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Usine de fabrication des métaux (fonderie et forge de fer et d'acier) dite Forges de Tamaris, ou usine de la Compagnie des Mines, Fonderies et Forges d'Alès

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de fabrication des métaux

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Fonderie et forge de fer et d'acier

Appellation d'usage

Forges de Tamaris, ou Usine de la Cie des Mines, Fonderies et Forges d'Ales

Destination actuelle de l'édifice

Fonderie ; usine de construction métallique

Titre courant

Usine de fabrication des métaux (fonderie et forge de fer et d'acier) dite Forges de Tamaris, ou usine de la Compagnie des Mines, Fonderies et Forges d'Alès

Localisation

Localisation

Occitanie ; Gard (30) ; Alès ; rue de Pressensé ; rue de la Judie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Gard

Canton

Ales-Ville

Adresse de l'édifice

Pressensé (rue de) ; Judie (rue de la)

Références cadastrales

1828 A 430, 435, 437, 438, 453, 489, 490, 529, 531, 536 A 539, 541 A 553, 574, 579, 601, 602, 630 ; 1982 AC 24, 231, 260, 261, 273, 274, AD 179, 180, 183, 186, 202, 203, 222, 223, 257, 258, 266, 268, AE 122

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Gardon d'Alès (le)

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; cheminée d'usine ; bureau d'entreprise ; four industriel ; aire des produits manufacturés ; cité ouvrière ; école ; salle des fêtes

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle ; 3e quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Usine faisant partie de l'ensemble d'industrie extractive des mines de Rochebelle. Première aciérie et martinet existent dès 1807. 1829 : création de la Cie des forges et fonderies d'Alais qui fusionne avec la Cie Houillère de Rochebelle et de Trélys pour former la Cie des Mines, Fonderies et Forges d'Alès. 1832 : mise à feu du 1er haut fourneau. 1834 : crise. 1836 : location à la société Drouillard, Benoist et Cie qui relance l'usine et la spécialise dans la production de rails. 1848 : 6e haut fourneau, l'usine est complète avec ses fours à coke, à grillage du minerai etc. 1856 : fusion des Cies propriétaire et fermière. 1877 : démarrage de 3 fours Martin. 1886 : le baron Reille actionnaire majoritaire. 1914 : travail pour la défense. 1929 : arrêt des hauts fourneaux. 1935 : arrêt du dernier four Martin. 1950 : arrêt des laminoirs. A partir de 1930 : développement de la fonderie d'acier moulé, la mécanique et la chaudronnerie (partie sud). 1958 : difficultés et reprise par la société des ateliers et fonderies de Tamaris (S.A.F.T.) puis par les aciéries du Haut-Languedoc pour la fonderie (usine nord, toujours en activité) et la société Fort Tamaris (construction mécanique, usine sud désaffectée). 1834 : 800 ouvriers, 1835 : 200, 1881 : 1600, 1924 : maximum de 2400, 1938 à 1951 : 1000 à 1400, 1982 : 700, 1986 : 230, début 1993 : début 220. Existence d'un fonds d'archives privées

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; brique ; fer ; béton ; appareil mixte ; pan de fer ; pan de béton armé

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; tuile mécanique ; fer en couverture ; tôle ondulée

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau ; 1 étage carré

Typologie du couvrement

Charpente métallique apparente

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; toit en pavillon ; lanterneau

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; produite à distance ; achetée ; moteur électrique

Commentaire descriptif de l'édifice

Site industriel desservi par embranchement ferroviaire et voie particulière ; 3 groupes de bâtiments : 1) La "nouvelle grande forge" de 1844 (tirefonderie au 20e siècle, actuellement hangar sans affectation particulière) , en pierre, baies plein-cintre et jour circulaire en pignon avec encadrements en brique, toit à longs pans en tuile creuse ; Extensions multiples dont une avec un toit en pavillon à lanterneau ; Plusieurs cités ouvrières, école, salle des fêtes, salles diverses en dehors de l'enceinte datent de 1840 à 1900 ; elles associent généralement pierre et brique, baies rectangulaires pour les maisons, en arc segmentaire pour les autres bâtiments ; 2) Les bâtiments du début du 20e siècle (1910 à 1925) , en particulier la grande halle de fonderie, entièrement métallique ; 3) Les nouveaux ateliers rue de la Judie (usine sud) postérieurs à 1930 en pan de fer et remplissage de brique ; Bureaux et laboratoires en pans de béton armé de 1950 environ ; Surface bâtie en m2 : 45000

Commentaires d'usage régional

Arc plein-cintre,circulaire,rectangulaire

Protection et label

Eléments remarquables dans l'édifice

Atelier de fabrication ; machine de production

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1989

Date de rédaction de la notice

1992

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Wienin Michel

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.1596

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Plan de la grande forge de l'usine de Tamaris après les travaux d'agrandissement de 1836, cinq ans après sa création par Charles Carville de l'école primaire supérieure d'Alès
Plan de la grande forge de l'usine de Tamaris après les travaux d'agrandissement de 1836, cinq ans après sa création par Charles Carville de l'école primaire supérieure d'Alès
© Inventaire général, ADAGP
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Plan général de l'usine au moment de sa création. Copie du plan de demande d'autorisation
Plan général de l'usine au moment de sa création. Copie du plan de demande d'autorisation
© Inventaire général, ADAGP
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Fonds usine de Tamaris. Plan original de la grande forge (copie du plan de demande d'autorisation)
Fonds usine de Tamaris. Plan original de la grande forge (copie du plan de demande d'autorisation)
© Inventaire général, ADAGP
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Fonds usine de Tamaris. Plan de la soufflerie qui alimentait en air sous pression le groupe de 6 hauts fourneaux originels de l'usine, et coupe de l'un des trois compresseurs à piston
Fonds usine de Tamaris. Plan de la soufflerie qui alimentait en air sous pression le groupe de 6 hauts fourneaux originels de l'usine, et coupe de l'un des trois compresseurs à piston
© Inventaire général, ADAGP
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Fonds usine de Tamaris. Dessin de la machine à vapeur de 80 cv située dans la grande forge dès l'origine de l'usine et destinée à extraire les trains de laminoirs pour la production de fers marchands
Fonds usine de Tamaris. Dessin de la machine à vapeur de 80 cv située dans la grande forge dès l'origine de l'usine et destinée à extraire les trains de laminoirs pour la production de fers marchands
© Inventaire général, ADAGP
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Fonds usine de Tamaris. Profils généraux de l'usine métallurgique projetée, non réalisée par la Cie des Forges du Gard
Fonds usine de Tamaris. Profils généraux de l'usine métallurgique projetée, non réalisée par la Cie des Forges du Gard
© Inventaire général, ADAGP
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