Génie civil ; édifice du génie civil ; établissement aéronautique ; hangar aéronautique
Hangars aéronautiques
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Bouches-du-Rhône (13) ; Marignane ; site de l'Aéroport ; le long du CD 48
Aéroport (site de l') ; Départemental (chemin) 48
20e siècle
20e siècle
1949 ; 1952
Après les destructions de la seconde guerre mondiale, Marseille se reconstruit. La priorité va aux logements et aux équipements de service, et c’es t dans ce contexte que l’on commande à Auguste Perret (1874-1954), architecte, et Nicolas Esquillan (1902-1989), ingénieur, la reconstruction des hangars aéronautiques de Marignane.
Ils se présentent sous la forme de deux coques surbaissées en béton, d’une portée de 100 m chacune, qui ont été coffrées au sol puis hissées en une seule fois par un système de vérins. Chacune d’entre elles est constituée de six ondes à double courbure, elles aussi en béton armé. La particularité technique de ces voûtes est leur grande minceur, on parle de « voile mince », malgré une hauteur de près de 19 mètres.
Le double hangar de l'aéroport de Marignane détient, jusqu'à la réalisation du CNIT à Paris, que l’on doit également à Nicolas Esquillan, le record mondial de portée pour les couvertures à voile mince. À l’époque déjà, la construction est considérée comme exceptionnelle. Conscient de cela, Perret confie au photographe Fred Delvert la réalisation d'un film retraçant le chantier comme une épopée. Innovant en raison du mode de mise en œuvre adopté par coulage au sol des couvertures puis levage à l’aide de vérins, ce chantier représente une prouesse technique importante et participe à l’intérêt de cette réalisation.
2000
2020
Roy Eve
Dossier individuel