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Plateforme ouverte du patrimoine

Raffinerie de pétrole dite Pétroles Jupiter, puis Cie de raffinage Shell-Berre.

Désignation

Dénomination de l'édifice

Raffinerie de pétrole

Appellation d'usage

Raffinerie des Pétroles Jupiter ; Cie de Raffinage Shell-Berre

Destination actuelle de l'édifice

Entrepôt commercial

Titre courant

Raffinerie de pétrole dite Pétroles Jupiter, puis Cie de raffinage Shell-Berre.

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Pauillac

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Gironde

Canton

Pauillac

Lieu-dit

Trompeloup

Références cadastrales

1990 AE 7 A 11, 90, 99, 116 A 126

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Bureau d'entreprise ; réservoir industriel

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle (détruit) ; 3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1931 ; 1938 ; 1947 ; 1952

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

En 1931, une raffinerie de pétrole est construite sur l'emplacement d'un entrepôt pétrolier datant de 1923. La raffinerie comprend les unités de fabrication, les réservoirs et une cité ouvrière. Des agrandissements importants sont réalisés en 1938. Détruite en 1944, l'usine est reconstruite en 1947 puis en 1952. Des installations plus modernes sont mises en place pour abriter les unités de raffinage et de stockage ainsi que les bureaux des services généraux. Entre 1968 et 1970, la raffinerie est rasée pour être reconstruite avec de nouveaux bureaux. L'activité de raffinage est arrêté en 1985. Le site ne conserve que sa fonction de stockage pour la Sté Shell ; il peut accueillir jusqu'à 150 pétroliers par an. Toutes les installations de raffinage ont été détruites en 1988. En 1934, l'usine traite 450 000 tonnes de pétrole par an. En 1952, la capacité de raffinage est portée à 1 million de tonnes par an : l'usine est spécialisée dans les bitumes et les cut backs, dont elle fournit tout le Sud-Ouest. Cité ouvrière de 50 maisons avec jardins, piscine, tennis et terrains de sport. Cantine, centres social et culturel avec organisation de colonies de vacances : tous ces éléments furent détruits en 1988. 1970 : 300 personnes, 350 en 1985, et 38 salariés en 1990. Existence d'un fonds d'archives privées.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Métal ; matériau synthétique en gros oeuvre

Matériaux de la couverture

Matériau synthétique en couverture

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés

Typologie de couverture

Terrasse

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Site industriel desservi par voie navigable, embranchement ferroviaire. Bureau : 2 étages carrés en matériau synthétique et toit en terrasse. Réservoirs industriels en métal. Surface du site en m2 : 1000000.

Commentaires d'usage régional

Baie rectangulaire

État de conservation (normalisé)

Vestiges ; établissement industriel désaffecté

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1990

Date de rédaction de la notice

1990

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Kabouche Marie

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37