Moulin à blé ; minoterie
Moulin Quesnel, puismoulin Crespin, actuellementminoterie Crespin
Logement
Moulin à blé Quesnel puis Crespin, puis minoterie Crespin
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Saint-Denis-le-Thiboult ; sur le C.V. 9
Seine-Maritime
Darnétal
Du Moulin (route ) 270
2019 OB 122, 541
En village
Le Crevon (affluent de l'Andelle)
Boulangerie ; logement ; buanderie ; garage ; bief de dérivation ; vanne
1er quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
1811 ; 1904 ; 1928
Daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par travaux historiques ; daté par source ; porte la date ; daté par source ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
Quesnel Louis-Thomas (propriétaire ; commanditaire) ; Crespin Modeste Florentin (propriétaire) ; Crespin Amédée (propriétaire ; commanditaire) ; Crespin Pierre (propriétaire ; commanditaire)
La première mention de ce moulin à blé figure dans un aveu des Seigneurs de Vascoeuil et Saint-Denis-le-Thiboult datant de 1715. Au début du XIXe siècle, il appartient à Louis Tomas Quesnel, négociant à Rouen et est exploité par Noel Lefèbvre, meunier de son état. L’édifice est entièrement reconstruit en 1811, comme l'indique la date portée sur l’un des pignons. Les modifications ne portent pas seulement sur le bâtiment, elles concernent également le système hydraulique du moulin dont le coursier est élargi dans le but l'installer une nouvelle roue hydraulique à godets de 3,70 m de diamètre mise en action par-dessous au moyen d’une chute d’eau de 2,80 m de hauteur. Les dimensions de la vanne mouloire du moulin sont alors portées à 80 cm de largeur sur 72 cm de hauteur et celles des vannes de décharges à 1,18 m de largeur sur 75 cm de hauteur. Suite à ces transformations, l’arrêté préfectoral du 27 juillet 1811 ordonne la pose de deux repères de police en amont et en aval du moulin. En 1862, le moulin appartient toujours à Louis Thomas Quesnel mais il est exploité par M. Denesle. Modeste Florentin Crespin reprend la gestion du moulin en 1877 puis en devient propriétaire en 1888 après rachat du site à Mme Vve Quesnel. Son fils Amédée Crespin en est propriétaire exploitant en 1904 et dote son moulin d’une roue fonctionnant par-dessous entraînée par une chute d’une force motrice de 12 à 13 CV. Le moulin possède alors deux paires de meules qui travaillent en continu et produisent 25 quintaux de blé par jour. En 1928, M. Massien, constructeur mécanicien à Charleval (27) effectue les travaux nécessaires au remplacement de la roue hydraulique par une turbine de type Francis à arbre horizontal d’une puissance 100 000 KW/h, sans toucher aux ouvrages régulateurs. Dans le même temps le moulin est entièrement rééquipé de machines modernes (plansichters, blutoirs, broyeurs à cylindres...) et transformé en une puissante minoterie. A partir des années 1930, Pierre Crespin succède à son père à la tête de l'établissement. La minoterie cesse de fonctionner à la fin des années 1960. Au moment de l'étude, le moulin proprement-dit est désaffecté mais conserve une partie de ses machines, notamment sa turbine et son mécanisme de transmission de l’énergie, quelques blutoirs et autres machines de production. La partie de l’édifice servant de logement au meunier est à usage de logements pour touristes. Le site comprend également des dépendances : charreterie, boulangerie... Cette dernière était reliée directement au moulin par une passerelle aujourd’hui disparue.
Brique ; calcaire ; moellon ; bois ; pan de bois
Ardoise
1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans croupe
Énergie hydraulique ; produite sur place ; turbine hydraulique
Le bâtiment à usage de moulin et de logement est un bâtiment construit en brique sur un soubassement de pierre de taille calcaire, de plan rectangulaire. Il mesure 175 m2 de surface au sol, compte 5 travées en longueur, 3 en largeur et comprend un étage surmonté d'un étage de comble, celui-ci est percé d'oculi pour recevoir la lumière naturelle. Enfin il est couvert d'un toit à longs pans avec croupe, en ardoise. L'extension opérée sur le pignon nord du moulin au moment du remplacement de la roue par une turbine consiste en une ossature de type poteau-poutre en béton avec un remplissage de brique au rez-de-chaussée où se trouve la cage du moteur hydraulique. L'étage est quant à lui réalisé en pans de bois et remplissage de brique. La partie moulin proprement-dite, aujourd'hui désaffectée, conserve encore un certain nombre de machines en place : trémies, nettoyeur, sasseur, régulateur à boules... La partie logement est quant à elle transformée en gite. Toutes les façades extérieures du bâtiment ont été restaurées et sont en parfait état de conservation.Toutes les dépendances (boulangerie, buanderie, garage) sont encore en place, à l'exception de la glacière. Elles consistent en des bâtiments en brique construits en rez-de-chaussée et un étage de comble, mais très largement remaniés pour être reconvertis en logement.
Établissement industriel désaffecté ; restauré ; remanié
IM76007021
À signaler
Atelier de fabrication ; machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)
Propriété privée
2000
(c) Région Normandie - Inventaire général
2000
Real Emmanuelle
Dossier individuel
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine