Minoterie
Moulin d'Appilly
Minoterie dite Moulin d'Appilly
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Noyon ; V.C 1 d'Appilly à R.D. 1
Oise
Noyon
V.C. 1 d'Appilly à R.D. 1
V.C 1 d'Appilly à R.D. 1
1831 A 256 à 258
Isolé
Le Grand-ru
Atelier de fabrication ; logement patronal ; magasin industriel
4e quart 19e siècle
1898
Daté par source
Moulin mentionné au 17e siècle comme dépendant de la seigneurie de Varesnes. En 1830, M. Coquet modernise son moulin à farine, en l'équipant notamment d'une nouvelle roue hydraulique verticale. Le moulin est reconstruit vers 1898 et transformé en minoterie. L'ensemble devient très important au début du 20e siècle et connaît une forte activité qui se poursuit jusqu'en 1914. Malheureusement, les bâtiments sont en partie détruits au cours de la Première Guerre mondiale. A la fin des années 1920, l'établissement subit un incendie qui lui sera fatal. La minoterie ne sera pas reconstruite. Cette minoterie n'est aujourd'hui connu que par les représentations figurées anciennes, telles que les en-têtes de lettres et les cartes postales datant d'avant 1914. Vers 1830, le moulin est équipé d'une roue à augets de 11 m de circonférence faisant fonctionner une paire de meule d'1, 66 m de diamètre et un appareil de nettoyage. A l'époque, l'installation fonctionne pour la consommation locale. En 1864, la roue à aubes est de 5, 10 m de diamètre. En 1898, la minoterie fonctionne à l'aide d'une machine à vapeur attestée notamment par la cheminée représentée sur une gravure ancienne.
Brique ; brique avec pierre en remplissage
Ardoise
3 étages carrés
Élévation à travées
Toit à longs pans ; pignon découvert
Escalier dans-oeuvre
Énergie hydraulique ; produite sur place ; roue hydraulique verticale ; énergie thermique ; produite sur place
A l'arrière d'un jardin séparé par l'entrée ouvrant sur la cour de l'usine, la minoterie présentait une élévation à travées de trois étages carrés, dont un étage d'attique. Elle est, construite en brique avec chaînage d'angle harpé en pierre, repris également en encadrement des ouvertures. La façade sur cour était rythmée de onze travées. Elle était flanquée à l'arrière de la salle des machines, de la chaufferie et de la cheminée d'usine tronconique en brique. A l'extrémité gauche de l'entrée, le terrain était occupé par les magasins, élevés en rez-de-chaussée. L'ensemble de ces bâtiments est couvert d'une toiture à longs pans et pignons découverts. Séparé du corps principal de cette minoterie, l'habitation du meunier se trouvait dans l'alignement de la façade sur cour de l'atelier de fabrication. Il se composait d'une simple maison en rez-de-chaussée avec étage de comble, couvert également d'une toiture à longs pans et pignons découverts. Ce comble était éclairé de deux lucarnes
Détruit
1986
© Inventaire général
2001
Fournier Bertrand ; Hérold Michel ; Nafilyan Alain
Dossier individuel
Arrdt_compiegne
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens