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Plateforme ouverte du patrimoine

École prototype de Gigouzac

Désignation

Dénomination de l'édifice

École

Titre courant

École prototype de Gigouzac

Localisation

Localisation

Occitanie ; Lot (46) ; Gigouzac ; R.D.23

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Midi-Pyrénées

Adresse de l'édifice

R.D.23

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1948

Auteur de l'édifice

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Au milieu du XXe siècle, le territoire français fait face à des carences d'équipements scolaires, engendrées par l'essor démographique et accentuées par les destructions de la guerre. Cette croissance des effectifs scolaires déclenche une politique d'études de prototypes. En 1948, une commission interministérielle est constituée pour « l'étude et la mise au point de types standards de bâtiments scolaires en vue d'obtenir un moindre prix de revient » (Lafaille B., Camelot R., Les constructions scolaires, IFA, Paris). Un concours est lancé, dont le programme réside en la construction d'une école rurale avec une classe et des annexes, laissant le choix du mode de construction et des matériaux à l'architecte. Parmi les réponses, vingt projets sont sélectionnés pour être réalisés. Pol Abraham (1891-1966) réalise ainsi en 1948 l'école de Gigouzac, petit village de 209 habitants (recensement 1946) situé dans le triangle Noir du Quercy et profitant de l'aire urbaine de Cahors. L'école prototype dessinée par Abraham se caractérise par l'utilisation de différents matériaux (bois, métal ou béton armé) et par la préfabrication des murs, cloisons et couverture pour un temps de réalisation de 5 mois et demi. Elle est formée d'un bâtiment long sur un niveau et implantée sur une parcelle entourée de prés, avec une cour de récréation arborée pour les enfants et un jardin potager. Elle est composée d'une classe pour 42 élèves, de sanitaires, de vestiaires et d'une cantine, encadrés d'un préau et d'un logement pour l'instituteur. La façade principale montre une composition rigoureuse par le calepinage d'éléments préfabriqués en béton armé. La salle de classe est identifiée par un volume de hauteur plus importante, en centre de composition. Les murs des élévations sud, nord et pignon ouest sont réalisés en béton banché coulé entre coffrages perdus standardisés en pierre reconstituée pour le parement extérieur, et en coffrage mobile à l'intérieur pour être enduits ensuite. Ces coffrages perdus en dalles de revêtement forment le parement extérieur et les encadrements des baies (tableaux, appuis, traverses d'impostes, linteaux). Les soubassements sont réalisés en moellons. La toiture est une voûte en briques creuses avec remplissage de béton cellulaire, recouverte de tuiles romaines. La sous-face de la voûte est enduite au plâtre. Les murs de refend sont constitués de briques creuses et de deux poteaux en béton armé. Les sols sont majoritairement en carrelage mosaïque de grès cérame. Les menuiseries croisées à deux vantaux, en chêne, sont au nombre de 26 et forment les fenêtres de l'ensemble du bâtiment. Des châssis formant impostes complètent les fenêtres de la salle de classe. DLAB 2017/02/07 : label Patrimoine du XXe siècle

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2015

Date de rédaction de la notice

2017

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Papillault Rémi ; Aubaret Claire

Typologie du dossier

Dossier individuel