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Plateforme ouverte du patrimoine

Eglise paroissiale Saint-Louis, Saint-Nicolas

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Louis ; Saint-Nicolas

Titre courant

Eglise paroissiale Saint-Louis, Saint-Nicolas

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Val-de-Marne (94) ; Choisy-le-Roi ; place de l'Eglise

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Choisy-le-Roi

Adresse de l'édifice

Eglise (place de l')

Références cadastrales

1810 A 283 ; 1981 H 57

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Tombeau

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Milieu 18e siècle

Commentaires concernant la datation

Porte la date ; daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par travaux historiques

Description historique

Première église de Choisy, dédiée à saint Nicolas, construite au bord de la Seine en 1207. Elle fut érigée en cure en 1225. Mademoiselle de Montpensier fit rebâtir le choeur en 1686 par son architecte Jacques IV Gabriel (?) , M. de Rolin son intendant étant chargé de la conduite des travaux. Elle fut démolie en 1759. Nouvelle église royale et paroissiale édifiée par la volonté de Louis XV (d'où le vocable Saint-Louis-Saint-Nicolas) sur les plans d'Ange Jacques Gabriel, inspecteur général des Bâtiments du roi et son premier architecte, de 1748 à 1760. Travaux adjugés le 15 mai 1748 : furent adjudicataires les frères Thévenin, entrepreneurs en maçonnerie, Chaulot, couvreur, Sandrier et Enée, charpentiers, Parant, serrurier et Pérard, maçon. Un premier projet prévoyait que le salon permettant au roi d'accéder à ses tribunes soit rond, utilisant l'ordre dorique pour l'extérieur et corinthien pour la décoration intérieure. Le portail paroissial (qu'il était convenable de différencier du portail royal) devait être orné au premier niveau de l'ordre toscan, au second de l'ordre dorique, la nef étant également ornée de ce dernier. Le clocher devait s'élever sur 3 niveaux. Dans le projet finalement adopté, aucun ordre n'est retenu. Le salon est à pans et le clocher ne comprend que 2 niveaux. Dans le devis de 1748, il est indiqué que la pierre dure pour les libages, les plates-formes de fondation pour les parements, ainsi que la pierre tendre proviendront des carrières de Saint-Maur et Charenton, que les moellons de meulière seront des environs de Choisy et que les briques seront d'Igny (?) ou de Massy (Essonne). Dans ce même devis est prévu un caveau de sépulture, voûté en berceau en meulière dans deux des travées des bas-côtés. Construction d'une nouvelle sacristie en 1862-1863 sous les ordres de l'architecte communal Naissant. Au cours du 19e siècle, la mairie occupa le pavillon du roi, nécessitant d'importants travaux en 1884, puis de 1898 à 1900. Pavillon occupé par le commissariat au 20e siècle. Actuellement sans affectation. L'église fut cathédrale de 1964 à 1987. Aujourd'hui, elle est cathédrale honoraire

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; meulière ; brique ; pierre avec brique en remplissage

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Fausse voûte en berceau plein-cintre (à lunettes) ; cul-de-four

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée sans travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe polygonale ; appentis ; toit à longs pans brisés ; dôme circulaire

Commentaire descriptif de l'édifice

On peut supposer que l'église est construite avec un appareil de pierre de taille en parement avec brique et meulière en remplissage toutes les couvertures sont en ardoise d'Engers, nef et choeur : toit à longs pans, croupe et croupe polygonale, bas côtés : en appentis, salon et chapelles du roi : toit à pans brisés, clocher : dôme circulaire, toit à pans brisés, nef : fausse voûte en berceau plein-cintre à lunettes, choeur couvert en cul-de-four, bas côtés plafonnés

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)

Indexation iconographique normalisée

Fronton, médaillon, guirlande, ornement à forme architecturale, ange, pot à feu

Description de l'iconographie

Support : élévation antérieure, élévation postérieure, clocher

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1975 : classé MH

Référence aux objets conservés

IM94000679 ; IM94000691 ; IM94000678 ; IM94000688 ; IM94000680 ; IM94000686 ; IM94000687 ; IM94000685 ; IM94000681 ; IM94000677 ; IM94000684 ; IM94000682 ; IM94000683 ; IM94000693 ; IM94000692 ; IM94000689 ; IM94000690

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1992

Date de rédaction de la notice

1992

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Belle Véronique

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

1/17
Elévation antérieure.
Elévation antérieure.
© Inventaire général, ADAGP
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Le chevet et le salon du roi.
Le chevet et le salon du roi.
© Inventaire général, ADAGP
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Détail d'une croix de consécration.
Détail d'une croix de consécration.
© Inventaire général, ADAGP
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L'élévation antérieure et le clocher.
L'élévation antérieure et le clocher.
© Inventaire général, ADAGP ; © Paris, Bibliothèque nationale de France Estampes
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L'élévation antérieure et le clocher.
L'élévation antérieure et le clocher.
© Inventaire général, ADAGP ; © Paris, Bibliothèque nationale de France Estampes
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L'élévation antérieure.
L'élévation antérieure.
© Inventaire général, ADAGP ; © Archives départementales, Val-de-Marne
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L'élévation postérieure avec au centre le salon à pans permettant au roi, à la reine ainsi qu'à la cour d'accéder à leurs tribunes.
L'élévation postérieure avec au centre le salon à pans permettant au roi, à la reine ainsi qu'à la cour d'accéder à leurs tribunes.
© Inventaire général, ADAGP
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Le chevet et le salon du roi.
Le chevet et le salon du roi.
© Inventaire général, ADAGP ; © Paris, Bibliothèque nationale de France Estampes
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Le salon du roi en 1928 transformé en commisariat de police.
Le salon du roi en 1928 transformé en commisariat de police.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue intérieure de l'église. L'arcade derrière le Christ en croix fut prévue libre lors de sa construction. Les fidèles se plaignant des courants d'air, elle fut sommairement bouchée puis ornée, vers 1900, d'un décor en céramique signé Hippolyte Bouenger et Cie (aujourd'hui masqué par un rideau).
Vue intérieure de l'église. L'arcade derrière le Christ en croix fut prévue libre lors de sa construction. Les fidèles se plaignant des courants d'air, elle fut sommairement bouchée puis ornée, vers 1900, d'un décor en céramique signé Hippolyte Bouenger et Cie (aujourd'hui masqué par un rideau).
© Inventaire général, ADAGP ; © Archives départementales, Val-de-Marne
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Elévation latérale droite.
Elévation latérale droite.
© Inventaire général, ADAGP
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Détail de l'une des niches de l'élévation antérieure surmonté d'un motif de drapé.
Détail de l'une des niches de l'élévation antérieure surmonté d'un motif de drapé.
© Inventaire général, ADAGP
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Détail d'un pot-à-feu en amortissement sur l'élévation antérieure.
Détail d'un pot-à-feu en amortissement sur l'élévation antérieure.
© Inventaire général, ADAGP
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Détail d'une console sur le pavillon du roi.
Détail d'une console sur le pavillon du roi.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue intérieure vers le choeur prise depuis la tribune d'orgue.
Vue intérieure vers le choeur prise depuis la tribune d'orgue.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue intérieure vers la tribune d'orgue.
Vue intérieure vers la tribune d'orgue.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue de l'ancienne tribune réservée au roi et à la reine, aujourd'hui sacristie.
Vue de l'ancienne tribune réservée au roi et à la reine, aujourd'hui sacristie.
© Inventaire général, ADAGP
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