Tréfilerie, puis moulin à papier, moulin à farine, moulin à pâtes et émail à porcelaine dit Moulin de Fer ou de la Peyrière, puis cartonnerie, usine textile, usine de pâtes alimentaires, usine de quincaillerie

Dénomination de l'édifice

Tréfilerie ; moulin à papier ; moulin à farine ; moulin ; cartonnerie ; usine textile ; usine de pâtes alimentaires ; usine de quincaillerie

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Moulin à pâtes et émail à porcelaine

Appellation d'usage

Moulin de Fer ou de la Peyrière

Titre courant

Tréfilerie, puis moulin à papier, moulin à farine, moulin à pâtes et émail à porcelaine dit Moulin de Fer ou de la Peyrière, puis cartonnerie, usine textile, usine de pâtes alimentaires, usine de quincaillerie

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Aixe-sur-Vienne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Aixe-sur-Vienne

Références cadastrales

1818 A2 588 ; 1984 AS 55

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

L'Aixette

Partie constituante non étudiée

Cour ; bureau d'entreprise ; atelier de fabrication ; four industriel ; forge ; magasin industriel ; passerelle ; pigeonnier ; écurie ; fontaine ; transformateur (abri) ; logement

Siècle de la campagne principale de construction

17e siècle ; 18e siècle (?) ; 19e siècle

Auteur de l'édifice

Remploi

Remploi

Description historique

Edifice datant du 17e ou du 18e siècle. Abrite d'abord une tréfilerie. 5 août 1727, vente du moulin du Fer ou de la Peyrière appartenant au maître tréfilier Nicolas Oberon, aux frères Joseph et Gabriel Grellet demeurant à Limoges. Dans l'état des fonds de 1741, décrit comme un moulin comportant une petite maison pour le maître, un jardin confrontant l'Aixette, et une chènevière. Abrite par la suite un moulin à papier, un moulin à farine. En 1854, autorisation accordée à la veuve Perrier et au sieur Robert d'installer un moulin à cailloux pour fabriquer de la pâte à porcelaine. En 1871, installation d'une cartonnerie, à laquelle succède jusqu'en 1920 une usine d'effilochage de chiffons. En juin 1880, vannes de décharge emportées par les eaux. A cette date une centaine d'ouvriers travaillent au moulin. De 1924 à 1930, création d'une fabrique de pâtes, dites " pâtes alimentaires des Carmes ", aux marques Optima et Stella. Démolition à une date inconnue de la maison du directeur et d'écuries. Enfin installation d'une usine d'épingles à cheveux. En 1992, usine employant 26 personnes dont cinq, travaillant à domicile, et chargées du conditionnement. Transfert de cette usine dans la commune d'Isle, à la fin de l'année 1992

Matériaux du gros-œuvre

Gneiss ; granite ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit polygonal

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis ; escalier intérieur

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place ; turbine hydraulique ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Ensemble de plusieurs bâtiments occupant un espace situé sur la rive droite de l'Aixette après son confluent avec le ruisseau de l'Alma ; bâtiment principal, à un étage carré et étage de comble, comportant contre le mur pignon nord une tour en demi hors-oeuvre terminée par un clocheton hexagonal en bois et couvert d'ardoise servant autrefois de pigeonnier ; rez-de-chaussée avec piliers de soutien ; bâtiment comprenant les ateliers de fabrication d'épingles à cheveux (forme et vernissage) et l'espace de stockage ; du sud au nord, et accolés au mur goutterot ouest de ce premier bâtiment, se situent trois bâtiments en rez-de-chaussée : un bâtiment affecté au sanitaire, un bâtiment contenant la salle des fours et un troisième bâtiment servant d'atelier de serrurerie et de local à machine à émail ; machine avec l'inscription : Antwerp, Belgium, Ooms ; bâtiment en rez-de-chaussée, disposé en équerre par rapport au mur pignon nord et abritant l'atelier de mécaniq!

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Saint Georges ; tête

Description de l'iconographie

Sujet : saint Georges sculpté en pied, support : socle en pierre fixe dans l'angle sud-est des murs d'un bâtiment ; sujet : tête sculptée, support : socle soutenant la statue représentant saint Georges

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1992

Copyright de la notice

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Date de rédaction de la notice

1994

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Celer Françoise

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00