Hôtel ; tissage
Hôtel de manufacturier ; tissage de laine
Fabrique de drap Pierre Grandin l'Aîné, puis Pierre Grandin Frères, puis Pierre Grandin et Duvergier, puis Legrand Duruflé
Immeuble à logements
Hôtel de manufacturier et tissage de laine, fabrique de drap Pierre Grandin l'Aîné, puis Pierre Grandin frères, puis Pierre Grandin et Duvergier, puis Legrand Duruflé, actuellement immeuble à appartements
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Elbeuf ; 85 rue de la République
Anciennement région de : Haute-Normandie
Seine-Maritime
Elbeuf
République (rue de la) 85
1831 D 228 à 232 ; 1982 AH 1
En ville
Logement patronal ; atelier de fabrication ; cour
Milieu 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques
Pierre Grandin, héritier d'une famille de drapiers connue à Elbeuf depuis 1572, fait construire cette fabrique de laine au milieu du 18e siècle, peu de temps avant son décès en 1757. L'édifice se compose alors d'un hôtel édifié sur la rue, dont la façade a vraisemblablement été refaite au début du 19e siècle et de plusieurs ateliers de fabrication construits en retour, fermant une cour rectangulaire. Outre les ateliers de tissage, la fabrique comprenait initialement une teinturerie relié au cour du Puchot. En 1757, Marie-Marthe Poulain, veuve de Pierre Grandin, reprend l'affaire sous la raison sociale "Veuve Pierre Grandin l'Aîné et héritiers". Dans les années 1770, il est fait mention dans les registres de capitation de la paroisse Saint-Etienne, de la raison "Pierre Grandin Frères", faisant référence aux deux frères Joseph et Auguste Grandin. En 1780, Auguste Grandin demeure seul à la tête de l'entreprise et reprend pour son affaire le nom de Pierre Grandin l'Aîné. En 1787, il est le quatrième contribuable de la ville et son entreprise est la deuxième d'Elbeuf. En 1810, Antoine Duvergier, gendre d'Auguste Grandin s'associe à l'affaire qui prend le nom de "Pierre Grandin et Duvergier". Cette société a perduré jusqu'en 1827. En 1831, la manufacture appartient à Alexandre Legrand Duruflé. Son activité textile s'achève vers 1870. Comme la teinturerie, l'atelier qui fermait la cour à l'ouest a disparu. Celui qui subsiste a été récemment restauré. Hôtel et atelier sont aujourd'hui reconvertis en immeubles à appartements. En 1762, la fabrique est équipée de cinquante métiers.
Pan de bois ; brique ; enduit ; calcaire
Ardoise
2 étages carrés ; étage de comble
Charpente en bois apparente
Élévation à travées
Toit à longs pans ; pignon couvert
Produite sur place ; énergie humaine
Le logement patronal présente une façade ordonnancée sur rue, construite en pierre de taille calcaire sur deux étages carrés percés par des baies en arc segmentaire et un étage de comble avec lucarnes. Sa travée centrale est surmontée d'un fronton triangulaire percé d'un oculus. L'atelier de fabrication est construit en pan de bois à grille et brique en remplissage, sur un étage carré et un étage de comble.
Pan de bois à grille,grenier étente
Établissement industriel désaffecté ; restauré
À signaler
Logement patronal ; atelier de fabrication
Bien qu'en partie détruite, cette manufacture conserve à la fois le logis patronal de grande qualité architecturale et un atelier de fabrication en pan de bois, quant à lui médiocrement restauré.
Propriété privée
1974
© Inventaire général
1993
Emmanuelle Le Roy-Real
Dossier individuel
ELBTOUTES ; ELB206 ; ELB303 ; ELB305 ; ELB308 ; ELB310 ; Patrimoine industriel
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80