Architecture scolaire ; édifice scolaire ; école ; école secondaire ; lycée
Lycée Gustave Monod
Île-de-France ; Val-d'Oise (95) ; Enghien-les-Bains ; 71 avenue de Ceinture
Ceinture (avenue de) 71
AH 171
20e siècle
20e siècle
1958
Un des quatre lycées-pilotes d'Île-de-France (avec Sceaux, Montgeron et Neuilly-la-Folie-Saint-James) et le mieux conservé de tous Créés en 1945 à l'initiative du Directeur de l'Enseignement du Second Degré, Gustave Monod, ces lycéespilotes étaient conçus pour mettre en œuvre une pédagogie nouvelle, héritée des réformes de Jean Zay et du plan Langevin-Wallon, avec des classes dites «nouvelles» de la sixième à la troisième (orientation des élèves par l'observation de leurs aptitudes en situation, accent mis sur le travail manuel, le sport, les expérimentations scientifiques concrètes, l'étude du milieu, l'autodiscipline, effectifs réduits à 25 enfants, ouverture à la mixité) Gustave Monod s'est personnellement investi dans sa construction Témoignage de la dynamique des « lycées-annexes», qui après la Seconde Guerre Mondiale voit l'ouverture de nouveaux établissements en lointaine banlieue, très souvent sur les parcs d'anciens châteaux/ domaines de villégiature (le lycée d'Enghien est l'annexe du lycée parisien Claude Bernard) Rupture avec la typologie du lycée-caserne ou du lycée-îlot: éclatement du plan-masse, dissémination de o bâtiments individualisés par leurs fonctions sur le site; recherche d'une harmonie avec l'environnement et le lac, place grandissante accordée aux équipements tels que réfectoire, gymnases, terrains de sport, présence d'un centre d'apprentissage adjacent pour les enseignements techniques Architecture remarquable, encore tributaire des années trente (style paquebot, brique rouge); qualité des espaces et des circulations, du second œuvre Caractère exceptionnel du décor car le lycée a bénéficié d'une des premières commandes, de grande envergure et cohérente, réalisées au titre de la procédure du 1% artistique, instaurée en 1951
2020
2020