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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine de tabletterie (usine de tournerie) dite tournerie communale

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de tabletterie

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Usine de tournerie

Appellation d'usage

Tournerie communale

Destination actuelle de l'édifice

Usine de petite métallurgie ; atelier de pièces détachées en matière plastique

Titre courant

Usine de tabletterie (usine de tournerie) dite tournerie communale

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Choux

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bouchoux (Les)

Références cadastrales

1981 ZC 152

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Bureau ; atelier de fabrication ; transformateur ; garage ; citerne

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1908

Commentaires concernant la datation

Daté par tradition orale

Description historique

Pour vendre le courant de sa centrale hydroélectrique du Saut-Mortier (commune de Cernon) en activité depuis 1901, la S.A. l'Union électrique construit l'usine en 1908, à la demande de la commune. Elle y loue des places de tour. Deux activités y sont représentées : tournerie avec la production de pièces en buis pour les jeux et d'objets pour l'industrie pharmaceutique, fabrication de pipes à façon pour la maison Dalloz. En 1913, une scie à ruban avec chariot automatique est acquise et placée dans un bâtiment reconstruit en parpaing de béton après la Seconde Guerre mondiale. Une batteuse est également attestée. L'usine est endommagée par un incendie en 1952. A cette date et jusqu'en 1961, elle accueille une fabrique de briquets des Ets J. Monneret et Cie, dont l'usine principale est à Saint-Claude. Lui succède un atelier de finition des pièces en zamak issues de la fonderie san-claudienne Manzoni-Bouchot. En 1978, l'entrepôt situé entre l'usine et la mairie est détruit par la neige. En 1989, le bâtiment est loué à Perrier, artisan travaillant le plastique à façon, qui construit le transformateur et la citerne de 24 m3. Matériel en 1990 : la scie communale et 4 presses à injecter soit 2 DK (France), une Negri-Bossi (Italie) et une Arburg (RFA). Une trentaine de personnes au début du siècle, 3 ou 4 dans les années 1970, une en 1990.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit ; béton ; parpaing de béton ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

En rez-de-chaussée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie électrique ; achetée

Commentaires d'usage régional

Baie avec arc segmentaire

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1990

Date de rédaction de la notice

1992

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Poupard Laurent

Typologie du dossier

Dossier individuel

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Choux. Tournerie et fabrique de pipes [ouvriers et ouvrières].
Choux. Tournerie et fabrique de pipes [ouvriers et ouvrières].
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Fenêtres de la façade latérale droite.
Fenêtres de la façade latérale droite.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Pipières devant l'usine.
Pipières devant l'usine.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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