Usine de blanchiment Auguste Mahieu dite Blanchisserie de la Lys, puis usine de construction mécanique Supéria, puis entrepôt industriel Ramery

Dénomination de l'édifice

Usine de blanchiment ; usine de construction mécanique ; entrepôt industriel

Appellation d'usage

Blanchisserie de la Lys, puisSupéria, actuellementRamery

Titre courant

Usine de blanchiment Auguste Mahieu dite Blanchisserie de la Lys, puis usine de construction mécanique Supéria, puis entrepôt industriel Ramery

Localisation

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Erquinghem-Lys ; rue des Frères Mahieu

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Métropole européenne de Lille

Canton

Armentières

Adresse de l'édifice

Frères-Mahieu (Rue des)

Références cadastrales

1983 B2 205 à 208, 1128, 1129, 2109 ; 2016 B2 79

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Lys (La)

Partie constituante non étudiée

Conciergerie ; cour ; cheminée d'usine ; pièce de séchage ; logement de contremaître ; voie ferrée ; atelier de fabrication ; château d'eau ; salle des machines ; cité ouvrière

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1892

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Description historique

Spécialisée dans le blanchiment et le crémage de fils et de toiles de lin, cette usine, nommée Blanchisserie de la Lys, appartient à l'ensemble textile Auguste Mahieu (IA00075777). Construite sur les bords de la Lys en 1892, elle est endommagée lors de la Première Guerre mondiale. Elle ne reprend ses activités qu'au début des années 1920. En août 1955, l'usine est fermée. Elle est vendue en 1962 aux Établissements Supéria, entreprise belge de construction de cyclomoteurs. Reprise en 1985 par la société Ramery, elle sert d'entrepôt d'engins de chantier.Le bâtiment de la pièce de séchage est inscrit aux Monuments historiques par arrêté du 21 avril 2000. Toutefois la pièce de séchage est désormais en grande partie effondrée (2023).

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; bois

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; zinc en couverture

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Typologie de couverture

Terrasse shed croupe ; toit à longs pans

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place

Commentaire descriptif de l'édifice

 Tous les bâtiments sont en brique et les charpentes en bois.La rue des Frères-Mahieu est une impasse clôturée au nord-ouest par la rivière de la Lys. L'entrée de l'usine est encadrée au sud par quatre logements de contremaîtres (I*) comptant un étage et un étage de comble et, au nord, par un édifice accueillant jadis bureaux et garages (H*). Ce dernier, en rez-de-chaussée, il est couvert d'un toit à longs pans avec du zinc en matériau de couverture.Au nord-est de la cour pavée se trouve un ensemble de bâtiments dont le plus vaste est la pièce de séchage (B*), reconnaissable à ses abat-vents en bois. Elle est située au-dessus de l'atelier de crémage (A*) qui en occupe le rez-de-chaussée. Au sud-est, un édifice en rez-de-chaussée couvert de longs pans à croupe lui est accolé ; c’est l'atelier de débouillissage (C*) qui côtoie la salle des machines et sa cheminée ainsi qu’une pièce de séchage (D*) dit séchoir au feu. Un système de chaînes et poulies, permettant l'ouverture des cheminées, est visible depuis le toit en terrasse supportant par ailleurs un réservoir métallique à eau de pluie.La partie ouest, en rez-de-chaussée, est couverte de sheds et de longs pans à croupe. Il s'agit de l'atelier de blanchiment (E*). Un réseau de voies ferrés quadrillait la blanchisserie permettant d'acheminer les wagonnets, via des rotondes, des bains où blanchissait la toile à deux séchoirs extérieurs, aujourd'hui disparus. Un système de chaînes et de poulies permettait de soulever le couvercle des cuves depuis l'entrée de la salle de débouillissage (C*).À quelques centaines de mètres à vol d'oiseau, perpendiculairement à la rue d'Armentières, se trouve la cité Mahieu, nommée Fort-Mahieu. Il s'agit d'une rue double en impasse bordée d'environ cent-quarante maisons jointives d'un étage et comble. *. Se reporter à l'illustration 4 : plan masse avec angles de prises de vue d'après le plan cadastral de 1983.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté ; mauvais état

Date et niveau de protection de l'édifice

inscrit MH partiellement

Précision sur la protection de l'édifice

Bâtiment de la pièce de séchage (cad. B 2151) : inscription par arrêté du 21 avril 2000

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Pièce de séchage

Observations concernant la protection de l'édifice

Cette étude menée en 1988 a fait l'objet d'une mise à jour par le service de l'Inventaire en 2023.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune (?)

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1988

Copyright de la notice

(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Date de rédaction de la notice

1990 ; 2023

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Ramette Jean-Marc

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex