Église paroissiale
Sainte-Catherine
Église paroissiale Sainte-Catherine
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Villeneuve-sur-Lot ; rue de Penne
Anciennement quartier de : Bastide. Anciennement région de : Aquitaine
Penne (rue de)
2014 EW 01 292
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1898 ; 1911
Datation par source
Attribution par source
Grenouilleau (commanditaire) ; Leygues Georges (commanditaire)
Brique ; béton armé
Tuile creuse
Plan allongé
3 vaisseaux
Coupole ; cul-de-four
Toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe polygonale
Escalier hors-oeuvre
Le projet de reconstruction de l'église paroissiale Sainte-Catherine commence au milieu du XIXe siècle à l'initiative de l'abbé Grenouilleau. Suite à l'effondrement d'une voûte de l'ancienne église en 1897, Georges Leygues demande à l'architecte des Monuments Historiques, Jules Edouard Corroyer, le plan d'une nouvelle église. Il propose une église de style romano-byzantin dont le plan est inspiré des basiliques du haut Moyen-Age. Il est agencé autour d'une nef à bas-côtés auxquels se greffent des chapelles en hémicycle et d'un choeur à chevet polygonal. Le couvrement est constitué d'une série de coupoles recouvertes d'un toit à deux pans. La construction adjugée à l'entreprise Corne et conduite par Lucien Roy, élève de Corroyer, débute en 1898. Après la mort de Corroyer en 1904, Lucien Roy se charge du projet, tandis que Gaston Rapin, architecte de Villeneuve-sur-Lot dirige le chantier. Les travaux sont interrompus pour des raisons financières et reprennent en 1909 grâce à un don de Georges Leygues. Le choeur, au nord, est consacré en 1911. Le projet est augmenté la même année d'un clocher plus élevé, octogonal dans sa partie supérieure, sur le modèle de Saint-Sernin de Toulouse. Une tourelle d'escalier hors-oeuvre s'adjoint à celui-ci. Le porche en narthex est commencé en 1912 et achevé en 1924. L'église est construite en béton armé, recouvert d'un parement de briques, fabriquées à Villeneuve-sur-Lot par l'entreprise Berger. Les voussures du portail, sculptées en pierre blanche, contrastent avec la brique rouge. Ce jeu avec les matériaux se répète dans le fronton au dessus du portail mêlant colonnettes de pierre sombre et supports en pierre blanche qui se détachent sur le mur de brique. Les trois travées de la nef sont rythmées par des baies à trois arcades inspirées des baies thermales. A l'intérieur les colonnes sont traitées en granit poli avec des chapiteaux sculptés par Antoine Bourlange, sur les modèles de Moissac et Toulouse.
Sculpture ; peinture
Colonne ; ornement à forme architecturale
À signaler
2007/03/15 : label patrimoine du XXe siècle
Propriété de la commune
2006
© Ministère de la culture et de la communication, direction générale des patrimoines
2014
Préault Clémence ; Laborderie Anne
Dossier individuel
LABELXX-AQ