Filature ; usine de confection ; tissage
Filature de lin
Usine de confection Acquart-Lescaillet, actuellementFilature et tissage Mahieu-Ferry
Filature et tissage Mahieu-Ferry, puis Tissage Mahieu, puis usine de confection Acquart-Lescaillet
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Houplines ; 259 rue Victor Hugo
Métropole européenne de Lille
Armentières
Victor-Hugo (Rue) 259
1934 A6 2256 à 2299 ; 1888 B2 1302 à 1310
En ville
Lys (La)
Conciergerie ; atelier de fabrication ; cour ; enclos ; salle des machines ; pièce de séchage ; cheminée d'usine
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
La filature de lin appartient à l'ensemble textile Auguste Mahieu (IA00075777). Elle est construite en 1880 pour monsieur Mahieu-Ferry. Une demande de modification de quatre machines à vapeur est formulée en 1893. Endommagée lors de la Première Guerre mondiale, l'usine est reconstruite. Elle est mentionnée Tissage Mahieu au cadastre d'Houplines de 1934. Il semble que cette activité cesse dans les années 1970. Le site est alors partiellement occupé par l'usine de confection Acquart-Lescaillet. En 1988, une partie des bâtiments a disparu. Certains autres autres accueillent de petites entreprises commerciales. En 2023, il ne reste qu'un magasin perpendiculaire à la rue Victor-Hugo.
Brique
Tuile flamande mécanique
2 étages carrés ; rez-de-chaussée surélevé
Charpente en bois apparente
Terrasse toit à longs pans croupe ; shed ; toit à longs pans brisés
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
L'usine est construite à cheval sur les territoires d'Armentières et d'Houplines entre la rue et la Lys. Elle est constituée de quatre lignes de bâtiments en brique, perpendiculaires à la rue et séparés par des cours et des voies de circulation. Déjà, au cours de l'enquête (1983), il apparait que certains bâtiments figurant au cadastre (au centre de la parcelle) ont disparu. Les ateliers de fabrications et magasins ont au plus deux étages. Les toits à longs pans et à croupe sont couverts de shed. Un bâtiment (le crémage ?) est surmonté d'une pièce de séchage, reconnaissable à ses abat-vents en bois.Le site comprend deux salles des machines, en rez-de-chaussée surélevé, qui se démarquent par la qualité des matériaux et leur mise en œuvre. La première offre sur la cour une vaste surface vitrée à meneaux de bois. Elle est surmontée d'un réservoir métallique. La seconde salle, ornée d'un fronton et décoré de motif en brique vernissée, est éclairée de trois baies en serlienne.La conciergerie, d'un étage carré avec comble, a un toit à longs pans brisés et à croupe.
Vestiges
Cette étude menée en 1988 a fait l'objet d'une mise à jour par le service de l'Inventaire en 2023.
Propriété privée (?)
1988
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1990 ; 2023
Ramette Jean-Marc
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex