Moulin à blé ; minoterie
Moulin de Fleury
Moulin à blé puis minoterie, dite moulin de Fleury
Normandie ; Eure (27) ; Fleury-sur-Andelle ; rue Pouyer-Quertier
Bassin hydrographique de l'Andelle
Romilly-sur-Andelle
Pouyer-Quertier (rue) 3
2018 B02 1731
En ville
L'Andelle (bief de dérivation dit le Héron)
Logement patronal ; minoterie ; cour ; bief ; vanne ; remise
1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
1805 ; 1862
Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
Lamotte Charles (propriétaire ; commanditaire) ; Sautelet Michel (propriétaire) ; Lainé Edouard (propriétaire ; commanditaire)
Cette minoterie dite moulin de Fleury est construite sur un canal flottable dérivé de l’Andelle, appelé bras du Héron, à l’emplacement d’un ancien moulin à blé créé en 1805 par Charles Lamotte, cultivateur à Charleval, en vertu du décret impérial du 30 thermidor an XIII (18 août 1805) qui en autorise l'établissement. Mais la construction est soumise à condition : celle de construire, à la naissance de la prise d’eau, une vanne de 2 m de largeur que le farinier sera tenu de fermer toutes les fois que le service de navigation de l’Andelle l'exigera, la portion avale de la rivière (entre les communes de Charleval et de Pitres) étant alors navigable. Le moulin bénéfice d’une hauteur de chute de 1,50 m développant une puissance brute de 12 KW.En 1821, le moulin de Charles Lamotte est racheté par Michel Sautelet, négociant à Rouen, qui possède déjà dans son proche voisinage une fabrique d’indiennes (usine à fouler les indiennes) construite sur un canal formé par les eaux des sources supérieures et par la rivière de la Lieure. En 1861, le moulin à blé est entièrement détruit par un incendie. Il appartient alors à Edouard Lainé qui est également locataire-exploitant de la filature de coton de Fleury depuis 1851 et est exploité par Jules Piard qui en est locataire. A l'emplacement de l'ancien moulin, Edouard Lainé fait construire en 1862 une minoterie moderne dont il confie l'exploitation au meunier Jules Piard. L'usine est transmise à son fils M. Lainé-Meurdrac à la fin des années 1860 qui en assure l'exploitation jusqu’en 1937. La minoterie est ensuite rachetée par M. Giffard puis par M. Radanne, tous deux minotiers. Claude Radanne abandonne l’exploitation de la minoterie dans les années 1970 et l'usine est désaffectée depuis cette date.
Brique ; brique ; enduit ; calcaire ; moellon ; silex ; moellon ; bois ; pan de bois
Ardoise
2 étages carrés ; étage de comble
Charpente en bois apparente
Élévation à travées
Toit à longs pans pignon couvert
Énergie hydraulique ; produite sur place ; roue hydraulique verticale
Le site comprend trois bâtiments : la minoterie proprement dite construite en brique sur quatre niveaux (deux étages plus un étage de comble), le logement du meunier construit en brique enduite sur un étage et la grange/remise édifiée dans le prolongement du logis avec un rez-de-chaussée en brique, moellons de calcaire et silex et un étage en pan de bois. Outre la roue hydraulique, le moteur d'appoint et le système de transmission de l'énergie (arbre et engrenages), la minoterie de Fleury conserve quasiment tous ses appareils de meunerie : élévateur à godets, trémies, treuil monte-sac, brosse de marque Lafon (Tours), détacheurs, blutoir, mélangeur, plansichter, filtre à air pulsé, timbre, sacs... Manque à la collection, les broyeurs à cylindres qui ont été revendus après l'arrêt de l'activité.
Établissement industriel désaffecté
IM27021123
À signaler
Machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)
Propriété d'une personne privée
2016
(c) Région Normandie - Inventaire général
2018
Real Emmanuelle
Dossier individuel
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine