Laiterie industrielle
Société des Produits Alimentaires et Diététiques Nestlé (SOPAD) Nestlé
Laiterie industrielle SOPAD Nestlé
Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Boué ; rue des Fabriques ; 2 à 28 cité Nestlé ; 3 à 21 rue de Bergues
Oeuvre située en partie sur la commune : Etreux ;
Thiérache
Nouvion-en-Thiérache
Fabriques (rue des) ; Nestlé (cité) 2 à 28 ; Bergues (rue de) 3 à 21
1986 AE 1 à 17, AC 254 à 263 ; 1982 AH 22 à 42, 46 à 48, 174, 175, 178, 179, 193, 261, 263, 288 à 293, 305, 306
En village
Bureau ; laboratoire ; salle des machines ; aire de stockage du combustible ; chaufferie ; cheminée d'usine ; atelier de fabrication ; aire de fabrication ; magasin industriel ; aire des produits manufacturés ; aire des déchets ; voie ferrée ; atelier de réparation ; garage ; stationnement ; logement ; logement d'ouvriers
2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
Attribution par source
Laiterie industrielle implantée en 1926 et mise en route en 1927 avec une centaine d'employés. Elle se consacre à la fabrication du lait concentré sucré et des farines lactées. Elle enchaîne rapidement (1929) sur la fabrication de poudre de lait puis, de 1938 à 1953, sur celle du nescafé. L'architecte Jean Deflandre, dans une demande d'agrément à dater vers 1950, signale qu'il a exécuté des logements pour la société Nestlé et qu'il va en réaliser prochainement le centre social. L'usine s'agrandit dans le 3e quart du 20e siècle avec la construction du bâtiment social, puis de vastes locaux de stockage qui succèdent au logement patronal sur la commune d'Etreux. Les travaux se poursuivent tout au long des années 1980, portant encore sur l'extension de la zone de stockage, mais aussi sur l'accroissement de la condenserie (avec l'installation d'une nouvelle tour ou égron) et sur la construction d'un quai de réception. Une vaste campagne de modernisation intérieure est menée parallèlement. Toutefois ces agrandissements ont entraîné la destruction de logements du personnel, au nord de l'usine, vers 1980. Le personnel qui atteignait le chiffre de 800 ou 850 en 1970, est descendu à 680 membres en 1986 et s'élève au début de 1996 à 428 employés.
Brique ; métal ; ciment ; pan de fer
Tuile mécanique ; verre en couverture ; métal en couverture
Sous-sol ; 1 étage carré ; étage en surcroît
Élévation à travées
Toit à longs pans ; toit à deux pans ; demi-croupe ; croupe ; noue ; pignon couvert
Escalier dans-oeuvre
Énergie thermique ; énergie électrique ; ; produite sur place ; ; achetée ; ; moteur thermique ; ; moteur électrique
Les bâtiments les plus anciens, disposés autour d'une cour, sont bâtis en brique et couverts en tuile mécanique ; le bâtiment qui abrite les bureaux, construit avec un étage carré, possède un toit à demi-croupe et croupe ; l'atelier de réparation et le laboratoire ont des toits à pignon couvert ; le bâtiment social, qui comprend un sous-sol, un étage carré et un étage en surcroît a un toit à demi-croupe ; à l'ouest, l'atelier de ferblanterie, édifié en pan de fer et brique est protégé par des toits à pignon couvert en tuile mécanique et verre ; les locaux de stockage et les constructions les plus récentes sont bâtis en ciment ou en métal et sont couverts de toits en métal ; les logements en brique de la cité des cadres ont des toits à deux pans et demi-croupe en tuile mécanique ; les 2 groupes de logements, rue de Bergues, construits en brique, ont des toits à pignon couvert en tuile mécanique.
L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire du Patrimoine culturel à Amiens.
Propriété privée
1993
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général ; (c) Département de l'Aisne ; (c) AGIR-Pic
1995
Riboulleau Christiane ; Demetz Bernadette ; Dufournier Benoît
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens