Verrerie
Verrerie Domec
Verrerie Domec.
Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Bordeaux ; 11 rue Eugène Delacroix
Gironde
Bordeaux-6
Eugène Delacroix (rue) 11
1995 BW 63, 64, 84
En ville
Atelier de fabrication
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
1912
Daté par travaux historiques
Pierre-Adolphe Domec, descendant d'une famille de verriers lorrains, crée, le 5 mai 1912 une verrerie où l'on élabore des produits verriers fins tels que verre de lampe, gobeleterie et tout flaconnage décoré. Dans les années 1930, Domec, qui a racheté une ancienne verrerie, élargit ses fabrications à la verrerie de fantaisie et aux objets de laboratoire, passant, en partie, au verre soufflé. A cette époque, l'usine est agrandie. Les ateliers s'étendent sur 225 m pour une largeur d'environ 100 m. La maison acquiert également une solide réputation en se spécialisant dans la production de bouteilles isolantes réalisées avec verre et enveloppe plastique. Pendant la guerre, l'entreprise est contrainte d'arrêter les fours électriques et de ce fait, la production est stoppée. Pour faire face à ces difficultés, auxquelles vient s'ajouter la perte des marchés coloniaux à partir des années 1950, la société familiale Domec s'attache à trouver et exploiter de nouveaux marchés. Le conditionnement pour les industries pharmaceutiques et le travail à façon constituent dès lors l'essentiel de la production. La société est transformée en S.A., en 1954, par Pierre Cuchet, gendre de M. Domec. En 1974, dans sa branche, Domec se situe au 16e rang sur le plan national et exporte 40 pour cent de sa production vers la C.E.E. et l'Afrique francophone. Diversifiée et de grande qualité, elle intéresse la clientèle formée par les hôtels et les restaurants. Certaines pièces délicates sont soufflées à la bouche. Dans les années 1980, la sévère concurrence menée depuis plusieurs années par de grands groupes, tels Saint-Gobain, déstabilise l'entreprise qui connaît alors plusieurs dépôts de bilan. Malgré une relance de l'activité en 1988, cette usine est fermée et désaffectée en 1992. 1912 : les matières premières proviennent de Fontainebleau, pour le sable, des usines Solvay, pour le carbonate de sodium et le carbonate de chaux est produit en Charente ou en Dordogne. Fours électriques. Tout le matériel a été vendu. 700 ouvriers dans les années 1950 et 800 en 1974 ; 400 salariés en 1980 et 180 en 1988.
Métal ; pan de fer ; essentage de tôle ; béton ; parpaing de béton
Tôle ondulée
En rez-de-chaussée
Toit à longs pans
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Site industriel desservi par voie ferroviaire. Atelier de fabrication en pan de fer et parpaing de béton ou essentage de tôle avec toit à longs pans en tôle ondulée. Surface du site en m2 : 25000 ; surface bâtie en m2 : 18000.
Baie rectangulaire
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1995
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1995
Kabouche Marie
Dossier individuel
Patrimoine industriel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37