Architecture de culture recherche sport ou loisir ; édifice et aménagement de culture recherche sport ou loisir ; palais des congrès
Centre des congrès
Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; Jonzac ; 57 avenue Jean-Moulin
Jean-Moulin (avenue) 57
AN 16,17, 19, 87
21e siècle
21e siècle
2018
Le 21 mai 2012, la ville de Jonzac ouvre un concours pour la construction d’un centre de congrès sur une parcelle située à la campagne, à un kilomètre de la ville. 146 équipes ont concouru et le 15 juillet 2012, 4 ont été retenues dont l’agence nantaise Tétrac, R. Riccioti, J. Guervilly et C+M. Les projets ont été jugés suivant cinq critères : la valeur technique du projet, la qualité architecturale du projet, la comptabilité de l’estimation du coût des travaux du projet présenté, la qualité environnementale et énergétique du projet, la pérennité des ouvrages. Le 10 décembre 2012, le jury a sélectionné l’agence Tétrac.
Le Centre des congrès de Haute Saintonge Centre complète la palette des équipements existants et constitue pour la commune, comme pour l’ensemble de la Haute Saintonge, un incomparable accélérateur de dynamisme. Il est situé à proximité du bâtiment des Antilles de Jonzac, complexe aquatique inauguré en 2002, réalisé par les architectes hollandais Roelof et Nannie Hendricks. Le Centre des Congrès est installé en plaine campagne, aux portes de la ville, sur un terrain préservé grâce à la politique continue d’acquisitions foncières de la commune de Jonzac qui comprend 3 500 habitants. Le bâtiment est tapi en pied de colline dans un paysage viticole. Le maître de mot du projet proposé par l’agence Tétarc était « être discret pour mieux s’intégrer » et de fait le dessin du projet a pris en compte la pente du terrain pour intégrer au mieux le bâtiment. Tetrarc a conçu un bâtiment discret pour ne pas entrer en concurrence formelle avec le bâtiment des Antilles. Elle intègre son bâtiment dans un site sur lequel s’élève de nombreux éléments de langages différents : maisons individuelles, logement semi-collectif, bâtiment à forte valeur patrimoniale (château de la Dixmerie), édifices de loisir (Antilles, Casino).
Le caractère innovant ou expérimental de la conception architecturale, urbaine, paysagère ou de la réalisation technique : les architectes ont reçu de nombreux prix pour les techniques constructives qu’ils ont employées. La notoriété de l’œuvre : ce bâtiment a fait l’objet de plusieurs publications dans des revues connues comme Archiscopie, AS architecture et scénographie, les revues coréennes C3 (n° 399, 2019) et Archi-world (2018) et dans Home review (2018). L’exemplarité de l’œuvre dans la participation à une politique publique : bâtiment à vocation culturelle dans une région qui n’en avait pas. La valeur de manifeste de l’œuvre en raison de son appartenance à 1.m mouvement architectural ou d’idées reconnu : le centre des congrès de Jonzac est un des rares édifices du XXIe siècle de la région Nouvelle Aquitaine marqué par le mouvement déconstructiviste, né de la philosophie de Marc Derrida et des travaux de Franck Gehry, Peter Eisenman, Zara Hadid, Coop Himmelblau ou Rem Koolhas. L’appartenance à un ensemble ou à une œuvre dont l’auteur fait l’objet d’une reconnaissance natio-nale ou locale : le centre des congrès est l’œuvre d’une agence d’architecture nantaise bien connue de-puis les années 2000. L’architecture déconstructiviste a influencé qui a marqué les productions des ar-chitectes dans les années 2010. Ils sont également connus pour l’emploi de matériaux ou procédés de construction innovants dans leur bâtiment.
2023
Public
2023