Fonderie ; usine de porcelaine
Fonderie dite usine des Radiateurs, usine de porcelaine Idéal Standard
Fonderie dite usine des Radiateurs, usine de porcelaine Idéal Standard
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Dole ; 65 rue de Crissey
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Dole nord-est
Crissey (rue de) 65
1980 CR 8 à 10, 20, 23 à 26, 50, 51, 55, 58, 60, 62, 63, 65, 69 à 72
En ville
Bureau ; laboratoire ; bureau d'études ; salle des machines ; chaufferie ; cheminée d'usine ; transformateur ; atelier de fabrication ; four industriel ; pièce de séchage ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; aire des produits manufacturés ; hangar industriel ; silo ; aire des déchets ; atelier de réparation ; corps de garde ; vestiaire d'usine ; bains douches ; infirmerie ; cantine ; remise ; stationnement ; voie ferrée ; pont bascule ; cour
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par tradition orale ; daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par tradition orale ; daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par tradition orale
1898, création de la Cie nationale des Radiateurs par la société American Radiator : fabrication d'appareils de chauffage et cuisinières dans la fonderie Courtot à la Bedugue (voir ce dossier). Construction de celle de la Fenotte en 1905, de la cité ouvrière dite des Polonais vers 1920 (démolie après 1960), de l'atelier nord (actuel magasin industriel) entre 1919 et 1925, du bureau et de l'infirmerie entre 1925 et 1932, au moment d'une extension vers le sud. 1932, fonderie transférée à Aulnay-sous-Bois. Reconversion, au sein d'American Radiator, en fabrique de produits sanitaires (raison sociale Ideal Standard en 1949). Construction en 1934 d'une pièce de séchage au sud-ouest, de la menuiserie entre 1947 et 1953. Partie ouest (ancienne fonderie et cubilots) incendiée durant la Seconde Guerre mondiale et rebâtie en 1954 et 1966 par l'entreprise Limousin. Vers 1970 édification de l'atelier de coulage sud, en 1974 de celui abritant la fabrication des baignoires en acrylique. Réorganisation en cours. Station électrique équipée après 1905 de 3 chaudières Babcock et Wilcox, d'une machine à vapeur Jean Crépelle et Cie et d'une dynamo Schneider. Installation en 1934 de 2 fours tunnel de 110 m de long, d'un 3e four en 1955 puis d'un 4e en 1970 (Bricesco à flamme directe, démoli avant 1980). Modernisation en 1987 et mise en place de 6 presses de coulage Dorst, 2 fours Riedhammer (celui de cuisson, long de 80 m, est à rouleaux, celui de recuisson à wagonnets) et un séchoir à vide Cheramich, puis d'un 3e four (Bricesco, à wagonnets) en 1988. 2500 à 3000 ouvriers après la Première Guerre mondiale (Polonais notamment), 250 en 1934, 630 en 1958, 287 en 1987. Existence d'un fonds d'archives.
Béton ; résidu industriel en gros oeuvre ; fer ; pan de fer ; brique ; béton armé ; parpaing de béton ; enduit
Tuile mécanique ; béton en couverture ; ciment amiante en couverture ; matériau synthétique en couverture
Rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
Charpente métallique apparente
Élévation à travées
Terrasse ; extrados de voûte ; toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert ; pignon découvert ; lanterneau
Énergie thermique ; produite sur place ; machine à vapeur à piston ; énergie électrique ; achetée ; moteur électrique ; produite sur place ; achetée ; moteur électrique
Site industriel desservi par embranchement ferroviaire. Bâtiments antérieurs à 1970 : structure en béton armé ou pan de fer et hourdis de brique, utilisation conjointe du mâchefer pour les ateliers antérieurs à 1953. Etage carré des bureaux surmonté d'une terrasse, voûte en berceau surbaissé et extrados en couverture sur les constructions de 1954 et 1966. Après 1970 : pan de fer, parpaing de béton et essentage de matériau synthétique, couverture en ciment-amiante ou matériau synthétique (coulage sud). Monte-charge dans la pièce de séchage. ; surface du site en m2 : 325 752 ; surface bâtie en m2 : 54 000
Baie rectangulaire
Machine énergétique
Propriété privée
1988
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1989
Poupard Laurent
Dossier individuel