Manoir
Manoir du Plessis (Cintré)
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Cintré
Rennes Métropole
Plessis (le)
?
Isolé
Communs ; motte
4e quart 18e siècle
Selon Michel Brand'Honneur la motte du Plessis était associée à une basse-cour formant un quadrilatère de 80 sur 140 m et liée à Thebaud du Plessis, mentionné en 1182-1183, puis à Alain de Verrières, dominus du Plessis en 1245. L'ancienne motte castrale entourée d'une douve, représentée sur le cadastre de 1829, mentionnée par Paul Banéat en 1927 et encore visible lors du pré-inventaire de 1975, a été depuis arasée. La seigneurie fut vendue en 1513, avant d'être divisée en deux vers 1600. Une moitié appartenu alors aux du Boberil et fut vendue aux Henry en 1607, qui la vendirent à leur tour aux Rabinard, avant d'être portée par alliance à Briand Huchet. L'autre moitié fut vendue au sieur du Pordo puis devint la propriété de la famille de Kerbiguet en 1598. Elle fut de nouveau réunie en 1623 par la famille Huchet dont les descendants ont conservé jusqu'à nos jours le lieu du Plessis. L'actuel logis semble a été construit en 1835 à l'emplacement de l'ancien manoir du Plessis, figuré sur le cadastre de 1829. La date de 1835 est gravée sur la cheminée de la salle au rez-de-chaussée qui conserve les piédroits ébrasés de l'ancienne cheminée médiévale sommés de têtes sculptées. L'édifice est alors conçu comme un logis de retenue partagé entre l'habitation du fermier au rez-de-chaussée et un appartement réservé au propriétaire à l'étage. La travée ouest semble avoir été ajoutée dans la foulée du chantier, ainsi qu'un grand cellier en appentis au nord.
Bauge ; schiste ; moellon ; bois ; pan de bois
Tuile ; ardoise ; tôle ondulée
Plan rectangulaire régulier
1 étage carré ; comble à surcroît
Élévation ordonnancée
Toit à plusieurs pans croupe ; toit en bâtière pignon découvert ; appentis
Escalier intérieur : escalier tournant
Le logis principal et ses dépendances sont construits en terre selon la technique de la bauge, sur solin en moellon de schiste. Un puits était également présent, ainsi qu'une ancienne motte castrale jusqu'au milieu du 20e siècle. Un bois d'une trentaine d'hectares s'étend au nord. Le logis se compose d'un rez-de-chaussée, d'un étage carré et d'un comble à surcroît. Il est surmonté d'un toit à croupes et à coyau recouvert de tuiles, et percé de deux souches de cheminée. La façade principale au sud se divise en cinq travées régulières, dont les ouvertures n'ont pas ou peu été remaniées. Les carrées en bois sont pour la plupart toujours présentes, seuls les appuis sont en ciment. Cinq oculi en bois sont visibles au niveau du comble, et deux pilastres monumentaux séparent la partie centrale des deux travées latérales.Accolées de part et d'autre du logis, se trouvent une étable en bauge couverte de tuiles à l'est, et une dépendance en pan de bois à l'ouest, ainsi que les ruines d'un cellier au nord. Au Sud-ouest s'élève une grange également en bauge, dont le cadastre napoléonien atteste de la présence en 1829. Une soue à cochons en appentis y est accolée au nord. A l'ouest du logis, sont visibles les ruines d'un ancien poulailler et d'un fournil. Ce dernier est surmonté d'un toit à deux pans recouvert de tuiles, auquel est accolé un four en terre surmonté d'un toit en appentis recouvert d'ardoises.
Ferme de tête
État moyen
À signaler
Propriété privée
1986
(c) Inventaire général ; (c) Rennes Métropole ; (c) Région Bretagne
1986 ; 2017
Tissier Anaïs ; Hamrani Lynda ; Huon Julien
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35