Usine de teinturerie ; usine de confection ; usine de chaudronnerie
Usine de teinturerie Delattre , puisUsine de confection Debosque , actuellementUsine de chaudronnerie Manset
Usine de teinturerie Delattre, puis usine de confection Debosque, puis usine de chaudronnerie Manset (détruit)
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Armentières ; 30, 32, 34 rue des Fusillés
Métropole européenne de Lille
Armentières
Fusillés (rue des) 32 à 34
1881 B1 136 à 142 ; 1983 BE 70, 71, 169
En ville
La-Rivierette
Pièce de séchage ; entrepôt industriel ; atelier de fabrication ; logement patronal ; passage couvert ; cour ; magasin industriel
2e moitié 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
L'édifice est constaté pour la première fois au cadastre de 1888. En 1891, Paul Delattre sollicite l'autorisation d'établir une teinturerie sur le parcellaire. En 1905, sa veuve obtient l'autorisation d'y maintenir une fabrique de bâches imperméables sans cuisson des huiles. En 1921, monsieur Demeulenaere y installe une scierie mécanique. À une date inconnue, les locaux sont occupés par l'usine de confection Debosque. En 1988, l'édifice est occupé par la petite usine de chaudronnerie de M. Manset. Cette dernière comprend : une cisaille Bombled (Paris), une cintreuse, une tronçonneuse (de facture récente), une rouleuse (sans marque) , une poinçonneuse (sans marque) et une étampeuse-cisaille-poinçonneuse à bras (sans marque). Cette dernière, datant du premier quart du XXe siècle, permettait de mettre en forme une pièce cylindrique par action de deux mors reproduisant en creux la pièce à réaliser.En 2020, l'ensemble des bâtiments a disparu.
Brique
Tuile mécanique ; verre en couverture
2 étages carrés
Charpente en bois apparente
Toit à longs pans ; shed croupe
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Le logement patronal est un édifice modeste en brique comportant deux travées sur deux niveaux. La travée sud accueille un passage couvert ouvrant sur une cour pavée encadrée d'ateliers et de magasins industriels. Ceux-ci, construits en brique, ont au plus un étage et sont couverts de shed ou d'un toit à longs pans avec de la tuile flamande mécanique en matériau de couverture. La pièce de séchage compte deux étages dont le second est aveugle.
Établissement industriel désaffecté ; vestiges
Cette étude menée en 1988 a fait l'objet d'une mise à jour par le service de l'Inventaire en 2023.
Propriété privée (?)
1988
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1990 ; 2023
Ramette Jean-Marc
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex