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Plateforme ouverte du patrimoine

Église Notre-Dame-du-Rosaire

Désignation

Dénomination de l'édifice

Architecture religieuse ; édifice religieux ; édifice religieux chrétien ; église

Titre courant

Église Notre-Dame-du-Rosaire

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Loire-Atlantique (44) ; Rezé ; 36 rue Alsace Lorraine

Adresse de l'édifice

Alsace Lorraine (rue) 36

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1960 ; 1976

Auteur de l'édifice

Description historique

L’association diocésaine et le curé du Rosaire, Jean Buet veulent un bâtiment de style contemporain qui respecte les nouvelles idées liturgiques de cette période pré-conciliaire (le concile du Latran s’ouvrira en 1962) : c’est à dire une visibilité maximale, l’emploi de matériaux rustiques, l’emplacement du baptistère… Il s’agit selon le Père Jean Buet de « construire du beau et construire à l’économie » Ils s’adressent alors à l’architecte Jean Rouquet Celui-ci sera assisté de Christian Trudon pour la mise au point définitive du projet et les plans d’exécution, Jacques Chenieux et Bernard Rousseau. Bernard Rousseau dessine les bancs du Rosaire, de même que le Christ de l’autel, les chandeliers, les deux autels et le rideau séparant la chapelle de semaine de la nef. Il s’agit d’un ensemble paroissial comprenant également des salles de catéchisme et un presbytère placés ensemble sous une couverture faite de courbes et contre courbes. L’église est achevée et inaugurée en 1960.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

L’église comporte une nef unique (19 m x 35 m, pour 810 places) avec une double pente : une pente (8 % pour l’assemblée) et contre-pente (4 % pour l’autel) selon un dispositif qui s’apparente à celui des salles de spectacles. Il assure ainsi une visibilité maximale et en donnant l’illusion de rapprocher l’assemblée de l’officiant. Séparée par un rideau, la chapelle de semaine s’ouvre sur la nef pour fonctionner indépendamment ou ajouter ses places à celle de l’église. Concernant les techniques et matériaux utilisés au Rosaire, il faut souligner l’emploi du béton brut de décoffrage et du schiste. Ces deux matériaux, bon marché et solides, sont associés au bois. Le sol est en béton brut. le Rosaire est l’un des premiers édifices en France à avoir utilisé pour sa charpente la technique du lamellé-collé en sapin, importée d’Europe du Nord. Aujourd’hui banal, ce procédé était alors quasiment inconnu dans l’hexagone.

Protection et label

Date de label

2009

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Typologie du dossier

Dossier individuel