Architecture religieuse ; édifice religieux ; édifice religieux chrétien ; église
Église Saint-Gohard
Pays de la Loire ; Loire-Atlantique (44) ; Saint-Nazaire ; boulevard de la Renaissance
Renaissance (boulevard de la)
20e siècle
20e siècle
1954 ; 1955
Fin 1951, début 1952, Les plans de la nouvelle église sont approuvés par Noël Lemaresquier, architecte en chef de la reconstruction de Saint-Nazaire et la municipalité. Le permis de construire du clocher n’est déposé que le 13 mars 1958. A l’origine, un campanile devait être relié à l’édifice mais finalement celui-ci n’est pas édifié et c’est un baptistère qui est construit et relié à l’église, sur le côté opposé.. La première pierre est posée le 28 mars 1954. L’édifice est consacré par Mgr. Villepelet le 20 octobre 1955. Les travaux ne seront définitivement réceptionnés qu’en juillet 1957, des problèmes d’humidité sur les voûtes ayant été constatés dès novembre 1956.
L’architecte a opté pour un plan en forme de croix grecque. Il s’agit de 3 nefs de même dimension, ajourées de baies verticales à vitraux colorés, se reliant à angle droit. Toiture a forte pente et sa couverture en ardoise descendant très bas marquent la forme générale de cet édifice. Toiture a double bâtière et quatre noues Les portiques de béton supportent directement la toiture. Un simple chevronnage reçoit les ardoises. Maître d’ouvrage : conseil paroissial de l’association diocésaine. La Coopérative de reconstruction des églises et édifices religieux sinistrés de la Loire-Inférieure assume la maîtrise d’ouvrage déléguée
L’originalité architecturale de cette église réside principalement dans l’ouverture totale de l’espace, ce qui semble constituer l’élément le plus surprenant en terme de technique de construction. L’église s’agence ainsi comme un espace ouvert, étonnamment dégagé de tout pilier ou de tout élément de support au croisement de chaque nef. Cela est rendu possible par une ossature béton constituant la structure porteuse, assurant rigidité et stabilité. Ici des arcs angulaires brisés. Outre le choix d’un plan en croix grecque, le positionnement et l’accent mis sur le baptistère relié à la nef par un couloir marque le programme architectural de cette église. Avec le choix d’un clocher hors œuvre en référence aux campaniles du Haut Moyen Age, il la situe bien dans cette période pré-Vatican II marquée par l’idée d’un retour aux origines.
2014
2020
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