Carrière ; usine de chaux
Maison ; atelier
Carrière, usine de chaux, actuellement maison, atelier
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Dole ; 7 rue Xavier Joly ; 52, 54 rue Jean-Joseph Pallu
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Dole nord-est
Les Perrières
Xavier Joly (rue) 7 ; Jean-Joseph Pallu (rue) 52, 54
1980 AT 180, 239
En ville
Bureau ; atelier de fabrication ; four industriel ; excavation ; magasin industriel ; hangar industriel
4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
1er quart 20e siècle
Daté par source ; daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par tradition orale
A partir de 1837, des autorisations de construction de fours à chaux aux lieux-dits les Grandes Carrières et les Perrières sont accordées à François Decoursières, Jean-François Thibert, Degais et François Besson (propriétaire en 1856 de fours face à la gare, abandonnés vers 1867 pour l'usine de chaux et ciment établie au lieu-dit Saint-Martin). Installé par la suite, Jean-Baptiste Roy (tuilier à la Bedugue) cède ses fours des Grandes Carrières et ceux près du "pont tordu" à Armand-Florentin Bosne, propriétaire d'une briqueterie avenue de Landon. Celui-ci fait construire le four à chaux actuel et deux maisons. Il leur ajoute un bureau vers 1912. Eugène Bosne vend l'ensemble vers 1922 à Camille Monin (qui fait faillite en 1930). Parallèlement existe un atelier de tailleur de pierres : la carrière se compose d'une couche de pierre à chaux surmontant la pierre à bâtir. En 1936, Sébastien Faccenda achète la propriété et arrête le four qui est partiellement démoli pendant la guerre, alors que le matériel est démonté. Après la Seconde Guerre mondiale, la carrière est louée pendant quelques années à l'entreprise dijonnaise Ory, qui en extrait la pierre servant à la reconstruction des frontons des salines d'Arc-et-Senans. Durant cette période, la veuve Faccenda fabrique des parpaings de béton dans le bâtiment du four. Vers 1946, une habitation est édifiée sur le haut du four. En 1948, le fils de Mme Faccenda, Jean, s'établit à son compte comme tailleur de pierres. La même année, un projet de réutilisation du bâtiment pour installer une fabrique artisanale de savon demeure sans suite. Toutefois, de 1960 à 1984, celui-ci est utilisé comme cave d'affinage de gruyère par des négociants de Marnoz. Actuellement, seul subsiste en activité l'atelier de tailleur de pierres de Jean Faccenda. Scie à fil Perrot-Aubertin (Cabourg). 4 ou 5 personnes employées au four vers 1930.
Calcaire ; moellon ; brique ; enduit partiel ; béton ; parpaing de béton ; essentage de tôle ; fer ; pan de fer
Tuile mécanique ; béton en couverture ; tôle ondulée
Étage de soubassement ; 1 étage carré
Voûte en demi-berceau ; voûte en berceau segmentaire
Élévation à travées
Toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert
Four à chaux : rez-de-chaussée voûté en berceau segmentaire de chaque côté du four, en berceau plein cintre à l'arrière, en demi-berceau sous le logement au sud et en demi-arc de cloître pour la salle de réception des sacs au sud-est. Surmonté d'une maison couverte d'un toit à longs pans en tôle ondulée appuyé sur 2 appentis en béton. Logement sud avec étage de soubassement et étage carré, façade à travées, murs alliant moellon et brique. Atelier de tailleur de pierres coiffé d'appentis en tôle ondulée. Hangars métalliques servant d'entrepôt. ; surface du site en m2 : 40249
Baie rectangulaire ; baie avec arc segmentaire
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1989
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1989
Poupard Laurent
Dossier individuel