Usine métallurgique ; centrale hydroélectrique
Forges de Rans, puis usine de produits chimiques de la société Distibois
Usine de produits chimiques
Usine métallurgique dite forges de Rans, puis centrale hydroélectrique, usine de produits chimiques
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Rans
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Dampierre
1810 C 9, 11, 54 ; 1979 ZK 7, 13, 16, 17, 35, 200, 238
En village
Doubs (le)
Atelier de fabrication ; salle des machines ; barrage ; canal ; laboratoire ; logement patronal ; logement d'ouvriers ; passerelle
1er quart 18e siècle (détruit) ; 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1920
Porte la date ; daté par travaux historiques ; daté par tradition orale
13 janvier 1705, arrêt du Conseil du roi autorisant le prince de Bauffremont à construire des forges sur la rive du Doubs. L'ensemble se compose en 1790 d'un haut fourneau, d'une forge et de deux feux d'affinerie. Acheté par Léonard Caron vers 1798 puis intégré, dès sa création en 1854, dans la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté. Usine partiellement démolie et reconstruite entre 1854 et 1857 pour devenir le centre principal de fabrication de la fonte pour la société et assurer l'approvisionnement de la "forge neuve" de Fraisans dont elle dépend. Reliée à celle-ci et à la mine de fer d'Ougney par une voie ferrée aujourd'hui disparue. Trois hauts fourneaux au bois et deux au coke fonctionnent en 1857. Reconstruction du logement d'ouvriers en 1857. Non rentables, les hauts fourneaux au bois sont progressivement arrêtés et démolis (vers 1870). En 1877, seul fonctionne encore un haut fourneau au coke. L'usine ferme en 1891. Elle est reprise par la société Distibois qui y fabrique du charbon de bois de 1938 à 1976 et aménage un laboratoire au rez-de-chaussée du logement patronal. Construite en 1920 (date portée), une centrale hydroélectrique sert de bâtiment d'eau à la société jusqu'en 1976 puis redevient autonome. Elle seule est active en 1988, les autres bâtiments tombent en ruine. Protection Monuments historiques en 1984 : bâtiments industriels (sauf la centrale) et logement patronal (façades et toiture). Récupérateur de chaleur utilisant les gaz du gueulard pour la soufflerie en 1840. 2 machines soufflantes à 6 pistons en fonte actionnées par 2 machines à vapeur de 100 ch après la reconstruction des années 1850. Equipements de la société Distibois démontés sauf les cuves, 3 petits moteurs de la société Oerlikon à Ornans, un ventilateur Meidinger de Saint-Louis (Bas-Rhin) et 2 pompes. 27 ouvriers en 1840, 250 en 1863, 125 en 1878.
Calcaire ; moellon ; fonte ; béton ; parpaing de béton ; brique ; enduit partiel
Tuile mécanique ; ciment amiante en couverture ; tuile plate
2 étages carrés
Charpente en bois apparente
Élévation à travées
Toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert ; lanterneau ; demi-croupe
Escalier dans-oeuvre ; escalier droit ; cage ouverte ; en charpente métallique
Site industriel desservi par voie navigable et embranchement ferroviaire. Usine séparée par le Doubs de son crassier (arasé, terrain de sport de Ranchot). Baies : arc plein cintre pour la salle des machines, l'atelier et les monte-charge. Atelier de fabrication en 3 vaisseaux séparés par 2 rangées de 6 colonnes en fonte et des cloisons en brique creuse, couverture en tuile mécanique de type violon. Monte-charge : lanterneau couvert en ciment-amiante. Logement patronal : étage carré et étage de comble, toit à demi-croupes et tuiles plates. Logement d'ouvriers : 2 étages carrés, élévation à travées.
Baie avec arc plein cintre ; baie avec arc segmentaire ; baie rectangulaire
Mauvais état ; menacé ; établissement industriel désaffecté
inscrit MH partiellement
À signaler
Propriété privée
1988
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1989
Poupard Laurent
Dossier individuel