Tissage ; usine de blanchiment
Tissage et blanchisserie Ignace Béghin , puisTissage Deren, puisTissage Dufour-Deren, actuellementTissage Dufour-Walrave
Tissage et blanchisserie Ignace Béghin, puis tissage Deren, puis Dufour-Deren, puis Dufour-Walrave
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Armentières ; 12 place du Marché aux Toiles
Métropole européenne de Lille
Armentières
Marché aux Toiles (place du) 12
1888 B 217 à 277, 6622 à 6635 ; 1983 BE 175 à 196, 200 ; 2022 BE 145, 175, 176 ; Parties anciennes conservées
En ville
Lys (Rivière de la)
Atelier de fabrication ; logement patronal ; bureau ; cheminée d'usine
1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
1820 ; 1875
Daté par source ; daté par source
Au XVIIe siècle, le comte d’Egmont loue au sieur Jacques Debroud des prairies afin d’y pratiquer le blanchiment des toiles au soleil. Deux bâtiments datant probablement de 1820 et abritant des métiers à tisser à la main, marquent la fondation d’une première entreprise, celle des Béghin. La parcelle industrielle des années 1870 est composée de deux ateliers de fabrication. En 1875, Henri Deren fait construire un immeuble à cour avec une entrée distincte pour l’entreprise et le logement familial sur la place du Marché aux Toiles. (SMAGHUE, 2015). En 1882, le tissage Dufour-Deren est équipé de 235 métiers à tisser (Annuaire Dubar, 1889). Après la Première Guerre mondiale, un nouveau tissage est construit.En 1988, le site est occupé par l'entreprise d'ouvrages en matière plastique Les ateliers de la Lys. Cette même année, un incendie détruit une partie des ateliers.En 2023, le logement patronal et les bureaux sont conservés place du Marché aux Toiles. De la partie industrielle proprement dite ne subsistent que le plus ancien des ateliers de fabrication (en cœur d'îlot) datant probablement des années 1870, et la cheminée en brique, tous deux intégrés dans un vaste ensemble immobilier récemment construit.
Brique ; enduit ; pierre
Tuile flamande mécanique
2 étages carrés ; sous-sol ; étage de comble
Charpente en bois apparente
Élévation à travées
Toit à deux pans croupe
Énergie thermique ; produite sur place
Le site occupe une surface d'environ 1,4 ha. Les ateliers de fabrication en rez-de-chaussée sont en brique et couverts de shed. Ils sont en partie détruits par un incendie peu avant notre étude. L'atelier le plus ancien, en cœur d'îlot, d'environ vingt-quatre mètres sur dix mètres, a miraculeusement été épargné. Il compte deux niveaux. Des piliers de fonte soutiennent les planchers de bois (poutres et solives). L'atelier est couvert de longs pans à croupe en charpente en bois apparente, avec de la tuile flamande mécanique en matériau de couverture. Le logement patronal est en pierre. Il possède deux étages carrés et un étage de comble. Il est composé de sept travées avec modillon galbé et frise sous corniche. Le passage couvert est surmonté d'un fronton à ailerons. Les bureaux, dont les murs sont en brique enduite, comptent cinq travées sur trois niveaux d'élévation sous combles. Ils sont couverts d'un toit deux pans percé de lucarnes.
Établissement industriel désaffecté
Cette étude menée en 1988 a fait l'objet d'une mise à jour par le service de l'Inventaire en 2023.
Propriété privée (?)
1988
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1990 ; 2023
Ramette Jean-Marc
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex