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Plateforme ouverte du patrimoine

L'ancienne collégiale royale, puis église paroissiale, actuellement basilique Saint-Quentin

Désignation

Dénomination de l'édifice

Collégiale ; église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Quentin

Destination actuelle de l'édifice

Basilique

Titre courant

L'ancienne collégiale royale, puis église paroissiale, actuellement basilique Saint-Quentin

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Saint-Quentin ; Basilique (place de la)

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Saint-Quentinois

Adresse de l'édifice

Basilique (place de la)

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

12e siècle ; 13e siècle ; 14e siècle ; 15e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

17e siècle ; 18e siècle ; 20e siècle

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Louis XI (donateur) ; Louis XIV (donateur)

Description historique

Du temps de l´empereur Maximien (286-305), Quentin, fils du sénateur Zénon, quitte Rome avec onze compagnons dans l´intention d´évangéliser la Gaule Belgique. Quentin fait alors d´Amiens le théâtre de fructueuses prédications. Mais l´époque, qui précède de peu la Grande Persécution de 303, est défavorable aux Chrétiens. Le préfet Rictiovare ordonne donc l´arrestation de l´apôtre. Ne pouvant l´inciter à renoncer à sa foi, en dépit de sévices répétés, il le fait finalement décapiter un 31 octobre à Augusta Viromanduorum, à l´occasion d´un transfert du prisonnier à Rome. Le corps est ensuite jeté secrètement dans la Somme. Cinquante-cinq ans plus tard, une Romaine nommée Eusébie, à la suite de songes insistants, retrouve dans la rivière le corps et la tête intacts du martyr. Elle inhume les restes de Quentin sur une colline près d´Augusta, à un emplacement désigné par le Ciel, et fait bâtir une chapelle sur la tombe. Cette chapelle du milieu du 4e siècle est à l´origine d´un pèlerinage et de l´actuelle basilique de Saint-Quentin.De la chapelle à la collégialeLa littérature hagiographique, confortée par les fouilles menées dans le choeur jusqu´à ces dernières années, mentionne plusieurs églises successives d´importance croissante. La chapelle primitive est remplacée par une église, voire un ensemble cathédral, en lien avec l´implantation temporaire d´un évêché qui est transféré à Noyon vers le début du 7e siècle. Au milieu du 7e siècle, saint Eloi exhume et enchâsse le corps de saint Quentin, provoquant un développement du pèlerinage. L´église est alors reconstruite ou agrandie puis, vers la fin du 7e siècle ou au début du siècle suivant, desservie par une communauté monastique. Dès 814, une nouvelle église est fondée par l´abbé Fulrad, cousin de Charlemagne, à la faveur de libéralités de cet empereur. Les historiens de l´art attribuent à cet abbatiat, ou à celui d´Hugues qui lui fait suite, l´aménagement d´une crypte dans laquelle est installé le corps de saint Quentin, en 835. Celui de saint Cassien, évêque d´Autun, le rejoint en 845. Une incursion des Normands provoque l´incendie du monastère en 883. L´étendue de la restauration n´est pas connue. Mais, de 886 à 893, l´abbé Thierry fait entourer d´une même fortification le monastère et le bourg qui adopte définitivement le nom de Saint-Quentin et accueille les reliques de saint Victorice en 893. Les historiens placent au 10e siècle une réforme, qui fait succéder des chanoines séculiers aux moines. L´église, devenue collégiale, est reconstruite à partir de 952, puis une nouvelle fois au 12e siècle, après un incendie. Ce lieu de culte est progressivement détruit dès la fin du 12e siècle, pour faire place à un monument encore plus vaste.Une reconstruction inachevéeLes débuts de la construction sont mal connus, mais peuvent être datés de la seconde moitié du 12e siècle, si l´on estime que les travaux ont commencé par la tour-porche occidentale, ou de l´extrême fin du 12e siècle, si l´on préfère voir l´ouvrage débuter par le choeur. Quoi qu´il en soit, la réédification du choeur est entreprise à la fin du 12e siècle, en pleine période d´expansion démographique et économique. Le chapitre, composé de plus de 70 canonicats, profite de nombreux revenus et de la bienveillance des comtes de Vermandois, remplacés par les rois de France dès 1214. Les chapelles absidiales sont sans doute achevées dès le premier quart du 13e siècle, comme en témoignent l´architecture et le style des verrières de la chapelle axiale. Puis, en 1229, les trois corps saints sont retirés de la crypte, déposés dans de nouvelles châsses d´argent doré et transférés dans l´ancien bâtiment pour permettre la poursuite des travaux. Le voisinage de l´église Notre-Dame de Labon complique la réalisation du projet, mais l´abandon de cette église et de son cimetière, par le chapitre de Noyon en 1248, permet aux constructeurs d´empiéter sur son terrain. Le 2 septembre 1257, les châsses des trois saints sont placées dans le nouveau choeur, en présence du roi Louis IX et d´une assistance prestigieuse.L´édification du grand transept est amorcée dès la seconde moitié du 13e siècle. Pourtant, le rythme du chantier ralentit fortement et il faut au chapitre un siècle et demi pour achever cette partie de la collégiale. À partir du 14e siècle, les guerres et les épidémies affectent gravement l´économie locale. L´argent fait défaut, et les chanoines doivent recourir à divers expédients pour s´en procurer : utilisation du revenu de canonicats vacants, quêtes, ventes des matériaux de l´ancienne église. En outre, il faut intervenir à deux reprises dans le choeur dont la maçonnerie présente des signes de faiblesse. En 1316, le maître-maçon Jean Lebel doit renforcer la base des piles du choeur et, en 1394, les voûtes du choeur fissurées et sur le point de s´effondrer sont refaites à neuf. Néanmoins, le grand transept est achevé vers la fin du 14e siècle et peut accueillir en 1400 les autels de Saint-Julien et de Saint-Antoine, récemment fondés.À cette date, la reconstruction de la nef est déjà entreprise, puisqu´on y ménage six fenêtres à remplages. En dépit des malheurs du temps et des difficultés pécuniaires, les chapelles de la nef sont couvertes et vitrées dans le premier quart du 15e siècle, et le vaisseau central reçoit sa charpente vers 1430, semblant annoncer la fin prochaine de ce long chantier. Pourtant, vers le milieu du siècle, la solidité du bras sud du petit transept apparaît si compromise par des malfaçons, qu´il risque d´entraîner dans sa ruine des parties adjacentes. En 1475-1476, la maçonnerie du choeur est renforcée par la pose de tirants métalliques évitant l´écartement des murs, et ses voûtes sont restaurées. Puis, le bras sud du petit transept est reconstruit de 1477 à 1487, grâce aux libéralités du roi Louis XI, sous la direction du maître-maçon et architecte saint-quentinois Colard Noël. La chapelle Saint-Fursy et son étage prennent place entre ses contreforts, en 1490. Enfin, le portail voisin ou « portail Lamoureux » est refait à partir de 1493. Pour que la collégiale devienne l´une des plus somptueuses du royaume, il ne reste plus alors qu´à détruire l´ancien clocher-porche et à lui substituer une façade à trois portails. La première pierre des fondations est posée le 30 avril 1509. Mais cette ultime campagne de travaux n´a jamais dépassé le niveau des substructions.Une église soumise à l´épreuve du feuLes documents immédiatement postérieurs à cette période ne font mention que de réparations. L´entretien de l´église est si onéreux que François Ier supprime deux prébendes en 1529 et attribue leur revenu à la fabrique pour soulager le chapitre endetté. Cette aide se révèle vite insuffisante car, le 11 avril 1545, la foudre frappe le petit clocher, incendiant une partie de la toiture et endommageant les voûtes sous-jacentes. La générosité du roi Henri II et de l´évêque de Noyon, Jean de Hangest, ainsi que l´allocation d´arbres par Marie de Luxembourg et par le duc de Guise, contribuent à une réparation rapide. Cette dernière s´achève entre 1549 et 1551, par l´érection d´un nouveau clocher, moins haut mais plus beau que le précédent.Dans les années qui suivent, le nord de la France redevient le théâtre d´une guerre qui oppose le pays à l´Espagne et à l´Angleterre. La ville de Saint-Quentin est assiégée par l´armée ennemie en août 1557 et, en dépit d´une résistance acharnée, enlevée le 27 août puis occupée. Quand les chanoines reviennent, après la paix du Cateau-Cambrésis qui rend Saint-Quentin à la France (3 avril 1559), ils retrouvent une collégiale meurtrie par le feu de l´artillerie et les tirs d´arquebuse. La maçonnerie présente de nombreuses traces d´impacts, la flèche du petit clocher est rompue, la couverture dégarnie de son plomb, et la plupart des verrières ont été brisées par des projectiles ou par les vibrations des coups de canon. Un soutien royal réitéré, des dons imposés à tous les chapitres de France et l´extinction de prébendes permettent un rétablissement progressif de l´édifice, qu´ébranlent encore les tempêtes de 1572 et 1581. La fin du 16e siècle et la première moitié du siècle suivant correspondent enfin à une période d´accalmie, scandée par la réparation régulière d´éventuels désordres et marquée par le manque d´ouvriers et de subsides inhérent à la Guerre de Trente Ans.Le 14 octobre 1669, deux couvreurs mettent accidentellement le feu dans les combles du grand transept. L´incendie embrase la charpente du vaisseau central et des deux transepts, le petit clocher puis la tour-porche, consumant alors les orgues et fondant toutes les cloches. L´empressement du chapitre et des habitants limite l´extension du sinistre qui endommage, entre autres, la toiture de plusieurs chapelles et des bâtiments capitulaires. Mais il ne peut empêcher l´effondrement de la voûte de la croisée du grand transept, percée par la chute du petit clocher. Treize années sont nécessaires aux chanoines, appauvris par les guerres mais encouragés par les libéralités répétées de Louis XIV, pour réparer le gros oeuvre. Quand, le 14 octobre 1682, le chapitre organise une impressionnante cérémonie en action de grâce pour le rétablissement de la collégiale, la voûte est entièrement restaurée. L´église s´abrite sous une toiture neuve, dont le faîte arbore un décor de plomb emprunté à l´emblématique royale, et où pointe la flèche d´un campanile en charpente. La tour-porche, dont la tourelle d´escalier nord s´est effondrée dans les derniers jours de 1675, vient d´être partiellement reconstruite (1681-1682). Son étage supérieur, dépourvu des quatre tourelles d´angle qui le cantonnaient, est désormais embelli par un amortissement à fronton et pots-à-feu. Jusqu´à la fin du 18e siècle, la plupart des travaux de maçonnerie sont la conséquence de cet incendie, telle la démolition en 1734 de la tour d´escalier sud de la tour-porche, ou tour Saint-Michel, qui menaçait ruine. À l´intérieur de l´église, on peut y rattacher, à partir de 1694, l´édification d´une tribune d´orgue en pierre et, vers 1730, la destruction du jubé médiéval partiellement brisé par la chute de la voûte, occasion pour le chapitre de se doter d´une nouvelle clôture de choeur dans le goût de l´époque. La reconstruction du petit clocher en 1732, sur les plans de l´architecte De La Tour, puis celle de la grande sacristie en 1754-1755, confiée à l´architecte Boulanger, semblent être les dernières entreprises importantes de l´Ancien Régime.La collégiale dans la tourmenteLe 12 juillet 1790, la Constitution civile du clergé supprime les chapitres et, le 6 novembre 1790, défense est faite aux chanoines de la collégiale de poursuivre l´exercice de leurs fonctions. Un inventaire de l´église est dressé, puis les portes sont closes. L´ancienne collégiale, devenue l´unique église paroissiale de la ville, rouvre en mars 1791, desservie exclusivement par des prêtres assermentés. Des mesures d´entretien sont alors prises en sa faveur, comme en témoigne une décision du directoire du département de l´Aisne, autorisant la municipalité à utiliser le pavé des églises supprimées pour réparer le dallage de la seule conservée. Mais le culte catholique est interdit en 1793. En novembre, l´administration municipale ordonne la descente des cloches, sauf deux destinées à sonner l´alarme, la destruction des clochers, puis autorise l´anéantissement de « toutes les affreuses marques de la féodalité et de la superstition qui se trouvent dans la ci-devant église de Saint-Quentin ». Le temple de la Raison est inauguré le 30 novembre 1793, allégé de son décor religieux et de ses emblèmes royaux. Au gré des bourrasques de la tempête révolutionnaire, l´église, qui retrouve à l´occasion sa destination première, sert également de salle d´exercice pour des bataillons, de magasin à fourrage et d´écurie, jusqu´à sa réouverture au culte catholique par un décret du Premier Consul, daté du 28 décembre 1799. Son premier curé, l´abbé Fortier qui relève désormais de l´évêché de Soissons, en prend possession le 26 juin 1803. L´église est alors amputée de ses annexes, tels les bâtiments du chapitre et le cloître qui ont trouvé acquéreur en janvier 1797. La chapelle Saint-Fursy sert de logement à un concierge depuis 1798. La flèche du petit clocher est détruite, le sanctuaire dépavé et rempli de gravats, enfin de nombreuses interventions sont à prévoir à la maçonnerie, la toiture et la vitrerie.Un siècle d´incessant entretienTout au long du 19e siècle, la municipalité et la fabrique unissent leurs efforts pour assurer l´entretien courant du monument. Les travaux sont réalisés sous l´autorité de l´architecte municipal Pierre-André Védie de 1812 à 1836, de son gendre Charles-Napoléon Pinguet-Védie de 1836 à 1880, enfin de Henri-Aimé Delmas-Azéma à partir de 1880. Les fonds toujours insuffisants ne permettent que des opérations d´urgence portant sur le gros oeuvre du monument et sa stabilité qui font l´objet d´une étroite surveillance. À l´intérieur, la fabrique s´emploie dans un premier temps à effacer les traces de l´épisode révolutionnaire et à reconquérir progressivement les différents espaces de l´église. La seconde moitié du siècle est marquée par l´arrivée en 1856 de l´architecte Pierre Bénard, nommé par la fabrique « maître des ouvrages ». Cette désignation lui attribue, jusqu´à sa mort en 1900, la responsabilité de la restauration et du réaménagement intérieurs. Ces travaux sont l´occasion de remettre au jour de nombreuses peintures murales, et de mener en 1865 des fouilles archéologiques sous le choeur, permettant la redécouverte de la tombe de saint Quentin. En ce qui concerne les annexes du monument distraites à la Révolution, la chapelle Saint-Fursy perd son usage de logement et retrouve sa destination première en 1859. Les anciens bâtiments capitulaires, quant à eux, peuvent être acquis en 1884 et abritent désormais le presbytère, une salle des Oeuvres et la maîtrise. Le clergé profite de l´embellissement de l´édifice pour restaurer le pèlerinage en octobre 1875, pieuse entreprise qui procure à l´église le titre et les privilèges de basilique mineure, le 5 décembre 1876. Le 21 juin 1901, un honneur supplémentaire est accordé à la basilique et à la ville par le Saint-Siège, qui autorise désormais le diocèse à porter l´appellation de Soissons, Laon et Saint-Quentin, en mémoire de l´antique évêché de Vermandois. Bien que l´église figure parmi les Monuments historiques depuis 1840, il faut attendre le tournant du siècle pour que l´Etat apporte sa contribution à son lourd entretien et établisse un programme complet de consolidation. Ce dernier est entrepris sous la conduite de l´architecte en chef des Monuments historiques Edouard Danjoy, auquel succède Henri Deneux en 1905. Au moment où l´Allemagne déclare la guerre à la France, le 3 août 1914, la nef est épaulée par des arcs-boutants restaurés, et abritée par une couverture neuve.La Première Guerre mondiale et ses conséquencesAu début du conflit, le sort des armes est si favorable à l´adversaire que l´armée allemande entre dans Saint-Quentin le 28 août 1914 et occupe la ville, poursuivant ensuite sa route vers le sud. Il faut attendre les effroyables combats de la Bataille de la Somme, en 1916, pour que la basilique reçoive les premiers coups et perde des verrières. En mars 1917, pour raccourcir l´étendue du front et donc économiser leurs forces, les Allemands reculent et s´installent sur la « ligne Hindenburg », située à l´ouest de Saint-Quentin, plaçant la ville sous le feu de l´artillerie lourde des belligérants. Dès avril 1917, la silhouette dominante de la basilique devient la cible de tirs nourris. Les élévations du clocher, les murs, plusieurs arcs-boutants et les remplages des baies subissent d´importants dégâts, toutefois les supports intérieurs sont peu atteints et la stabilité de l´édifice n´est pas menacée. Soudain le 15 août 1917, conséquence possible d´un bombardement, un incendie éclate, consumant toute la toiture de l´église. Le haut des pignons du grand transept qui tombent sur les constructions attenantes, propagent le feu à la sacristie et aux anciens bâtiments capitulaires. La voûte de la basilique résiste d´abord. Mais, atteinte par de nouveaux obus et minée par les intempéries, elle s´effondre progressivement dans la seconde moitié de l´année, au-dessus du choeur et des deux transepts. Quand l´armée française reprend Saint-Quentin le 1er octobre 1918, la principale église de la ville menace ruine, fragilisée par les innombrables brèches et amputations qui affectent ses murs et ses arcs-boutants. Néanmoins, grâce à l´avance rapide des alliés, la basilique a échappé à une destruction volontaire de la part de l´adversaire. Des trous, pratiqués dans plus de 90 supports intérieurs et destinés à des charges d´explosifs, vont témoigner de cette intention jusqu´à leur obturation en 1941.Une restauration méthodiqueLa restauration commence dès 1919, sous la direction de l´architecte en chef Emile Brunet (1872-1852), engagé conjointement dans la résurrection de la cathédrale de Soissons. L´entreprise débute rapidement par le déblaiement et le tri des décombres, qui permettent la récupération d´éléments sculptés réutilisables, puis par la dépose des fragments subsistants de verrières anciennes. Après quelques consolidations indispensables, la pose d´une toiture provisoire facilite la protection des maçonneries conservées et le travail des ouvriers. Les bas-côtés étant moins atteints que le vaisseau central, le collatéral sud de la nef est rapidement remis en état pour permettre l´exercice du culte qui reprend à la basilique le 21 mars 1920. Cette église provisoire se révèle vite insuffisante et de nouveaux travaux permettent de la prolonger jusqu´à l´entrée du déambulatoire, le 27 mai 1921. De 1921 à 1925 environ, l´attention se concentre sur la tour-porche lézardée et désolidarisée de la nef. Des injections de ciment liquide ainsi que la pose d´étrésillons et de ceintures en béton armé renforcent la maçonnerie et permettent la réfection des parties manquantes, la pose d´une charpente en ciment armé et d´une couverture d´ardoise. La tour y perd son amortissement de la fin du 17e siècle, en faveur d´une simple croupe. Dès 1925, les travaux gagnent la nef, portant d´abord sur les épaulements, les fenestrages et les voûtes. L´année suivante, l´installation d´un plancher au niveau des fenêtres hautes permet de rendre au culte la nef et ses collatéraux le 20 mars 1927, tout en poursuivant le travail dans les parties supérieures du vaisseau central. La nef, réhabilitée et ornée de nouvelles verrières, est solennellement inaugurée le 24 octobre 1929. Ensuite, la restauration du grand transept et celle du choeur sont menées conjointement, car chacun de ces volumes épaule l´autre. La réfection des maçonneries, très abîmées, et la pose de la toiture occupent la première moitié des années 1930. Les mêmes opérations sont menées à partir de 1936 dans le petit transept et le sanctuaire, sous la direction de l´architecte en chef Jean Trouvelot, qui succède à Emile Brunet le 1er janvier 1937. Au moment où éclate la Seconde Guerre mondiale, la restauration du gros oeuvre des parties hautes est presque achevée, et celle des parties basses, très avancée. Le nouveau conflit stoppe les travaux, qui reprennent lentement au retour de la paix, car les crédits sont alors réservés en priorité aux édifices endommagés par les récentes opérations militaires. L´achèvement de l´entreprise, sous la responsabilité de l´architecte en chef Maurice Berry, occupe les années 1948-1956. Les efforts portent alors sur la crypte et le tombeau de saint Quentin, le déambulatoire, le dallage, et surtout, sur la vitrerie du monument. La basilique peut être rendue au culte pour les fêtes de Noël 1955 et fait l´objet d´une inauguration solennelle en octobre 1956. Une « chapelle de semaine » et une sacristie sont bâties de 1956 à 1960, à l´emplacement de l´ancienne grande sacristie. La reconstitution ardue de la flèche du 18e siècle, réalisée de 1971 à 1975, marque le terme de cette longue restauration.Depuis cette date, les travaux dont profite le monument, se rapportent à son embellissement ou à son entretien, telle la réfection récente du clocher-porche qui vient de rendre à sa façade son amortissement du 17e siècle.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

5 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives

Typologie de couverture

Terrasse ; toit à longs pans ; toit à deux pans ; appentis ; flèche polygonale ; croupe polygonale ; pignon découvert ; noue

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie ; escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie ; escalier hors-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

L'ancienne collégiale est construite en pierre de taille calcaire. L'emploi occasionnel de matériaux différents correspond à des extensions de la construction primitive (solin en grès de la chapelle Saint-Fursy, par exemple) ou à des restaurations anciennes (maçonnerie en brique, sur l'élévation occidentale). Le monument est aujourd'hui entièrement recouvert en ardoise, à l'exception des chapelles absidiales. L´édifice adopte un plan inhabituel à deux transepts non saillants, peut-être influencé par l'architecture clunisienne. On ignore les raisons pour lesquelles ce plan a été choisi, mais il semble pertinent de lui attribuer un usage liturgique, lié ici à l´implantation primitive du maître-autel et à la présence des trois châsses exposées anciennement dans le sanctuaire. À l´ouest, le rez-de-chaussée à deux travées du clocher-porche sert de vestibule à une nef de six travées, dont la première est occupée par l´orgue. Le vaisseau central est bordé de collatéraux qui desservent quatre chapelles au nord, et trois au sud. Le premier ou grand transept, non saillant par rapport au choeur, sépare la nef du choeur. Vers l´est, le choeur liturgique, vaisseau central surélevé, est longé par des collatéraux à deux vaisseaux. Ces derniers communiquent au nord, avec l´actuelle chapelle de semaine et une chapelle isolée, et au sud, avec une suite de trois chapelles. Le second ou petit transept, prolongé au sud par la chapelle Saint-Fursy, introduit une scission supplémentaire de l´espace. À l´est, l´abside centrale autrefois réservée au sanctuaire, est entourée par le déambulatoire bordé par deux chapelles obliques et cinq chapelles absidiales identiques. L´édifice se complète enfin d´une crypte, ménagée sous les deuxième et troisième travées du choeur, et de chapelles ou passages en tribune, à l´ouest de la nef. Un chartrier se dissimule dans l'épaisseur du mur sud du grand transept, au niveau de l'étage. Le vaisseau central et les deux transepts adoptent une élévation à trois niveaux : grandes arcades, triforium et clair-étage. Le monument est entièrement voûté d´ogives.Le vaisseau central de la basilique est recouvert d'un toit à longs pans, s'achevant sur l'abside en croupe polygonale. Les bras des deux transepts possèdent des toits à longs pans à pignon découvert. Des toits à deux pans et pignon découvert protègent le clocher-porche et les chapelles de la nef et du choeur, tandis qu'une terrasse couvre les chapelles rayonnantes du déambulatoire. Ce dernier est recouvert d'une toiture en appentis. Enfin, une flèche de charpente domine la croisée du grand transept.Cinq portails et une porte relient le monument à l'extérieur. Le portail occidental, ménagé au rez-de-chaussée du clocher-porche et scandé de colonnes, est l'accès monumental de la collégiale. Il est bordé par une petite porte, ouverte ou refaite à la fin du 17e siècle dans le mur occidental du bas-côté nord. Au sud de la nef, le portail Saint-Quentin est, comme autrefois, l'un des principaux accès du monument pour les fidèles. Le portail du cloître, percé dans le mur-pignon sud du grand transept, était jadis à l'usage des chanoines. Il reliait l'édifice au cloître de la collégiale, et, par ce biais, aux bâtiments capitulaires qui le délimitaient. Plus loin, dissimulé entre les chapelles sud du choeur et la chapelle Saint-Fursy, le portail Lamoureux unissait l'église au quartier canonial et à ses habitations. Entourée à l'est et au nord du choeur par les propriétés attenantes de dignitaires du chapitre, l'église n'était desservie de ce côté que par la discrète porte de Labon, ouvrant dans le collatéral nord de la nef. La circulation verticale s'effectue par le biais de cinq escaliers en vis sans jour, équitablement répartis, qui relient le rez-de-chaussée au triforium, à la tribune de l'orgue, au chartrier, au clocher, à la charpente, enfin à la toiture. A l'est de la chapelle Saint-Fursy, un petit escalier droit extérieur, en calcaire, relie un escalier en vis et l'ancienne bibliothèque des chanoines, située au-dessus de la chapelle Saint-Fursy.

Technique du décor des immeubles par nature

Vitrail (étudié dans la base Palissy) ; mosaïque (étudié dans la base Palissy) ; peinture ; peinture (étudié dans la base Palissy) ; sculpture ; sculpture (étudié dans la base Palissy) ; ferronnerie

Description de l'iconographie

Les chapiteaux des supports de la basilique sont ornés de feuillages d'essences variées. Les arcs-boutants qui environnent le chevet sont surmontés de statues d'anges musiciens, aujourd'hui très mutilées, évocation possible de la Jérusalem céleste. Les culées de ces arcs conservent quelques statues d'hommes couronnés. A l'extérieur de l'élévation nord du choeur, une corniche semble avoir conservé son décor d'origine, composé de personnages accroupis, d'hommes en buste, d'humains monstrueux et d'animaux fantastiques. A l'intérieur, deux culots figurés de l'étage de la chapelle Saint-Fursy sont ornés chacun d'un chanoine, dont l'un porte des lunettes et lit. Les deux clefs de voûte de la chapelle Saint-Michel-sous-la-Tour sont consacrées, l'une, à l'Agneau mystique, et l'autre, à saint Michel. Les nombreux culots, corbeaux et coussinets sculptés visibles sur les parois du monument portent souvent des représentations d'anges ou d'hommes. Les parois de l'édifice gardent des traces d'un décor peint, de diverses époques. Une chapelle au nord de la nef et la chapelle Saint-Michel-sous-la-Tour conservent des peintures décoratives, relatives à la symbolique franciscaine (bras du Christ et de saint François).

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

classé MH

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Transept

Observations concernant la protection de l'édifice

Le plan de l'ancienne collégiale est particulièrement remarquable pour ses deux transepts, comprenant l'habituel transept, qui sépare la nef du choeur, et un second transept ou transept de choeur.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2008

Date de rédaction de la notice

2008

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Riboulleau Christiane

Typologie du dossier

Dossier individuel

1/110
Clef de voûte de la chapelle oblique au sud du déambulatoire : l'aigle de saint Jean.
Clef de voûte de la chapelle oblique au sud du déambulatoire : l'aigle de saint Jean.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue d'un chapiteau de l'entrée d'une des chapelles absidiales.
Vue d'un chapiteau de l'entrée d'une des chapelles absidiales.
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Vue du tympan d'une fenêtre déposé, à des fins de restauration (photographie de l'entre-deux-guerres).
Vue du tympan d'une fenêtre déposé, à des fins de restauration (photographie de l'entre-deux-guerres).
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Le bras sud du second ou petit transept, vu depuis le déambulatoire.
Le bras sud du second ou petit transept, vu depuis le déambulatoire.
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Vue de l'élévation nord du choeur.
Vue de l'élévation nord du choeur.
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Construction de la charpente de l'abside (photographie des années trente).
Construction de la charpente de l'abside (photographie des années trente).
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Vue d'un chapiteau de l'entrée d'une des chapelles absidiales.
Vue d'un chapiteau de l'entrée d'une des chapelles absidiales.
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Décor de l'élévation intérieure sud du petit transept (lithographie d'après un dessin de Philippe Benoist, vers 1840).
Décor de l'élévation intérieure sud du petit transept (lithographie d'après un dessin de Philippe Benoist, vers 1840).
(c) Ministère de la culture - Inventaire général ; (c) Département de l'Aisne ; (c) AGIR-Pic ; (c) Société historique et archéologique de Château-Thierry
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Statue de roi ornant une culée au sud-est du chevet (photographie de l'entre-deux-guerres).
Statue de roi ornant une culée au sud-est du chevet (photographie de l'entre-deux-guerres).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Plan détaillé de la collégiale et de ses annexes au 18e siècle, dessin aquarellé d'Edouard Pingret en 1804  (In : Vuës Extérieures et intérieures de l'Eglise de Saint Quentin [...]). ; Plan détaillé de la collégiale au 18e siècle, dessin aquarellé d'Edouard Pingret en 1804 (In : Vuës Extérieures et intérieures de l'Eglise de Saint Quentin [...]).
Plan détaillé de la collégiale et de ses annexes au 18e siècle, dessin aquarellé d'Edouard Pingret en 1804 (In : Vuës Extérieures et intérieures de l'Eglise de Saint Quentin [...]). ; Plan détaillé de la collégiale au 18e siècle, dessin aquarellé d'Edouard Pingret en 1804 (In : Vuës Extérieures et intérieures de l'Eglise de Saint Quentin [...]).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de la chapelle axiale.
Vue de la chapelle axiale.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue d'un ange musicien de l'abside.
Vue d'un ange musicien de l'abside.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue intérieure du bras sud du second ou petit transept.
Vue intérieure du bras sud du second ou petit transept.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de la porte et des fenêtres de l'ancienne grande sacristie (1754-1755).
Vue de la porte et des fenêtres de l'ancienne grande sacristie (1754-1755).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de la chapelle oblique au nord du déambulatoire.
Vue de la chapelle oblique au nord du déambulatoire.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Charpente en béton du vaisseau central, d'ouest en est.
Charpente en béton du vaisseau central, d'ouest en est.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue intérieure de la charpente de l'abside, pendant la pose de la couverture (photographie des années trente).
Vue intérieure de la charpente de l'abside, pendant la pose de la couverture (photographie des années trente).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue d'un ange musicien de l'abside.
Vue d'un ange musicien de l'abside.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Statue de roi ornant une culée au sud-est du chevet (photographie de l'entre-deux-guerres).
Statue de roi ornant une culée au sud-est du chevet (photographie de l'entre-deux-guerres).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de la voûte du portail de Labon.
Vue de la voûte du portail de Labon.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Détail du collatéral sud de la nef : porte conduisant jadis à la salle du chapitre.
Détail du collatéral sud de la nef : porte conduisant jadis à la salle du chapitre.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de la chapelle absidiale Sainte-Croix.
Vue de la chapelle absidiale Sainte-Croix.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Elévation sud du grand transept.
Elévation sud du grand transept.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de la charpente en béton du petit transept.
Vue de la charpente en béton du petit transept.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Partie supérieure d'une baie de l'abside en cours de restauration (photographie de l'entre-deux-guerres).
Partie supérieure d'une baie de l'abside en cours de restauration (photographie de l'entre-deux-guerres).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de la porte latérale sud du choeur liturgique.
Vue de la porte latérale sud du choeur liturgique.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Ouverture ménagée dans le mur sud du choeur liturgique, servant jadis à l'exposition de reliquaires.
Ouverture ménagée dans le mur sud du choeur liturgique, servant jadis à l'exposition de reliquaires.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de la flèche.
Vue de la flèche.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue d'une ferme de la charpente (photographie de l'entre-deux-guerres).
Vue d'une ferme de la charpente (photographie de l'entre-deux-guerres).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Détail de la voûte de la chapelle Saint-Fursy.
Détail de la voûte de la chapelle Saint-Fursy.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Pose de la charpente du vaisseau central (photographie de l'entre-deux-guerres).
Pose de la charpente du vaisseau central (photographie de l'entre-deux-guerres).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue partielle du bras nord du petit transept.
Vue partielle du bras nord du petit transept.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de la charpente en béton du petit transept.
Vue de la charpente en béton du petit transept.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de la crypte, du nord vers le sud.
Vue de la crypte, du nord vers le sud.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue du vaisseau central, d'ouest en est.
Vue du vaisseau central, d'ouest en est.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue du contrebutement au sud du choeur.
Vue du contrebutement au sud du choeur.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de la chapelle oblique au sud du déambulatoire (ancienne chapelle Saint-Jean-l'Evangéliste).
Vue de la chapelle oblique au sud du déambulatoire (ancienne chapelle Saint-Jean-l'Evangéliste).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue du collatéral sud du choeur, depuis le grand transept.
Vue du collatéral sud du choeur, depuis le grand transept.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue partielle de la voûte du bras sud du second ou petit transept.
Vue partielle de la voûte du bras sud du second ou petit transept.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Détail du contrebutement au sud du choeur.
Détail du contrebutement au sud du choeur.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Détail du décor de la porte de la grande sacristie : armoiries du chapitre.
Détail du décor de la porte de la grande sacristie : armoiries du chapitre.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Tête d'un ange musicien de l'abside (dépôt lapidaire).
Tête d'un ange musicien de l'abside (dépôt lapidaire).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue du chartrier, d'ouest en est.
Vue du chartrier, d'ouest en est.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Plan de la collégiale, au 19e siècle. Dans : "Antiquités et Monuments du département de l'Aisne, par Edouard Fleury.
Plan de la collégiale, au 19e siècle. Dans : "Antiquités et Monuments du département de l'Aisne, par Edouard Fleury.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue du collatéral nord, d'ouest en est.
Vue du collatéral nord, d'ouest en est.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Détail du décor de la porte de la grande sacristie, et de la fenêtre qui la surmonte.
Détail du décor de la porte de la grande sacristie, et de la fenêtre qui la surmonte.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Ancienne bibliothèque du chapitre : culot figuré représentant un chanoine lisant.
Ancienne bibliothèque du chapitre : culot figuré représentant un chanoine lisant.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Voûte de la chapelle Saint-Fursy.
Voûte de la chapelle Saint-Fursy.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de l'élévation sud, la nuit.
Vue de l'élévation sud, la nuit.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Décor d'une culée du chevet.
Décor d'une culée du chevet.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue du bras nord du premier ou grand transept.
Vue du bras nord du premier ou grand transept.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Ancienne bibliothèque du chapitre : culot figuré représentant un chanoine.
Ancienne bibliothèque du chapitre : culot figuré représentant un chanoine.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Carte postale représentant la rue Saint-André et la façade de la basilique, vers 1930.
Carte postale représentant la rue Saint-André et la façade de la basilique, vers 1930.
(c) Ministère de la culture - Inventaire général ; (c) Département de l'Aisne ; (c) AGIR-Pic
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Vue de la voûte de la croisée du grand transept.
Vue de la voûte de la croisée du grand transept.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Bras nord du grand transept :tourelle de l'escalier du logement du sonneur de cloches.
Bras nord du grand transept :tourelle de l'escalier du logement du sonneur de cloches.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de l'élévation sud.
Vue de l'élévation sud.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de l'élévation sud, la nuit.
Vue de l'élévation sud, la nuit.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Construction de la charpente du choeur (photographie de la première moitié des années trente).
Construction de la charpente du choeur (photographie de la première moitié des années trente).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Moulage présenté chapelle Saint-Fursy, ayant servi à la restauration de l'édifice après la Grande Guerre.
Moulage présenté chapelle Saint-Fursy, ayant servi à la restauration de l'édifice après la Grande Guerre.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue du vaisseau central, depuis la chapelle Saint-Michel-sous-la-Tour.
Vue du vaisseau central, depuis la chapelle Saint-Michel-sous-la-Tour.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Arc ornant le mur occidental du rez-de-chaussée du clocher-porche.
Arc ornant le mur occidental du rez-de-chaussée du clocher-porche.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de la rose du bras nord du petit transept, déposée pour être restaurée (photographie de l'entre-deux-guerres).
Vue de la rose du bras nord du petit transept, déposée pour être restaurée (photographie de l'entre-deux-guerres).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Détail de la réfection de voûtains du vaisseau central ou des transepts (photographie de l'entre-deux-guerres).
Détail de la réfection de voûtains du vaisseau central ou des transepts (photographie de l'entre-deux-guerres).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Détail de la voûte du bras sud du second ou petit transept.
Détail de la voûte du bras sud du second ou petit transept.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Remplage d'une fenêtre du bras sud du second ou petit transept.
Remplage d'une fenêtre du bras sud du second ou petit transept.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de la chapelle absidiale Saint-Louis.
Vue de la chapelle absidiale Saint-Louis.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de la charpente du clocher.
Vue de la charpente du clocher.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue intérieure du bras sud du second ou petit transept.
Vue intérieure du bras sud du second ou petit transept.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Faux plancher et ouvrage en charpente permettant de restaurer les parties supérieures de l'église (photographie de l'entre-deux-guerres).
Faux plancher et ouvrage en charpente permettant de restaurer les parties supérieures de l'église (photographie de l'entre-deux-guerres).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue du lavabo en niche de la chapelle axiale.
Vue du lavabo en niche de la chapelle axiale.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Réfection de l'extrados des voûtes du vaisseau central ou des transepts.
Réfection de l'extrados des voûtes du vaisseau central ou des transepts.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue générale sud-est.
Vue générale sud-est.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Coussinet figuré présenté dans la chapelle Saint-Fursy.
Coussinet figuré présenté dans la chapelle Saint-Fursy.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Clef de voûte du portail de Labon, ornée des armes de France.
Clef de voûte du portail de Labon, ornée des armes de France.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de l'emplacement de la tombe de saint Quentin.
Vue de l'emplacement de la tombe de saint Quentin.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de l'élévation nord.
Vue de l'élévation nord.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Bras sud du grand transept : vue de l'ancienne porte du chapitre.
Bras sud du grand transept : vue de l'ancienne porte du chapitre.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Détail du décor de la chapelle Saint-Fursy.
Détail du décor de la chapelle Saint-Fursy.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Voûte de la première travée du collatéral nord de la nef.
Voûte de la première travée du collatéral nord de la nef.
(c) r
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Charpente en béton de la nef, vue d'est en ouest.
Charpente en béton de la nef, vue d'est en ouest.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue générale, depuis les marais d'Isle.
Vue générale, depuis les marais d'Isle.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Traces des arcs du cloître sur le mur des chapelles sud du choeur. ; Traces des arcs du cloître sur le mur des chapelles sud du choeur.
Traces des arcs du cloître sur le mur des chapelles sud du choeur. ; Traces des arcs du cloître sur le mur des chapelles sud du choeur.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue aérienne de la basilique et de son environnement, vers 1918.
Vue aérienne de la basilique et de son environnement, vers 1918.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue du chartrier, d'est en ouest.
Vue du chartrier, d'est en ouest.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Les voûtes, en cours de reconstruction (photographie de l'entre-deux-guerres).
Les voûtes, en cours de reconstruction (photographie de l'entre-deux-guerres).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Coupe longitudinale sud, dessin aquarellé par Edouard Pingret en 1804  (In : Vuës Extérieures et intérieures de l'Eglise de Saint Quentin [...]).
Coupe longitudinale sud, dessin aquarellé par Edouard Pingret en 1804 (In : Vuës Extérieures et intérieures de l'Eglise de Saint Quentin [...]).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue d'une ferme de la charpente (photographie de l'entre-deux-guerres).
Vue d'une ferme de la charpente (photographie de l'entre-deux-guerres).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue du bras sud du premier ou grand transept.
Vue du bras sud du premier ou grand transept.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue du rez-de-chaussée du clocher-porche.
Vue du rez-de-chaussée du clocher-porche.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue générale du chevet.
Vue générale du chevet.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue partielle de la porte de Labon.
Vue partielle de la porte de Labon.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Inscription sur feuille de plomb, commémorant la pose de la première pierre de la grande sacristie en 1754.
Inscription sur feuille de plomb, commémorant la pose de la première pierre de la grande sacristie en 1754.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Ouverture ménagée dans le mur sud du choeur liturgique, servant jadis à l'exposition de reliquaires.
Ouverture ménagée dans le mur sud du choeur liturgique, servant jadis à l'exposition de reliquaires.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Construction de la charpente du bras nord du grand transept (photographie de la première moitié des années trente).
Construction de la charpente du bras nord du grand transept (photographie de la première moitié des années trente).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Départ d'un arc d'une galerie du cloître.
Départ d'un arc d'une galerie du cloître.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue d'un ange musicien de l'abside.
Vue d'un ange musicien de l'abside.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Statue de roi ornant une culée au nord-est du chevet (photographie de l'entre-deux-guerres).
Statue de roi ornant une culée au nord-est du chevet (photographie de l'entre-deux-guerres).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Elévation sud du grand transept : portail "du cloître".
Elévation sud du grand transept : portail "du cloître".
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Plan de la collégiale, vers 1978 (plan publié dans le volume 1 du Corpus Vitrearum Medii Aevi).
Plan de la collégiale, vers 1978 (plan publié dans le volume 1 du Corpus Vitrearum Medii Aevi).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Le bras sud du second ou petit transept, vu depuis le déambulatoire.
Le bras sud du second ou petit transept, vu depuis le déambulatoire.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Détail de l'extrados des voûtes et de la charpente en béton.
Détail de l'extrados des voûtes et de la charpente en béton.
(c) r
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Vue générale de la voûte du bras sud du second ou petit transept.
Vue générale de la voûte du bras sud du second ou petit transept.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Construction de la charpente du choeur (photographie des années trente).
Construction de la charpente du choeur (photographie des années trente).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue de l'élévation sud.
Vue de l'élévation sud.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Eléments du décor du mur de la chapelle du Sépulcre, mis au jour lors de fouilles.
Eléments du décor du mur de la chapelle du Sépulcre, mis au jour lors de fouilles.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Vue du vaisseau central, d'est en ouest.
Vue du vaisseau central, d'est en ouest.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Reconstruction de la charpente du grand transept et du choeur (photographie de lla première moitié des années trente).
Reconstruction de la charpente du grand transept et du choeur (photographie de lla première moitié des années trente).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Pose de la couverture de l'abside (photographie des années trente).
Pose de la couverture de l'abside (photographie des années trente).
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Décor d'un contrefort du bras sud du petit transept.
Décor d'un contrefort du bras sud du petit transept.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Chapiteaux et arcs du rez-de-chaussée du clocher-porche.
Chapiteaux et arcs du rez-de-chaussée du clocher-porche.
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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