Ensemble fortifié
Batterie de côte ; poste garde-côtes
Ensemble fortifié (batteries et corps de garde crénelé), Pointe des Poulains (Sauzon)
Bretagne ; Morbihan (56) ; Sauzon
Bretagne Sud
Belle-Ile-en-Mer
Pointe des Poulains
AB 22batterie de l'îlot ; AB 19corps de garde crénelé ; AB 27batterie est ; AB 28batterie est ; AB 105batterie ouest ; AB 106batterie ouest
Isolé
Batterie ; redoute ; poudrière ; corps de garde
18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
1861
Daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par source
Attribution par travaux historiques
Bernhardt Sarah (personnage célèbre)
La mention de fortifications à la pointe des Poulains commence au 18e siècle, pendant les guerres de Succession d'Autriche et de Sept Ans. Pendant la guerre d'Amérique et les guerres de la Révolution et de l'Empire, plusieurs batteries avec leurs bâtiments sont construites à la pointe et sur l'îlot. En 1803 comme en 1813, une seule batterie est mentionnée (la plus à l'est), armée de deux canons de 24 livres et d'un mortier de 12 pouces, équipée d'un corps de garde, d'un magasin à poudre et d'un fourneau à réverbère (non mentionné en 1813). La ""Commission mixte d'armement des côtes de la France, de la Corse et des îles"" de 1841 ne conserve pas les batteries mais les remplace par un poste garde-côtes constitué d'un corps de garde défensif n° 2 armé d'un obusier de montagne de 12 cm et muni d'une garnison de 30 hommes d'infanterie. La construction du corps de garde crénelé du type de 1846 modifié pour 30 hommes pour poste garde-côtes, similaire à ceux de Port Maria et Port Fouquet, est commencée en 1860 et achevée en 1861. Le poste garde-côtes de la pointe des Poulains n'est pas conservé par la Commission de défense des côtes en 1874. Il est déclassé par la loi du 27 mai 1889, versé aux Domaines le 26 juin 1890 et vendu le 11 septembre 1891. Son acquéreur, un négociant de l'île, le revend le 11 novembre 1894 à la comédienne Sarah Bernhardt, qui transforme le corps de garde en résidence de villégiature. Elle construit deux autres villas - villa des Cinq Parties du Monde et villa Lysiane - sur le site, avant d'acheter le manoir voisin de Penhoët en 1908. Le poste est temporairement réoccupé par les militaires pendant la Première Guerre mondiale. L'installation d'un poste de défense contre les sous marins (PDCSM) armé de deux canons de 90 mm est projetée à la pointe en 1917-1918. En 1939-1940, un détachement est chargé de la surveillance du phare des Poulains. Un poste d'écoute microphonique est également mentionné à la pointe. Pendant l'Occupation, les Allemands utilisent les villas pour cantonner les troupes chargées de la surveillance du littoral. Ils détruisent le manoir de Penhoët en 1944. A la mort de Sarah Bernhardt en 1923, son fils vend la propriété. Celle-ci passe entre les mains de différents particuliers et laissée à l'abandon, avant d'être rachetée par le Conservatoire du littoral et des rivages lacustres en 2000. Restauré en 2006, le site est aménagé en parcours muséographique consacré à la présence de Sarah Bernhardt à Belle-Île. Il est géré par la Communauté de communes de Belle-île-en-Mer.
Schiste ; granite ; terre
L'ensemble fortifié de la pointe des Poulains se compose : - de trois batteries semi-circulaires en terre situées au sud-ouest (630 m) et au nord-est (300 m) du corps de garde crénelé, et sur l'îlot, près du phare ; leur relief est encore visible bien que partiellement effacé ; - d'un corps de garde crénelé du type de 1846 servant de réduit à un poste garde-côtes. Présence sur le site du phare des Poulains et des deux villas construites par Sarah Bernhardt.
Vestiges ; restauré ; bon état
inscrit MH partiellement
Inscription du corps de garde crénelé
Loi littoral ; site classé ; zone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique
Maison d'homme célèbre
Batterie ; corps de garde
Propriété d'un établissement public de l'Etat ; propriété privée (?)
Conservatoire du littoral et des rivages lacustres
1973
(c) Inventaire général ; (c) Région Bretagne ; (c) Association 1846
1973 ; 2017
Jadé Patrick ; Duigou Lionel ; Service régional de l'Inventaire de Bretagne
Dossier avec sous-dossier
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35