Mine
Mine de potasse
Puits Théodore
Usine d'emballage et conditionnement
Mine de potasse du puits Théodore, actuellement usine d'emballage et de conditionnement
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Wittenheim ; rue du Général-de-Gaulle
Anciennement région de : Alsace
Haut-Rhin
Wittenheim
Sans toponyme
Général-de-Gaulle (rue du)
2003 32 51 à 53, 66, 75 à 77, 138, 139, 141, 145 à 157, 160 à 167, 435, 480 à 482
En écart
Bâtiment de la machine d'extraction ; bâtiment de recette ; atelier de fabrication ; atelier de conditionnement ; atelier de réparation ; bureau d'entreprise ; laboratoire ; magasin industriel ; hangar industriel ; centrale électrique ; chaufferie ; garage ; corps de garde ; poudrière ; terril ; cité ouvrière
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1911 ; 1912 ; 1920 ; 1923 ; 1926 ; 1930 ; 1936 ; 1953 ; 1958 ; 1959 ; 1960 ; 1968
Daté par source ; daté par travaux historiques
Les deux puits Théodore et Eugène qui formaient ce carreau ont été foncés en 1911-1912 et mis en exploitation en 1913. Ils sont la propriété du consortium allemand Wintershall-Laupenmühlen, jusqu'en 1919, date à laquelle ils ont été attribués aux MDPA. Une centrale électrique est construite en 1920 ; les équipements d'extraction des deux puits et de la chaufferie entièrement renouvelés en 1923. Construction la même année de bureaux, d'un garage et de magasins industriels et, en 1926, d'une remise de matériel d'incendie (étudiée : IA68000831). Entre 1925 et 1929, un ensemble d'ateliers spécialisés est établi au sud du carreau, formant une entité à l'écart. Le bâtiment des vestiaires disparu datait de 1930. L'atelier de réparation dit " atelier électrique " date de 1936. Nouveau hangar à chlorure en 1953, machine d'extraction en 1957 (étudiée) , chevalement en 1958 (étudié) , bâtiment de la machine en 1960 et recette en 1968. Le puits cesse ses activités le 14 février 1986. Chevalement Barbier-Benard-Turenne de 1958 (étudié : IA68000830). Inscrit à l'Inventaire supplémentaire des MH le 17 août 1995. Machine d'extraction Alsthom de 1960 (étudiée : IM688682).
Brique ; maçonnerie ; béton ; béton armé ; bois ; pan de bois ; fer ; pan de fer ; essentage de tôle
Tuile ; tôle ondulée ; ciment amiante en couverture
En rez-de-chaussée ; 1 vaisseau ; 3 étages carrés ; sous-sol
Charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
Élévation ordonnancée sans travées
Toit bombé ; toit à deux pans ; demi-croupe ; terrasse ; verrière ; appentis
Escalier intérieur : en maçonnerie, escalier tournant, en charpente métallique
Énergie électrique ; achetée ; convertisseur ; moteur électrique
Les procédés et les matériaux employés dans la construction des différents bâtiments renvoient aux grandes périodes de développement du carreau Théodore. Les constructions antérieures à la Seconde Guerre mondiale sont en brique maçonnée avec des toitures à 2 pans et pignons couverts (laboratoire, remise de matériel d'incendie, bâtiment des compresseurs, ateliers). Les bâtiments en rez-de-chaussée sont couverts de tuiles et leurs pignons ajourés de grandes baies semi-circulaires. Les bureaux ont un sous-sol, 1 étage carré et un escalier maçonné ; l'ancien atelier de broyage du puits Eugène (désaffecté) est distribué par des escaliers métalliques avec une toiture bombée sur 3 étages carrés et toit deux pans et lanterneau aveugle sur 2 étages carrés. Même caractères morphologiques pour l'atelier du puits Théodore, mais tout en béton, comme toutes les constructions postérieures à la seconde guerre mondiale. Charpentes métalliques pour les ateliers et le bâtiment de la machine d'extraction, en bois pour les hangars de stockage industriels. La recette et l'atelier de conditionnement du chlorure sont en pan de fer et parpaings de béton en garnissage. Le bâtiment de la Machine d'extraction a un sous-sol et un vaisseau. Les seules terrasses se trouvent à l'endroit de l'atelier de broyage Théodore et du corps de garde.
1995/08/17 : inscrit MH partiellement
IM68008682
À signaler
Chevalement ; machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)
Les installations d'extraction ne sont pas rares mais elles ont été considérées comme représentatives des modes de construction en vigueur au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Les équipements ne sont plus entretenus depuis la fermeture du puits et le sel a corrodé l'ensemble des constructions (notamment, le chevalement Théodore et sa recette).
Propriété d'un établissement public de l'Etat,propriété privée
1984 ; 2003
© Inventaire général ; © Inventaire général
1984 ; 2004
Bardout Michèle ; Buchheit Chip
Dossier avec sous-dossier
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