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Plateforme ouverte du patrimoine

Château d'eau St-Pierre

Désignation

Dénomination de l'édifice

Génie civil ; ouvrage d'art ; ouvrage lié à l'alimentation en eau ; réservoir ; château d'eau

Titre courant

Château d'eau St-Pierre

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; Royan ; rue du phare de Saint-Pierre

Adresse de l'édifice

Phare de Saint-Pierre (rue du)

Références cadastrales

AX 101

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1960 ; 1961

Description historique

La reconstruction de la ville de Royan a impliqué la reconstitution d'un réseau de distribution d'eau efficace, si bien qu'après 1945, la reconstruction de plusieurs châteaux d'eaux élevés sur des hauteurs périphériques s'est imposée. Le souci de qualité architecturale pour ce type d’ouvrage est particulièrement marqué dans les années 1950. Avec le développement des adductions d’eau dans les premières années du XXe siècle, les hauts réservoirs s’étaient multipliés, et les gens se plaignaient de l’impact désastreux qu’ils pouvaient avoir sur le paysage. En 1939, le comité Hygiène et Eau avait même ouvert un concours architectural pour « la conception de nouveaux types de châteaux d’eau, qui soient susceptibles d’ajouter un élément de beauté à un décor urbain ou à un paysage. ». Ce concours était présidé par Auguste Perret. Le château d’eau de Belmont n’est pas encore achevé, lorsqu’un autre concours s’ouvre pour un autre réservoir de même importance, au nord de Royan, dans le quartier de Saint-Pierre. Guillaume Gillet proposa un projet semblable à celui de Belmont, mais ne remporta pas le concours.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

L’ouvrage, réalisé par l’architecte Claude Bonnefoy et René Sarger, s’inspire toutefois de ce premier projet royannais : un hyperboloïde de révolution, dont le volume s’évase largement vers le ciel. À la demande du service des Ponts et Chaussés, il accueille à son faîte une lanterne destinée à la signalisation maritime. Ceci explique sans doute la principale différence avec le projet de Gillet : son sommet est coupé en biais pour abriter la lumière de la lanterne. Cette forme dynamique, qui n’est pas sans évoquer l’hyperboloïde de révolution qui couronne le parlement de Chandigarh (Le Corbusier, 1964), souligne l’aspect sculptural de l’ouvrage. De petites ouvertures circulaires marquent la séparation entre le fût et le réservoir. Les nombreuses reproductions de cet ouvrage en cartes postales, aux côtés de bâtiments emblématiques de la reconstruction, comme le marché ou l’église, montrent bien l’engouement suscité par sa forme d’une grande modernité.

Protection et label

Intérêt oeuvre

"Singularité de l’œuvre : élément marquant dans le paysage urbain de Royan, ville à l’horizontalité marquée, ponctuée de quelques bâtiments élevés, notamment les châteaux d’eaux. Caractère innovant : recherche esthétique pour un programme fonctionnel, utilisation de techniques innovantes avec les voiles de béton, représentative des Trente Glorieuses Appartenance à un ensemble ou à une œuvre dont l’auteur fait l’objet d’une reconnaissance nationale : c’est le cas de René Sarger, et dans une moindre mesure de Claude Bonnefoy."

Date de label

2021

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2021

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Maillart François-Xavier

1/3
vue partielle du bâtiment depuis l'Est
vue partielle du bâtiment depuis l'Est
© Ministère de la Culture (France), Direction des Affaires Culturelles de Nouvelle-Aquitaine – Tous droits réservés
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vue depuis le sud (carte postale des éditions Elce des années 1950)
vue depuis le sud (carte postale des éditions Elce des années 1950)
© Ministère de la Culture (France), Direction des Affaires Culturelles de Nouvelle-Aquitaine – Tous droits réservés
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vue partielle du bâtiment depuis le sud
vue partielle du bâtiment depuis le sud
© Ministère de la Culture (France), Direction des Affaires Culturelles de Nouvelle-Aquitaine – Tous droits réservés
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