Château
D'Honguemare
Château de Honguemare
Normandie ; Eure (27) ; Honguemare-Guenouville ; du village (rue)
Pays du Roumois
Routot
Le village
Du village (rue)
2018 ZC 42 ; 43 ; château et colombier ; 2018 ZC 38 ; four à pain ; 2018 ZC 45 ; fabrique ; 1826 B 29, 30, 32 ; cadastre napoléonien de Honguemare
En village
Jardin ; colombier ; écurie ; four à pain
Ferme du château de Honguemare
IA27003420
1er quart 17e siècle
19e siècle
1623 ; 1682 ; 1832
Porte la date ; daté par source ; porte la date ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
Attribution par source ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques ; attribution par source
Toustain-Frontebosc Robert (commanditaire) ; Delaunay Alphonse (habitant célèbre) ; Maignard Gilles-Henri (propriétaire) ; Le Boucher Martin (propriétaire) ; Le Couteulx de La Noraye Thomas-Barthélemy (habitant célèbre) ; Duval Françoise Éléonore (propriétaire)
Le château initial, attesté au 14e siècle, fut incendié pendant la guerre de Cent Ans, puis détruit lors des guerres de Religion vers 1562. La construction de l'édifice actuel débute en 1623 (date portée sur une pierre de la cave, au levant). A cette époque, le château a plutôt l'aspect d'un manoir normand. Il appartient à la famille Toustain-Frontebosc jusqu'en 1682, date à laquelle les terres et la seigneurie de Honguemare sont mises en vente judiciaire. Le domaine revient alors au marquis de Bernières, également propriétaire du château de La Rivière Bourdet à Quevillon (Seine-Maritime) avant de passer par alliance à la famille Du Moustier. Il est acheté par Martin Le Boucher, bourgeois rouennais, à la fin du 18e siècle. Sa fille le transmet par son mariage à M. Barthélémy le Couteulx de la Noraye, dernier seigneur de Honguemare avant la Révolution française. Le château est à nouveau vendu en 1832, à madame Duval-Ledoux, puis il passe entre les mains des familles Chastellain, Thuillier et Vaudour. Le photographe Alphonse Delaunay (1827-1906), marié à Marie Chastellain en 1859, a effectué ses premières prises de vue dans le parc du château de Honguemare, au sein duquel il avait monté une véritable installation photographique. Il réalise à cette époque toute une série de portraits, dont ceux de nombreux membres des familles Duval et Chastellain, des notables locaux comme l'abbé Sorignet, curé de Honguemare.
Brique ; bois ; pan de bois ; pierre ; pierre de taille
Ardoise
Plan régulier
1 étage carré ; étage de comble
Élévation ordonnancée
Toit à deux pans ; toit conique
Escalier dans-oeuvre
Château Au moment de sa reconstruction dans la première moitié du 17e siècle, le château ne possède qu'un corps unique, flanqué de deux tourelles d'angles cylindriques. Le rez-de chaussée allie brique et chaînage de pierre calcaire sur un soubassement en pierre de taille. L'étage et les tourelles sont édifiées en pan de bois et hourdis brique. La demeure comporte cinq travées, les trois travées centrales sont surmontées d’un fronton triangulaire percé d’un oculus. Vers 1820, un enduit fausse pierre camoufle l'intégralité des façades. Deux colonnes et une voûte en plein cintre apparaissent sur l'entrée de la façade ouest, où des portes-fenêtres prennent la place des fenêtres du salon (entre 1832 et 1860). Un fronton triangulaire est posé en façade est. Entre 1884 et 1886, deux grands pavillons latéraux sont ajoutés. Vers 1990, des travaux sont entrepris afin de permettre à l'édifice de recouvrer une partie de son aspect primitif. Les enduits sont retirés, le pan de bois restauré, la brique et les pierres de taille sont à nouveau apparents. Éléments anciens en place entre les années 1980 et 2018Écuries communs : brique, daté 185 X ?Étable : brique et silex, fin du 19e siècle.Colombier circulaire de 29 mètres de circonférence, 12,5 m. de haut, brique et pierre calcaire (chaînages, corniche, consoles), décor losangé de briques vernissées, toit en poivrière surmonté d'un lanternon et percé de trois lucarnes. Porte encadrée d'un parement de pierre, linteau orné d'un cœur. 1ère moitié 17e siècle. Le colombier était encore complet en 1940 et possédait 2 à 3000 boulins d'argile. En péril en 2018 (toiture et charpente endommagées).Four à pain en silex et parement de pierre, toit au pans très accentués.Ecce Homo autrefois situé dans le vallon d'Honguemare, (cf lieu-dit ECCE HOMO). Brisé, il a été restauré vers 1860 avant d'être à nouveau dégradé. Il ne subsiste de la partie sculptée originelle que la la partie inférieure du poteau, une partie du corps du Christ et l'inscription "pro aris et focis". Les armes des Toustain ne sont plus visibles sur la base.Édicule dit Maison Rustique. Bâtiment réalisé en fûts de bois non équarris, évoquant un temple classique (colonnes, fronton...). 1er quart 20e siècle ?Éléments disparus en 2018jardin d'agrément et jardin potager du château : situé à l'ouest du domaine, le jardin d'agrément comportait un parterre coupé de deux allées formant croix en son centre. L'un des espaces était agrémenté d'un bassin rectangulaire. Modifié en jardin anglais entre 1830 et 1860, il a aujourd'hui totalement disparu. Plus au nord, le potager était clos sur sa limite ouest d'une remise formant muret.
Sculpture
Personnage biblique ; ecce homo ; armoiries
Le Sacrifice d'Abraham, bas relief en pierre figure en haut de l'escalier du château (200 x 100 cm).
Mauvais état
Parc naturel régional
À signaler ; intérêt botanique
Château
Propriété d'une personne privée
En vente en 2018
2018
(c) Région Normandie - Inventaire général
1980 ; 2018
Chéron Philippe ; Benoît-Cattin Renaud ; Pottier Gaëlle
Dossier avec sous-dossier
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine