École professionnelle
Collège ; lycée
Ecole nationale d'Horlogerie puis lycée polyvalent Jules Haag
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 1 rue Labbé
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon faubourg
Labbé (rue) 1
2014 HZ 01 73
Amphithéâtre d'enseignement ; abri d'instrument équatorial ; laboratoire ; conciergerie ; infirmerie ; cantine ; internat ; gymnase ; logement ; transformateur (abri) ; chaufferie ; garage ; préau ; cour ; stationnement ; tunnel
2e quart 20e siècle
1933
Datation par source
Attribution par source
Béton ; pan de béton armé ; calcaire ; moellon ; enduit partiel ; pan de métal ; carrelage mural
Tuile mécanique ; métal en couverture ; matériau synthétique en couverture
Sous-sol ; entresol ; 6 étages carrés
Charpente en béton armé apparente
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; croupe polygonale ; noue ; appentis ; terrasse
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; ascenseur ; monte-charge
La commande d'un nouveau bâtiment pour l'École nationale d'horlogerie est passée en 1928 à l'architecte Paul Guadet, à l'initiative du directeur de l'école Louis Tricano et du directeur de l'enseignement technique Edmond Labbé. L'édifice, qui accueille l'École nationale d'horlogerie de mécanique et d'électricité ainsi que l'Institut de chronométrie, comprend des salles de cours, des ateliers, un internat, des cours et des terrains de jeux, le logement du directeur et une coupole d'observation astronomique. L'architecte élabore un plan en forme de A dont la pointe sert de façade d'entrée. Les deux corps du bâtiment se développent le long des avenues Clémenceau et Villarceau à partir de cette pointe. Une traverse relie ces deux corps à l'arrière, en délimitant ainsi la cour d'honneur. Le bâtiment est construit à partir d'une ossature de poteaux et poutres en béton permettant d'obtenir de grands espaces libres à l'intérieur. Les façades latérales sont rythmées par les éléments de cette structure dans lesquels s'insèrent de larges baies vitrées qui sont soulignées par les modénatures des allèges. Le cinquième niveau est traité en attique, lui aussi vitré. La façade principale, recouverte de carreaux de grès flammé ronds et carrés, se distingue par son décor plus monumental. Son élévation souligne les verticales avec une accentuation des trumeaux. Au dernier étage, trois balcons désignent l'espace du logement du directeur et sur le toit se détache la coupole métallique de l'observatoire. Cette façade est aussi décorée d'une horloge, de grilles en fer forgé figurant des engrenages de montre et de bas-reliefs reprenant les matières enseignées dans l'école. A l'intérieur un escalier monumental dans une cage vitrée donnant sur la cour d'honneur distribue les étages. La traverse de la cour est marquée d'un motif en béton représentant un sablier entouré de deux éclairs symbolisant l'électricité et d'un compas symbolisant la mécanique. Le chantier, supervisé par André Boucton, est repris par ce dernier au décès de Paul Guadet en 1931. Le bâtiment a été plusieurs fois transformé et agrandi ; il devient lycée technique d'État en 1960 puis lycée polyvalent Jules Haag en 1980.
Mosaïque ; ferronnerie ; sculpture
Ornement à forme géométrique ; compas ; sablier ; foudre
Remanié
À signaler
2004/06/29 : label patrimoine du XXe siècle
Propriété de la région
2014
© Ministère de la culture et de la communication, direction générale des patrimoines
2014
Préault Clémence
Dossier individuel
LABELXX-FC