Vaisseau Moebius, Cité internationale de la bande dessinée et de l'image

Dénomination de l'édifice

Architecture de culture recherche sport ou loisir ; édifice et aménagement de culture recherche sport ou loisir ; centre culturel

Titre courant

Vaisseau Moebius, Cité internationale de la bande dessinée et de l'image

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Charente (16) ; Angoulême ; 121 rue de Bordeaux

Adresse de l'édifice

Bordeaux (rue de) 121

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1990

Auteur de l'édifice

Description historique

Le premier salon de la bande-dessinée est créé en 1974 à Angoulême. Les dessinateurs invités prenant l’habitude d’offrir des dessins originaux au Musée des Beaux-Arts, qui abrite en partie la manifestation, la ville possède rapidement un nombre important de dessins. Dès 1984, Jack Lang, ministre de la Culture, de la Communication et des Grands Travaux, annonce la construction d’un Centre national de la Bande dessinée et de l’Image à Angoulême, accueillant un musée, une médiathèque et un centre d’imagerie numérique. Les bâtiments choisis sont ceux de la brasserie de Champigneulles, qui avait fermé ses portes en 1966 et avait été achetée par la ville en 1979. L’agence Castro –Denissof remporte le concours en 1985. Le bâtiment est inauguré en 1990. En 2009 le musée est déplacé dans d’anciens chais rénovés par Jean-François Bodin sur l’autre rive de la Charente. Le bâtiment de Castro prend le nom de Vaisseau Moebius en 2012.

Commentaire descriptif de l'édifice

Prenant appui sur les élévations des bâtiments en pierre de taille de la brasserie de Champigneulles, s’étageant jusqu’au haut du coteau, Roland Castro a construit plusieurs bâtiments qui se distinguent par leurs formes et leurs façades vitrées. L’ensemble a été sectionné en deux parties. Vers l’est, il construit un nouveau bâtiment dont la façade vitrée est incurvée. Au centre, un cône s’évasant vers le haut crée un puits de lumière. Il est surmonté par une tranchée faite dans le bâtiment supérieur, permettant de rompre sa massivité. Des passerelles traversent le cône et relient les étages entre eux.

Intérêt oeuvre

Par son parti pris architectural, revendiquant la juxtaposition d’un bâti ancien et une réhabilitation récente, l’œuvre de Roland Castro est une passerelle entre le passé et le présent, mais aussi entre le nord (la Charente et le quartier de Saint-Cybard) et le sud (le plateau d’Angoulême) de la ville. L’ensemble constitue à la fois un équipement culturel et un lieu de promenade, avec des terrasses et des circulations permettant notamment une vue remarquable sur la vallée de la Charente. Cette restructuration et la création d’un Centre national de la Bande dessinée et de l’Image s’inscrit dans le dynamisme de la politique des grands travaux. En outre, il s’agit du principal chantier du cabinet Castro-Denissof à Angoulême, ville dans laquelle ils ont amorcé leurs premiers projets dès 1978.

Date de label

2020

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2021

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

La Manufacture du Patrimoine

Cadre de l'étude