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Plateforme ouverte du patrimoine

Filature de jute Saint Frères, puis Boussac Saint Frères à Saint-Ouen, devenue corderie, puis usine de fibres artificielles et synthétiques Peaudouce, puis Trioplanex

Désignation

Dénomination de l'édifice

Filature ; corderie ; usine de fibres artificielles et synthétiques

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Filature de jute

Appellation d'usage

Saint Frères, puisBoussac Saint Frères, puisPeaudouce, actuellementTrioplanex

Titre courant

Filature de jute Saint Frères, puis Boussac Saint Frères à Saint-Ouen, devenue corderie, puis usine de fibres artificielles et synthétiques Peaudouce, puis Trioplanex

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Somme (80) ; Saint-Ouen ; 80 rue de la République

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Grand Amiénois

Canton

Domart-en-Ponthieu

Adresse de l'édifice

République (rue de la) 80

Références cadastrales

1832 A2 459-460 ; 1832 A3 469 à 472

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Nom de l'édifice

L'ensemble industriel textile Saint Frères

Références de l'édifice de conservation

IA00076559

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle (détruit) ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1847 ; 1865 ; 1874 ; 1881

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; porte la date ; daté par source ; daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique

Matériaux de la couverture

Ardoise ; tuile mécanique ; verre en couverture

Typologie de couverture

Toit à longs pans croupe ; shed ; toit bombé

Commentaire descriptif de l'édifice

Le site industriel s'étend au nord du village de Saint-Ouen, et se développe selon un axe est-ouest. En raison de l'unité de cordage qui nécessitait de très longs ateliers, qui atteignaient plus de 300 m de long, le site possède une superficie très étendue. De la chaussée Brunehaut, il gagne les confins de la commune, à l'est, vers Berteaucourt-les-Dames et Saint-Léger-les-Domart. Ce site est enfin traversé par la rivière de Nièvre ainsi que par la ligne de chemin de fer qui mettait l'usine en relation avec les unités de production de Flixecourt et d'Harondel. Elle possède deux entrées principales : La première, à l'ouest, sur l'ancienne chaussée Brunehaut, permettait aux ouvriers de la cité Saint-Jules et Saint-André de rejoindre rapidement l'usine. De même, la seconde entrée située du côté nord vers la rue du Général de Gaulle, permettait aux ouvriers des cités Saint-Charles et Saint-Pierre de se rentre également rapidement à leur poste de travail. Enfin, une troisième entrée, moins officielle, avait été aménagée au sud pour les ouvriers de la cité Saint-Hubert ainsi que, dans une certaine mesure, pour ceux de la cité Saint-Jacques. A l'intérieur du site, une part importante des bâtiments et des ateliers a été détruite. Du côté ouest, il subsiste néanmoins l'ancien bâtiment d'infirmerie, implanté perpendiculairement et construit en brique, à un étage carré et couverts d'un toit en ardoises à longs pans et croupes. L'ancienne chaufferie et les ateliers qui existaient de ce côté ont été détruits. Il reste cependant une partie de la cheminée qui porte la date de 1865 sur son soubassement. Son fut, qui avoisinait les cinquante mètres de hauteur, a été tronqué et couronné d'un réservoir d'eau. Au nord, les pavillons d'entrée servant de conciergerie sont également conservés ainsi que le bâtiment administratifs. En revanche, tous les entrepôts et une grande partie de la filature n'existe plus. Le bâtiment des batteries, construit en brique, et présentant une intéressante façade de sept travées clairement délimitées par le rythme des pilastres et des longues ouvertures en plein cintre, est l'un des bâtiments les plus soignés. Il est comprend un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé. Plus à l'est, quelques ateliers en sheds et structure métallique sont partiellement conservés, ainsi que quelques hauts bâtiments en briques, à longs pans et pignons couverts. Au sud, la grande centrale thermique a été détruite. La haute cheminée à réservoir d'eau en béton qui lui était attenante, est désormais isolée.

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Ce dossier de repérage du patrimoine industriel établi en 1988 a été mis à jour et enrichi en 2013 dans le cadre de l'inventaire topographique du Val-de-Nièvre.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1986

Date de rédaction de la notice

1988 ; 2013

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens

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Vue générale.
Vue générale.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue de la cheminée d'usine.
Vue de la cheminée d'usine.
© Inventaire général, ADAGP
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