Ville
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Île-de-France ; Val-de-Marne (94) ; Thiais
Thiais
Limite 12e siècle 13e siècle ; 2e moitié 15e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
La seigneurie de Thiais appartient à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. En 1225, chapelle de Choisy érigée en paroisse indépendante : Thiais ne s'étend plus jusqu'à la Seine. Fin 12e, début 13e siècle, reconstruction de l'église paroissiale Saint-Leu-Saint-Gilles. Thiais connaît les troubles de la guerre de Cent Ans et ceux de la Ligue. Eglise profondément remaniée à la fin du 15e siècle. Village brûlé en 1652 sous la Fronde. Louis XV achète la totalité de la seigneurie de Thiais en 1764, la sépare en deux pour garder Choisy et revendre Thiais et Grignon à François de Paule Lefèvre d'Ormesson. Thiais comprend le village et 4 écarts situés aux limites de la commune et sur les routes principales : à Grignon, à la Belle Epine, sur la route de Paris et à l'angle des routes de Thiais et de Villeneuve. Route de Versailles percée en 1752. La commune devient lieu de villégiature dès le début du 19e siècle. Nombreux pensionnats. Seule trace industrielle importante : la blanchisserie. Sévère bataille pendant guerre de 1870. Reconstructions et percements de rues dans le quart nord-est du pays. Implantations municipales (mairie et écoles : 1884, poste : 1889, salle des fêtes : 1907, monuments aux morts) font le lien entre noyau ancien et nouveaux quartiers. Deux lotissements de maisons modestes au début du 20e siècle. Cimetière parisien (non étudié) ouvert en 1929. Centre ancien démoli à la fin des années 1970, début des années 1980
1991
© Inventaire général
1991
Belle Véronique
Dossier individuel