Phare
Dit phare de Lervily
Phare de Lervily (Esquibien fusionnée en Audierne en 2016)
Bretagne ; Finistère (29) ; Esquibien
Commune fusionnée après inventaire : Commune inventoriée sous le nom de Esquibien
Cap Sizun
Pont-Croix
Lervily
2022 AB 4
Isolé
Sémaphore ; batterie
Milieu 18e siècle
Daté par travaux historiques
La présence d’une tour cylindrique à Lervily est attestée dès 1744 par un plan d’élévation d’un « fare de signaux projeté à refaire à la pointe de Lervily près d’Audierne » dessiné par DUBREUIL-DUMARCHAIS. Selon ce plan, la tour était haute de 30 pieds (environ 9m) et d’un diamètre de 2 toises (environ 3,70m). Elle possédait un logement pour un gardien au rez-de-chaussée et un escalier à vis pour atteindre le sommet. Une carte marine de 1776 donne un nom à cette tour : le Fanal du Pharillon.En 1793, le Génie et l’Artillerie construisent au sud de la tour, au plus près du littoral, une batterie côtière pour protéger le port d’Audierne et les plages de Sainte-Evette et Trescadec. Equipée d’un corps de garde avec logement, d’une poudrière, d’une guérite et de deux canons de 18, elle croisait ses feux avec les batteries de Cremenec en Plouhinec et du Raoulic à Audierne. Il est probable que la tour soit à cette époque équipée d’un mât à signaux.L’ensemble tour / batterie est toujours signalé sur le cadastre de 1837. Il s’agit alors du « fort de Lervily ». L’emprise au sol de cette batterie aujourd’hui disparue est signalée par la présence d’une borne toujours visible sur laquelle est gravée une ancre de marine. En 1862, un sémaphore est bâti à la proximité ouest de la tour, plus en retrait de la côte que ne l’était la batterie. Il faisait partie d’un réseau de nouveaux postes électrosémaphorique, tous bâtis entre 1860 et 1862. Ce dernier présente une architecture répondant aux modèles adoptés par l'Amirauté de Brest en 1860 : Il comporte deux bâtiments en forme de T qui accueillent les logements pour les guetteurs et une chambre de veille. Une gravure de 1871 montre qu’à cette date la tour, la batterie et le sémaphore ont cohabité. Toujours en élévation aujourd’hui, le sémaphore a été restauré et remanié en hébergement touristique. La tour est cédée aux Phares et Balises autour des années 1960 qui y créeront un phare.
Granite ; moellon ; enduit
Ardoise
Toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe
Situé au sud du village de Lervily, dans la commune historique d’Esquibien, le phare du même nom se dresse à l’ouest de l’embouchure du Goyen.La tour circulaire, haute de 12 m, est en moellons de granite enduits et présente quatre ouvertures : une porte côté est et trois petites fenêtres au sud, à l’ouest et au nord. La pierre de taille est utilisée dans l’encadrement de ces baies et sur une corniche qui coiffe le fût. Le phare présente en son sommet une petite lanterne et 4 panneaux solaires.A ses côtés se dresse un ancien sémaphore dont les deux bâtiments forment un T. L'extrémité sud est en abside polygonale couverte d'un toit à croupe en ardoise et percée de cinq fenêtres pour une vue panoramique. Le tout est en rez-de-chaussée sur combles aujourd’hui aménagées et est appareillé en moellons de granite enduits. Seuls les encadrements des baies sont en pierre de taille.
Propriété de l'Etat
1983
(c) Inventaire général ; (c) Région Bretagne ; (c) Communauté de communes Cap Sizun - Pointe du Raz
1984 ; 2022
Toscer Catherine ; Serre Fabien
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35