Moulin à farine et à huile, filature et moulinerie de soie Ginhoux

Dénomination de l'édifice

Moulin ; filature ; moulinerie

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Moulin à farine et à huile ; filature et moulinerie de soie

Appellation d'usage

Moulin et Filature Ginhoux

Destination actuelle de l'édifice

Minoterie ; chocolaterie

Titre courant

Moulin à farine et à huile, filature et moulinerie de soie Ginhoux

Localisation

Occitanie ; Gard (30) ; Saint-Brès ; route de Saint Ambroix

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Gard

Canton

Saint-Ambroix

Lieu-dit

La Liquière

Adresse de l'édifice

Saint Ambroix (route de)

Références cadastrales

1839 C17 21 ; 1984 C 1392

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

La Cèze

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; moulin ; canal

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1821

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

François Ginhoux, meunier, superpose en 1821 une moulinerie et une filature de soie à un moulin à farine et à huile d'origine médiévale, alimenté par la Cèze. En 1838, la moulinerie n'est plus mentionnée et le reste passe à son gendre Auguste Chabert, déjà propriétaire d'une importante filature à Saint-Ambroix, transformation du moulin à farine en minoterie. Passage en 1848 à Auguste Ginhoux, neveu du précédent, qui confie la direction de la filature à MM. Manifacier et Silhol, eux aussi importants filateurs de Saint-Ambroix. Arrêt de 1860 environ à 1871 avec fonctionnement en moulin à huile et minoterie. Reprise par Louis Faucher dont la veuve donne la direction puis vend en 1882 à Auguste Bayle qui fait fonctionner l'entreprise jusqu'à sa mort vers 1925. La minoterie est en particulier transformée en usine de chocolat en poudre pour les armées de marque L'Aumônier. 1821, chaudière Gensoul (Lyon) et 30 bassines. 1837, chaudière Veillon (Alès) et machine de 3, 5 ch. Mars 1850, nouvelle chaudière cylindrosphérique de 3380 l et 32 bassines. 1909, 32 fileuses, 6 batteuses et 5 autres personnes

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; pierre de taille ; pan de fer

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés ; étage de soubassement

Typologie du couvrement

Voûte en berceau ; voûte d'arêtes ; charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place

Commentaire descriptif de l'édifice

Toit en tuiles creusés remplacées par des tuiles mécaniques sur la filature mais pas sur les bâtiments voisins ; surface bâtie en m2 : 320

Commentaires d'usage régional

Arc plein-cintre,rectangulaire,oculus

État de conservation (normalisé)

Mauvais état ; établissement industriel désaffecté

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1989

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

1990

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Wienin Michel

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.2044