Demeure
Demeure
Occitanie ; 32 ; Lectoure
Lectoure
Bézodis
1824 F4 760 ; 2010 BK 38, 39
Isolé
Logement ; remise agricole ; colombier ; puits ; cour ; jardin
1ère moitié 18e siècle
1ère moitié 16e siècle
D’après les vestiges de croisées et la tour d'escalier de la maison, ainsi que la cheminée conservée dans la maison sud-est, Bezodis pourrait dater de la première moitié du 16e siècle. Jean de Percin, sieur de Bézodis et de Larroque, est issu d'une très ancienne famille noble normande (Percin ou Percy), qui avait suivi Guillaume le Conquérant à la conquête de l'Angleterre, puis s'était trouvée en Gascogne anglaise. Jean de Percin est nommé conseiller au parlement de Toulouse en 1553. Il résigne sa charge en 1582 au profit de son fils Valentin. En 1638, on va rendre les devoirs à Madame la Maréchale à Bezodis. Il ne peut s’agir que de Suzanne de Bassabat, seconde épouse du maréchal Antoine de Roquelaure. L’ensemble est remanié dans la première moitié ou au milieu du 18e siècle. Depuis 1824, date du cadastre ancien, une grande partie de l'aile sud-ouest du bâtiment des dépendances a été détruite, ainsi que le portail ouest. Deux bâtiments de dépendances ont été construits au sud-ouest, et la maison a été agrandie à l'ouest.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse ; tuile en écaille ; tuile mécanique
1 étage carré
Toit à longs pans ; toit polygonal ; croupe ; pignon
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour
La métairie est distribuée sur les trois côtés d'une cour ouverte au sud-ouest. La maison est bâtie au nord-est, au sommet d’une pente dont la roche a été creusée pour faire la cave. Un mur d’enceinte est conservé au nord-est. Un escalier en vis se situe dans la tour de l’angle nord-est. Des vestiges de croisées sont facilement reconnaissables sur la façade nord, au rez-de-chaussée et à l’étage. La pièce nord de l’étage, ancienne salle d’apparat avec vue sur la plaine, a conservé son plafond à la française peint en rouge. Le puits situé en face de la maison est couvert d'un toit polygonal recouvert de tuiles en écaille reposant sur trois piliers de pierre basés sur la margelle circulaire moulurée. Les fenêtres de l'aile ouest du bâtiment des dépendances sont à linteau segmentaire délardé et les combles sont éclairés par des jours ovales. La présence d’un bénitier dans le mur nord-est laisse supposer l’existence antérieure d’une chapelle. Un colombier circulaire est isolé au nord de la métairie. La maison située à l’angle sud-est de l’ensemble possède une cheminée n’ayant conservé que son manteau cintré chanfreiné et sa hotte en brique.
Menuiserie ; papier peint
Palmette ; draperie ; lys
Le manteau de la cheminée de la pièce sud-est du rez-de-chaussée de la maison est sculpté d'un décor Louis XIV comportant une palmette. Le couloir du rez-de-chaussée menant à la tour a conservé un papier peint composé de feuilles (donc antérieur à 1830) datant probablement de ? et représentant une draperie et des lys.
Remanié
Propriété privée
1979
(c) Ville de Lectoure ; (c) Inventaire général Région Occitanie
1979 ; 2010 ; 2017
Prost Gaëlle
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47