Le Marceau

Dénomination de l'édifice

Architecture domestique ; édifice domestique ; demeure ; immeuble

Titre courant

Le Marceau

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Bouches-du-Rhône (13) ; Marseille 3e Arrondissement ; 110 boulevard de Paris ; 16 rue Peyssonel

Adresse de l'édifice

Paris (boulevard de) 110 ; Peyssonel (rue) 16

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1964

Auteur de l'édifice

Description historique

Le Marceau est édifié sur des terrains à vocation industrielle de l’Immobilière Marseillaise, reclassés par la Commission d’Urbanisme (Hardy, Detaille) avec les programmes du boulevard de Paris (Le Saint-Michel, Le Paris). Ces opérations vont transformer l’aspect du boulevard au début des années 60. Le quartier dédié aux activités portuaires voit les fonctions de résidence se développer tout en conservant en rez-de-chaussée de vastes surfaces à vocation d’activité ou de commerce. Ce mode d’urbanisation mixte de la trame urbaine ne sera poursuivi qu’avec le programme Euroméditerranée (Yves Lion, 2003), qui privilégie clairement la résidence au dépend de l’activité.

Commentaire descriptif de l'édifice

Dans les gabarits usuels du tissu haussmannien (neuf ou dix étages sur rez-de-chaussée), les bâtiments occupent presque entièrement la tête sud de l’îlot. La présence au-dessus de deux niveaux de garages d’une grande surface commerciale, en rez-de-chaussée/entresol, occupant le cœur d’îlot, détermine une distribution des cages par une galerie au 1er étage selon un modèle hôtelier. Le jardin intérieur programmé ne sera pas réalisé. Les deux grands halls d’accès aux galeries sont équipés d’escaliers mécaniques à double sens et décorés de fresques de Pierre Ambrogiani. L’élévation est marquée de longues horizontales, les séparatifs de balcon sont constitués de lames de verre et de pare-vues de bois au nu de la façade. Les sous-faces de balcon peintes soulignent le caractère mobilier de ces espaces. Les étages attiques sont en retraits successifs, avec des émergences techniques traitées à la façon de murs verticaux d’héberges. L’écriture rappelle la Città Nuova futuriste (Sant’Elia, 1914), ou les immeubles à gradins (Henri Sauvage, 1928) réinterprétant les règlements de voirie.

Date de label

2006

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Durousseau Thierry

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel