Moulin ; usine de produits explosifs
Moulin à poudre
Poudrerie Royale, puis Poudrerie Nationale ; actuellement S.N.P.E. de Saint-Médard-en-Jalles
Usine de produits explosifs (moulin à poudre) dite Poudrerie Royale, puis Poudrerie Nationale, actuellement Sté Nationale des Poudres et Explosifs de Saint-Médard-en-Jalles.
Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Saint-Médard-en-Jalles
Gironde
Saint-Médard-en-Jalles
La Poudrerie
1843 C 211 A 241 ; 1990 BX 161
Isolé
La jalle de Blanquefort
Atelier de fabrication ; atelier de réparation ; bureau d'entreprise ; infirmerie ; bains douches ; cantine ; entrepôt commercial ; magasin industriel ; château d'eau ; jardin d'agrément
14e siècle (détruit) ; 3e quart 17e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
1660 ; 1783 ; 1818 ; 1886
Daté par source ; daté par travaux historiques
Construction par le sieur Duperrier, en 1660, de 6 moulins à poudre, sur les ruines d'un moulin à foulon datant du 14e siècle. Ils deviennent Poudrerie Royale en 1679. Deux des moulins en activité sont successivement agrandis en 1783 et 1818. Au 19e siècle, la Poudrerie Nationale prend une extension considérable avec la construction d'un château pour loger le directeur et la création d'une unité de fabrication de poudre à la nitrocellulose. Paul Vieille, ingénieur des poudres, lance et dirige cette production en 1886. Le site ne cesse de s'étendre : nouvelles constructions vers 1919, 1945, 1955, 1971, 1989, afin de s'adapter aux fabrications. Cette usine est unique en Europe par son large éventail de produits finis : 1 000 fabrications allant de 1, 5 grammes à 30 tonnes. La Sté nationale des poudres et explosifs (S.N.P.E.) produit des propulsifs composites pour missiles et des propergols solides pour moteurs de fusées. 1818 : 2 roues horizontales. 1990 : malaxeurs, laminoirs, presses, centrale électrique fournissant 80 pour cent des besoins prioritaires. 1817 : 12 ouvriers. 1914 : 14 500. 1939 : 16 000. 1961 : 1 300. 1990 : 1 715 dont 228 ingénieurs. Existence d'un fonds d'archives privées.
Béton armé ; métal ; essentage de tôle ; brique ; matériau synthétique en gros oeuvre
Béton en couverture ; ciment amiante en couverture
En rez-de-chaussée
Charpente métallique apparente
Terrasse ; toit à longs pans
Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
800 bâtiments, dispersés sur 1 000 hectares, sont construits suivant un modèle précis répondant aux normes internationales de sécurité. Les bâtiments, séparés par des merlons, sont sans étages et sans vitres : ceux construits vers 1919 sont en béton armé et toit en ciment amiante, ceux de 1945 sont en béton armé avec un toit terrasse et ceux construits en 1955 sont en béton armé avec charpente métallique. Les bureaux, bâtiments inertes, sont en brique ou matériau synthétique. Surface bâtie en m2 : 160000.
Baie rectangulaire
À signaler
Machine de production
Propriété privée
1990
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1990
Kabouche Marie
Dossier individuel
Patrimoine industriel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37