Ferme ; manoir
Ferme ; maison
Ferme-manoir du château, puis ferme, puis maison
Normandie ; Eure (27) ; Le Landin ; du Haut des Côtes (rue)
Pays du Roumois
Routot
Du Haut des Côtes (rue)
2018 A 228 ; ancien logis seigneurial et ses dépendances ; 2018 A 229 ; autres dépendances agricoles ; 1826 A 95 à 99 ; manoir ; 1826 A 45 à 47 ; maison
En écart
Enclos ; étable à vaches ; écurie ; grange ; maison
Limite 17e siècle 18e siècle ; 18e siècle
19e siècle
Attribution par travaux historiques
Garin Jean (habitant célèbre)
Ce corps de ferme, attenant au château du Landin, a été exploité jusqu'au début des années 2000.Il comprend un ancien logis seigneurial (IA27002798) pouvant dater du 16e ou 17e siècle, dépendant probablement du fief du Landin appartenant aux 15e et 16e siècle à la famille Garin, seigneurs de Moulineaux et parlementaires rouennais. Cette famille représente un modèle d’ascension sociale, par les charges administratives que remplissent ses membres : Adam Garin est greffier de l'Échiquier de Normandie en 1416, Jean Garin est conseiller à la cour laïque et son fils, du même nom, est lieutenant du vicomte de Rouen, entre 1519 et 1543, avant de siéger au Parlement. Son second fils, Pierre, qui lui succède sur les terres du Landin, est finalement anobli par le roi. En 1639, un bourgeois de Rouen, ayant épousé l’une des descendantes de cette famille, reçoit ce fief noble comprenant « un château depuis longtemps démoli, ainsi que manoir, maison, colombier à pied, moulin à vent, droit de pêche dans la Seine ». L'actuel logis de ferme, sur lequel on relève plusieurs phases de construction et modification d'ouvertures, aurait été reconstruit à l’emplacement de l’église primitive du Landin. Il aurait servi d’école mixte avant la construction de l'école congréganiste par la comtesse de Chaumont-Quitry en 1863 (tradition orale).Les autres dépendances agricoles, qui figurent toutes sur le cadastre napoléonien, datent de la fin du 17e siècle ou du 18e siècle.
Calcaire ; pierre de taille ; bois ; pan de bois ; silex ; appareil mixte ; brique ; calcaire ; moellon ; torchis
Ardoise ; tuile mécanique ; tôle ondulée
1 étage carré ; rez-de-chaussée
Toit à longs pans pignon découvert ; croupe
Escalier intérieur
Ce corps de ferme s'étend sur une surface de 5,50 hectares et comprend plusieurs corps de bâtiments : - un ancien manoir ou logis seigneurial, reconverti en grange : disposé en équerre, il repose sur un soubassement en silex et pierre de taille calcaire et s'élève sur un étage en pan de bois. Un pignon plus tardif a été juxtaposé à la construction d'origine pour le protéger des intempéries, côté ouest. Ce pignon apparent est maçonné en assises alternées de brique, silex et moellon calcaire et renforcé par des chaînages en pierre de taille calcaire.- une maison d'habitation, construite en maçonnerie de silex enduit et chaînages en brique, dont une partie s'élève en rez-de-chaussée surcroît et une partie sur un étage. Le pignon est, plus ancien, est appareillé en brique artisanale et chaînages en pierre de taille calcaire et laisse apparaître la trace d'anciennes ouvertures. Le sommet du pignon est percé de deux oculi ovales en brique.- deux dépendances agricoles disposées en enfilade ont été érigées à l'usage de grange, d'étable et de charretterie. Elles sont bâties en pan de bois (la première à grille avec un remplissage en torchis, la seconde avec un galandage de brique) et reposent sur un soubassement en pierre de taille calcaire et brique de Saint-Jean.- deux autres dépendances agricoles (une étable et un pressoir) occupent le fond de la cour, à la limite du périmètre du parc du château du Landin : elles sont construites en pan de bois avec de la brique en entre-colombage et reposent sur un soubassement en silex ou moellon calcaire. Le pignon ouest de l'étable est entièrement bâti en brique de Saint-Jean. Le pressoir se situe à proximité d'une mare ; - un autre bâtiment ayant servi de porcherie se situe au niveau d'un ancien verger dont ne subsistent que de vieux poiriers. La construction en pan de bois et galandage en brique repose sur un soubassement en brique artisanale.
Mauvais état
Parc naturel régional
Propriété d'une personne privée
1979
(c) Région Normandie - Inventaire général ; (c) Parc naturel Régional des Boucles de la Seine Normande
1987 ; 2018
Benoît-Cattin Renaud ; Pottier Gaëlle
Dossier avec sous-dossier
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine