Usine de matériel d'équipement industriel ; forge ; fonderie ; minoterie
Atelier de construction de machines marines
Forge et fonderie Nillus, actuellementGrands moulins de Corbeil
Centrale électrique
Forge et fonderie Nillus, puis Grands Moulins de Corbeil
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Le Havre ; quai Colbert
Anciennement commune de : Graville
Le Havre agglomération
Centre moderne ; Sainte-Marie (quartier)
Colbert (quai)
1844 N 923 ; 1895 D6 2091-2106
En ville
Canal de Tancarville ; la Seine
Atelier de fabrication ; cheminée d'usine
4e quart 18e siècle (détruit) ; 1er quart 19e siècle (détruit) ; 2e quart 19e siècle (détruit) ; 3e quart 19e siècle (détruit) ; 4e quart 19e siècle (détruit) ; 1er quart 20e siècle (détruit)
1786 ; 1822 ; 1829 ; 1834 ; 1854 ; 1868 ; 1884 ; 1895 ; 1914
Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
Attribution par source ; attribution par source
Nillus Claude (commanditaire) ; Société des Grands Moulins de Corbeil (commanditaire)
En 1786, Michel Nillus exploite une serrurerie rue de la Gaffe (quartier Notre-Dame). Son fils Claude reprend l'entreprise en 1822 et fonde, 11 rue Percanville et 20 quai Lamblardie, des ateliers de fonderie mécanique et forge marine. En 1829 l'établissement est augmenté avec 600 m de façade. En 1834, les forges et fonderies Nillus s'installent quai Colbert. En 1842, l'établissement emploie 104 ouvriers et 400 en 1847. En 1854, un chantier de montage pour les coques en fer est implanté à l'est du bassin de l'Eure mais cesse son activité en 1870 avec la construction du quai Renaud. En 1860 200 ouvriers travaillent sur 17 000 m2 mais l'activité de construction navale reste très réduite. Figurent sur le plan de 1865 les Ateliers de construction Nillus A. Machines Chaudières à vapeur etc. En 1868 Charles Nillus et l'ingénieur Benjamin Normand fondent la Société de construction navale et mécanique (qui deviendra la SA Construction Navale du Havre) et achètent un terrain de 212 000 m2 à Graville. Des innovations techniques voient le jour dans l'usine du quai Colbert : une machine de bateau à hélice présentée en 1862 à l'Exposition de Londres, une pompe système Nillus en 1863, des modèles de mécanismes de portes d'écluse en 1864. En 1884, à la mort de Claude Nillus l'établissement est repris par les Ateliers et Chantiers de la Loire qui demandent une autorisation de construire une fonderie de fer et emploient 350 ouvriers, mais l'établissement ferme en 1889. En 1895, le site est repris par les Grands Moulins de Corbeil, succursale de l'entreprise fondée en 1893, qui font construire à l'emplacement des anciens ateliers métallurgiques une minoterie de 3 étages avec façade en pignon ; ils figurent sur la vue du Havre en ballon de la même époque. Le grand moulin n'a qu'une courte existence puisqu'il ferme définitivement en 1903. L'agrandissement de la centrale électrique absorbe l'ensemble en 1914, entraînant la destruction des bâtiments.
L'usine est détruite.
Détruit
Propriété privée
1991
(c) Région Normandie - Inventaire général
1992 ; 2005
Etienne Claire ; Real Emmanuelle
Dossier individuel
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine