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Plateforme ouverte du patrimoine

Résidence L’Escurial

Désignation

Dénomination de l'édifice

Urbanisme et espaces aménagés ; secteur urbain ; secteur urbain concerté ; lotissement

Titre courant

Résidence L’Escurial

Localisation

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes (06) ; Nice ; 27-29 rue Alphonse-Karr  ; 21 avenue Georges-Clémenceau

Adresse de l'édifice

Alphonse-Karr (rue) 27-29  ; Georges-Clémenceau (avenue) 21

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1935

Description historique

On connaît peu d’oeuvres de Léonard Varthaliti (1881-1966), architecte d’origine grecque, qui fut à son arrivée en France le collaborateur de Kevork Arsenian (1898-1980). Remarqué dès 1926 avec le Grand Palais à Golfe-Juan, cet architecte insistait sur le caractère monumental de ses projets d’architecture, plans d’urbanisme, etc. A l’Escurial, la liberté d’association plastique et géométrique entre les volumes contrastés de la salle et les étages de cellules est favorisée par une construction privilégiant une armature minimale et des cloisons minces, procédé familier à Varthaliti. La structure à poteaux est très présente sur les plans et sur les coupes. Le rez-de-chaussée et l’entresol qui lui est rattaché sont couverts d’un placage de travertin. Ce système, peu fréquent à Nice et qui y a produit souvent des résultats problématiques, est ici assez bien conservé. Cela confirme l’appréciation de compétence technique de l’architecte évoquée plus haut au sujet des structures. Les autres étages sont recouverts d’un mélange inhabituel ayant pour effet d’imiter à peu près le travertin en termes de grain et de couleur, mais pas en termes d’éclat. Il semble que l’architecte ait cherché une harmonie d’ensemble mais sans vouloir jouer sur une véritable unité, qui eût été factice.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Le programme de l’Escurial, original, comportait un immeuble de rapport, une galerie de commerces et un des plus grands cinémas d’Europe (aujourd’hui remplacé par un supermarché). La situation en centre-ville, sur un angle de rues, avec un beau recul et une large visibilité, a conduit l’architecte à privilégier une construction massive typique de l’emphase des bâtiments publics des années 1930, sans en présenter l’incisive sobriété. L’écriture épaisse, dans ses profils comme dans ses textures, contribue en partie au prestige du bâtiment. Le recul dû à la situation urbaine de l’immeuble permet de voir les trois derniers niveaux en gradins, couronnés d’un petit édicule circulaire, et l’imposante cage d’ascenseur qui clôt verticalement la composition sur la rue Alphonse Karr.

Protection et label

Date de label

2015

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Steve Michel /Ville de Nice

Typologie du dossier

Dossier individuel