Usine de matériel ferroviaire
Usine de réparation de matériel ferroviaire
Usine de Matériel Ferroviaire de Saint-Symphorien
Usine de matériel ferroviaire (usine de réparation de matériel ferroviaire) de Saint-Symphorien
Nouvelle-Aquitaine ; Gironde (33) ; Saint-Symphorien ; boulevard de la Gare
Gironde
Saint-Symphorien
Gare (boulevard de la)
1990 AE 55
En village
Atelier de fabrication ; voie ferrée ; château d'eau ; entrepôt industriel ; atelier de réparation ; logement d'ouvriers
3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
1873 ; 1940
Daté par travaux historiques ; daté par tradition orale
Monneret M.-Albert (construction mécanique) P. Hure (construction mécanique) Lormont C.-Albert (construction mécanique) Chouanard Emile (construction mécanique) Ebardot et Verboom (construction mécanique) Cagninacci (construction mécanique)
En 1873, l'ouverture de la ligne de chemin de fer Nizan-Saint Symphorien-Sore entraîne la construction de l'atelier de réparation de wagons et de fabrication et usinage des pièces métalliques. En 1886, cette entreprise privée est vendue à la Sté générale des chemins de fer économiques de la Gironde. Cette ligne, très attendue, est capitale pour l'écoulement des produits forestiers. L'atelier, qui assure la maintenance des wagons, est agrandi en 1940. Il restera en activité jusqu'en 1977. Un garage est installé dans l'ancien atelier de réparation. Désaffecté mais inscrit, depuis 1989, sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, l'atelier principal, propriété communale, abrite un parc de machines assez complet ainsi que quelques wagons. La couverture, refaite récemment à l'identique, permet la conservation de l'ensemble. Une machine à vapeur, jusqu'en 1930, fournit l'énergie aux machines de l'atelier qui sont, ensuite, dotées de moteurs électriques. Matériel, sans date : tour M. Monneret, Albert (80) ; perceuse P. Hure, Paris ; meule C. Lomont, Albert (80) ; coupeuse, Aux forges de Vulcain, Emile Chouanard, Paris ; formeuse Ebardot et Verboom, Paris ; machine d'usinage à engrenages Cagninacci, Suresnes. Environ 80 employés, entre 1914 et 1945, puis 20 entre 1950 et 1960. 1940 : construction de 4 maisons avec jardins, abritant 12 logements.
Bois ; pan de bois ; essentage de planches ; brique ; calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse mécanique ; verre en couverture ; tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
En rez-de-chaussée
Toit à longs pans ; pignon couvert ; verrière
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Site industriel desservi par embranchement ferroviaire. Atelier de fabrication et entrepôt industriel en pan de bois, brique, essentage de planches avec toit à longs pans couvert en tuile creuse mécanique et verre, pavés en bois au sol. Château d'eau de section circulaire, en moellon, enduit, et tôle. Atelier de réparation en essentage de planches et ciment amiante en couverture. Logements d'ouvriers en brique et enduit, couverts en tuile mécanique.
Baie rectangulaire
Restauré ; établissement industriel désaffecté
1989 : inscrit MH
À signaler
Machine de production
Propriété publique
1990
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1990
Kabouche Marie
Dossier individuel
Patrimoine industriel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37