Fortification d'agglomération

Désignation

Dénomination de l'édifice

Titre courant

Fortification d'agglomération

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Montbéliard

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Montbéliard Centre

Partie constituante non étudiée

Fossé ; prison ; ouvrage d'entrée

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

11e siècle (?) ; 12e siècle (?) ; 13e siècle ; 2e moitié 14e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 1er quart 17e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Schickhardt Heinrich (architecte)

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

985, 1ère mention de la localité fortifiée de Montbéliard : cette 1ère enceinte doit se confondre avec celle du château ; 11e ou 12e, quartier fortifié dit Châtel entourant une partie du rocher du château ; enceinte du bourg Saint-Martin existe dès 1283 ; celle du quartier des halles ajoutée dans la 2e moitié du 14e siècle (porte à gaudet mentionnée en 1375) ; 15e siècle, importants travaux de restauration : construction de boillats (fausses braies ?) le long des murailles, couverture en charpente du chemin de ronde, doublement de l'enceinte à l'ouest et au sud du quartier Châtel (1436) , établissement de l'ensemble fortifié dit entre les portes (1431) , reconstruction de la plupart des portes ; vers 1475, apparition des boulevards : boulevard des Graviers, boulevards de l'Hôpital dont l'édification se poursuit au 16e siècle ; 1598 dessin des fortifications de la Neuve Ville par Heinrich Schickhardt, novembre, début des travaux, 1608 achèvement du gros-oeuvre ; 2 avril 1610 projet non réalisé par l'ingénieur Claude flamand de compléter l'ensemble par une muraille bastionnée le long de la rivière de l'Allan ; 1677, destruction de l'ensemble des fortifications par les Français ; des vestiges de tours et de murailles ainsi que quelques portes subsistèrent jusqu'au 19e siècle