Architecture de culture recherche sport ou loisir ; édifice et aménagement de culture recherche sport ou loisir ; musée
Centre d'art et de design La Cuisine
Occitanie ; Tarn-et-Garonne (82) ; Nègrepelisse ; avenue du Château
Château (avenue du)
G 1221
21e siècle
21e siècle
2008 ; 2014
Le centre d’art La Cuisine, qui traite des thématiques de l'alimentation et du design, a été créé en 2004. D’abord nomade, la structure souhaitait disposer d’un espace dédié pour ses expositions et projets. Sous l’impulsion du maire de Nègrepelisse, Jean Cambon, professeur de philosophie à l’université du Mirail à Toulouse, la ville a choisi de réhabiliter les ruines du château du XIIIe siècle, inscrites au titre des monuments historiques par arrêté en date du 6 novembre 1989, pour y installer le centre d’art. Un concours d’architecture est lancé en 2008, remporté par le cabinet RCR Arquitectes. Le centre d’art et de design de Nègrepelisse est inauguré en juin 2014. Les architectes catalans Rafael Aranda, Carme Pigem et Ramon Vilalta (lauréats de la médaille d’or de l’académie française d’architecture en 2015 et du prix Pritzker en 2017) proposent un projet respectant l’histoire de l’édifice : l’intervention contemporaine est à peine visible depuis l’extérieur, les nouveaux bâtiments en verre et en acier corten se dissimulant dans l’enveloppe médiévale en pierre qui a été consolidée. En respectant le plan initial, deux corps de bâtiments sont implantés dans les traces des anciens corps de logis ; ils sont unis par une même toiture, et le long de la courtine ouest devient un porche qui configure le seuil. Les salles sont de plain-pied afin de dynamiser l’usage de la cour intérieure, conçue comme un lieu de rassemblement et qui accueille des spectacles et des expositions l’été. L’intervention contemporaine ne repose pas sur le mimétisme mais cherche au contraire à se différencier le plus possible de l’édifice médiéval. L’ossature métallique permet l’installation de longues baies vitrées qui ouvrent le regard vers le paysage des berges de l’Aveyron. La transparence des façades donnant sur la cour permet de toujours se situer par rapport aux éléments fondamentaux du château que sont les courtines et les tours.
2019
Propriété publique
2020
Papillault Rémi ; Aubaret Claire