Architecture de culture recherche sport ou loisir ; édifice et aménagement de culture recherche sport ou loisir ; édifice sportif ; édifice et aménagement de culture recherche sport ou loisir plein air ; piscine
Stade nautique Gabriel-Menut
Île-de-France ; Essonne (91) ; Corbeil-Essonnes ; 49 rue du Bas-Coudray
Bas-Coudray (rue du) 49
AR 118
20e siècle
20e siècle
1967
Édifice s’inscrivant dans un contexte de construction massive d’équipements sportifs pendant les Trente Glorieuses en raison de l’expansion démographique et du manque cruel d’installations de ce type sur le territoire français, en particulier de piscines. Équipement participant d’une politique nationale incitant à la standardisation et à la création de plans-types pour une construction rapide et économique, notamment par le biais de modèles agréés par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Piscine standardisée constituant le premier modèle de ce type ensuite reproduit à quatre reprises en Île-de-France et dont elle demeure l’exemplaire le mieux conservé. Œuvre de l’AUA (la piscine est dessinée par Paul Chemetov et Jean Deroche), agence dont l’activité a profondément modelé le paysage architectural francilien, la piscine de Corbeil-Essonnes est née de la collaboration étroite entre les architectes et l’ingénieur structure Miroslav Kostanjevac. Mise en œuvre de dispositifs techniques novateurs notamment la charpente en bois lamellé collé de 35 m de portée, les bassins en acier sur des structures en béton armé, la création de parois absorbant le son. Piscine adaptable à tous les âges de la vie et à chaque discipline sportive grâce à la présence de quatre bassins (pataugeoire, bassin d’initiation, bassin sportif, bassin olympique extérieur) et d’une fosse à plonger dotée de trois plongeoirs en béton. Volonté de synthèse des arts avec l’intervention du peintre François Chapuis qui réalise les « murs-lumière » en résine de polyester translucides teintée dans la masse. Équipement majeur dans la carrière de Paul Chemetov et l’histoire de l’AUA, ayant fait l’objet d’une fortune critique importante dès sa construction. Remplacement du bassin extérieur par un bassin inox et couverture par un toit rétractable en 2008 par Baptiste Rahard, englobant les gradins d’origine, s’insérant harmonieusement avec les volumes existants. Éléments remarquables retenus : charpente en bois lamellé collé dotée d’un lanterneau, d’une portée de 35 mètres ; pignons traités en « murs-lumière » en résine de polyester teintée par François Chapuis ; multiplicité des bassins et des plongeoirs permettant une diversification des pratiques.
2024
Public
2024