Usine de construction mécanique
Usine de construction mécanique Pige, puis de Schryver et Cie, puis SA des ateliers de construction des forges et fonderies d'Hautmont, puis ateliers de constructions Schwartz Hautmont
Usine de construction mécanique Pige, puis de Schryver et Cie, puis SA des ateliers de construction des forges et fonderies d'Hautmont, puis Ateliers de constructions Schwartz Hautmont
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Hautmont ; rue de la Petite Vitesse
Hautmont
Petite Vitesse (rue de la)
1982 AI 101, 102
En ville
Atelier de fabrication ; bureau d'entreprise
Milieu 19e siècle
1854
Daté par source
En 1854, M. Pige fonde un atelier pour la fabrication des bascules, ponts à bascule, enclumes, petites forges, grosses chaudronneries en fer, charpentes métalliques. Après des agrandissements successifs, la société est rachetée en 1874 par la société de Schryver et Cie, puis cédée à la société des Ateliers de Construction des Forges et Fonderies d'Hautmont en 1890. Cette société spécialisée dans les ponts et charpentes métalliques, pièces de hauts fourneaux, ponts tournants, jetée, filatures en fer a également à son actif des réalisations célèbres : outre la construction de casernes dans diverses colonies françaises, on lui doit un pont de 200 m à Saint-Germain-en-Laye, les halles du Havre et de Rouen, les ateliers d'Hellemmes-Lille, le palais des expositions de Bordeaux (1895) et celui des Arts libéraux (1889). Destruction du matériel et d'une partie des bâtiments lors de la Première Guerre mondiale. La fusion en 1919 avec la société des anciens Ets Schwartz, Meurer et Bergeotte donne naissance aux ateliers de constructions Schwartz-Hautmont. Vers 1925, on y fabrique les châssis des automobiles Delaumey. La société ferme ses portes en 1978. Aujourd'hui, le groupe de construction mécanique Jeumont-Schneider en occupe les bâtiments avec du matériel neuf. L'usine occupe 250 ouvriers en 1874. En 1890, elle s'étend sur une longueur de 200 m et une profondeur de 75 m. 400 ouvriers sont occupés à l'usine, 100 autres sont détachés dans les divers montages. 8000 t de fer et d'acier sont transformées annuellement. En 1890, les ouvriers sont assurés contre les accidents de toute nature sans contribution de leur part et bénéficient d'une caisse de secours contre la maladie dès 1896
Brique ; essentage de tôle ; pan de fer
Verre en couverture ; ciment amiante en couverture ; béton en couverture
4 étages carrés
Terrasse ; shed ; toit à longs pans
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Site industriel desservi par embranchement ferroviaire ; droit de visite refusé ; bureau : brique, essentages de tôle, 4 étages carrés, toit en terrasse ; atelier de fabrication : en rez-de-chaussée, mur à pans de fer avec remplissage de brique et essentage de tôle, toit à longs pans et sheds
Machine de production
1992
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général ; (c) PNR Scarpe-Escaut
1993
Ramette Jean-Marc
Dossier individuel
Patrimoine industriel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex