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Plateforme ouverte du patrimoine

Chapelle, actuellement église paroissiale Saint-Jean-l'Evangéliste

Désignation

Dénomination de l'édifice

Chapelle

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Jean-l'Evangéliste

Destination actuelle de l'édifice

Église paroissiale

Titre courant

Chapelle, actuellement église paroissiale Saint-Jean-l'Evangéliste

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Val-de-Marne (94) ; Cachan ; 15 rue de Verdun ; 24 rue de la Marne

Lieu-dit

Gros (quartier des)

Adresse de l'édifice

Verdun (rue de) 15 ; Marne (rue de la) 24

Références cadastrales

2014 H 01 85

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1936

Commentaires concernant la datation

Datation par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description

Matériaux du gros-œuvre

Béton armé ; calcaire ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Typologie de plan

Plan centré

Typologie du couvrement

Charpente en béton armé apparente ; charpente en bois apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit en pavillon

Commentaire descriptif de l'édifice

La chapelle Saint-Jean-l'Evangéliste est construite en 1936 par l'architecte Henri Vidal pour les chantiers du Cardinal. Elle est implantée à un carrefour, en bordure de la cité-jardin de Cachan construite à partir de 1927 suite au don d'un terrain par la comtesse de Chateaubriand. L'église de plan carré, surmontée d'une tour lanterne de même forme et couverte de toits en tuile, est inspirée de Saint-Louis de Vincennes, achevée en 1927. L'édifice est construit à partir d'une structure en béton armé ; deux grands arcs de 15 m de portée supportent ainsi la tour-lanterne. Les murs sont élevés en moellons de calcaire avec de larges joints de ciment. Comme dans plusieurs constructions d'Henri Vidal, les pierres servent à former des motifs sur la façade. Elle est ici constellée d'ornements géométriques et de symboles chrétiens conçus à l'aide de Rudolf Gowenius (ancre de la miséricorde, balance de la justice, chrisme). Sur le tympan, inséré dans un portail triangulaire à voussures réalisé dans le même appareil, est figuré l'aigle de saint Jean. Le clocher de 33 m de haut, placé du côté sud, est relié à l'église par une galerie. A l'intérieur la charpente de bois, posée sur les piliers de béton, est lambrissée. L'architecte a aussi conçu avec le sculpteur Raymond Couvègnes, un autel et un retable, dans une maçonnerie semblable à celle utilisée pour les murs extérieurs. Ce décor est complété par une fresque d'André Auclair représentant de grands anges dans un style inspiré des églises romanes et byzantines. Les minces baies aux arcs en mitre sur les parois latérales de la nef sont garnies de vitraux de Marthe Oehler et d'André-Louis Pierre représentant des figures de saints associés à une évocation des sacrements. La chapelle est devenue en 1959 une église paroissiale.

Technique du décor des immeubles par nature

Maçonnerie

Indexation iconographique normalisée

Ancre ; balance ; Chrisme ; aigle de saint Jean ; ange ; saint ; les sept sacrements

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Tour lanterne

Date de label

2011/11/24 : label patrimoine du XXe siècle

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une association diocésaine

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2014

Date de rédaction de la notice

2014

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Préault Clémence

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

LABELXX-IDF