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Plateforme ouverte du patrimoine

Église Notre-Dame-de-la-Paix

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église

Vocable - pour les édifices cultuels

Notre-Dame-de-la-Paix

Titre courant

Église Notre-Dame-de-la-Paix

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Seine-et-Marne (77) ; Villeparisis ; 105 avenue du Général-de-Gaulle

Adresse de l'édifice

Général-de-Gaulle (avenue du) 105

Références cadastrales

2014 AH 01 67

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1955 ; 1958

Commentaires concernant la datation

Datation par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Espinasse Jean père (commanditaire)

Description

Matériaux du gros-œuvre

Béton ; pierre

Matériaux de la couverture

Béton en couverture

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte ; en béton armé

Commentaire descriptif de l'édifice

L'église Notre-Dame-de-la-Paix est construite sur un terrain acheté par le curé de Villeparis Jean Espinasse, soutenu par ses amis Jean Robert et le père de Malmann, anciens étudiants de l'école des Hautes Études Commerciales qui créent une association pour financer le projet. Souhaitant une église moderne, ils confient en 1955 la commande à l'architecte Maurice Novarina, qui conçoit une église au plan en amande à couverture en "selle de cheval". Cette dernière est réalisée par l'ingénieur Bernard Lafaille, inventeur de ces couvertures en paraboloïdes hyperboliques, qu'il met en oeuvre dans les mêmes années pour Notre-Dame de Royan. A Notre-Dame-de-la-Paix, les voiles de béton de 4 cm d'épaisseur reposent en leur milieu sur des contreforts en V inversé. A ce point de jonction, le chéneau dessine une saillie pour permettre l'écoulement des eaux dans des bassins situés en contrebas(aujourd'hui disparus). Les murs de béton armé, non porteurs, sont revêtus de moellons de pierre de Bonneuil-en-Valois en grand appareil, payés par les paroissiens. Le porche d'entrée, à l'est sur la rue, est constitué par un creusement à l'une des extrémités de l'ovale de la nef. A l'intérieur le chevet est seulement marqué par un grand vitrail aux couleurs bleutées de Jean Bazaine, exécuté par les ateliers Barillet, qui évoque l'arbre de vie. Le mur sud de la nef est percé d'une soixantaine de baies en meurtrières, garnies de verrières abstraites dans les tons jaune et rouge réalisées par le maître verrier Jacques Loire. Le mur nord est orné d'une suite de quatorze bas-reliefs en pierre illustrant les Évangiles, sculptés par Brigitte Loire. Le clocher isolé en béton sur l'avant, ainsi que les salles paroissiales à l'arrière de l'édifice, prévus dès le début du projet ne sont construits qu'en 1991.

Technique du décor des immeubles par nature

Vitrail ; sculpture

Indexation iconographique normalisée

L'Arbre de vie ; ornement à forme géométrique

Dimensions normalisées des édicules uniquement

L = 35 ; la = 17,5

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Couverture

Date de label

2011/11/24 : label patrimoine du XXe siècle

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une association diocésaine

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2014

Date de rédaction de la notice

2014

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Préault Clémence

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

LABELXX-IDF